mardi 4 juillet 2017

Ai dám phạm thượng? "Macron is Jupiter and I am Hermès"?

Ngày xưa, trong lớp học toán của tôi, giáo sư ra lệnh cho học trò phải gọi ông là thượng đế.
Ngài dạy học trò với một phương pháp có một không hai.
Mấy chục năm nay, đọc thấy báo chí pháp ghi lại những phát biểu của các chính trị gia nước người mà cười chảy nước mắt khi tôi nhớ lại chuyện xưa.
Thế mới biết, trong cuộc sống, cũng có lắm kẻ muốn thay trời hành đạo.
Chẳng biết nhà quan có làm chi có lợi cho đất nước chưa, trừ cái gia tài nợ đồ sộ 8 tỷ euros mà chính phủ mới tuyên bố của nhà nước trước để lại.
Ai cũng thích làm vương giả cả, chả biết dân lên làm quan thì dân còn bảo vệ cho dân ngu nữa hay không.
Chứ làm hoàng đế, hoàng thượng hay ông này bà kia, sao mà nó giống trong chuyện trạng Quỳnh vì bày tôi chỉ có nịnh vua thì mới lại gần vua được mà thôi.
Nói tỷ dụ chuyện quê nhà, quê người, quý anh chị nào thích nghe chuyện nước pháp hùng mạnh thì cứ tham khảo báo chí, một thứ quyền lực thứ 4 sau... ai nhỉ?
Kính mời quý anh chị đọc bài sưu tầm và cười cho vui.
Caroline Thanh Hương


Bruno Le Maire à New York : "Macron is Jupiter and I am Hermès"

Le ministre de l'Economie était en déplacement à New York, mercredi et jeudi.








BRUNO LE MAIRE / FACEBOOK

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franceinfo avec AFP et ReutersFrance Télévisions
Quand Bruno Le Maire se prend pour un dieu de l'Olympe ! En déplacement à New York pour vendre les performances économiques de la France, mercredi 28 et jeudi 29 juin, le nouveau ministre de l'Economie s'est comparé à un dieu de la mythologie grecque, Hermès, le messager des dieux, alors que le président de la République serait Jupiter, le dieu romain qui gouverne la terre et le ciel.
Devant les convives d'un dîner organisé jeudi sur le thème de l'"attractivité de la France" (vidéo en anglais), le nouveau ministre a lancé, lors d'un discours en anglais : "Je sais que certains doutent encore des changements, attendons et nous verrons. Ils verront ! Emmanuel Macron est Jupiter... Je suis Hermès, le messager, celui qui doit transmettre le message. Un message clair et très simple : la France est de retour." Une phrase qui a déclenché quelques rires dans le public.
Mais comme l'a remarqué L'Opinion (article abonnés), le ministre s'est peut-être trompé de dieu : car si Jupiter est le dieu romain qui gouverne la terre et le ciel, Hermès, lui, est une divinité de la mythologie grecque. L'équivalent romain d'Hermès étant plutôt Mercure...

Un président "jupitérien"

Emmanuel Macron a réussi à imposer l'expression "président jupitérien" pour expliquer sa méthode de gouvernance, une expression renvoyant à Jupiter, roi des dieux chez les Romains.
Le dîner new-yorkais de jeudi était organisé par Kenneth Jacobs, le patron de la banque Lazard, et le financier américain John Paulson, dont le fonds éponyme est au capital de nombreuses entreprises. Bruno Le Maire était en visite de deux jours pour, entre autres, l'inauguration d'une nouvelle boutique de la chaîne française de boulangeries Maison Kayser, à deux rues de l'Empire State Building.


source
VIDEO. Bruno Le Maire à New York : "Macron is Jupiter and I am Hermès"


Images proprettes et communication verrouillée: Macron dans les pas d'Obama




Par Jules Pecnard, publié le , mis à jour à
Emmanuel Macron à l'Elysée le 28 juin 2017
Emmanuel Macron à l'Elysée le 28 juin 2017
afp.com/bertrand GUAY

Comme Emmanuel Macron, l'ex-chef d'Etat américain abreuvait les médias d'images léchées de sa présidence, tout en compliquant l'accès des journalistes à l'information brute.

Certaines images tombent à point nommé. Ce jeudi, Emmanuel Macron a rendu public son portrait officiel de chef de l'Etat, près de deux mois après son élection. On l'y voit central, appuyé sur son bureau, devant la fenêtre donnant sur les jardins de l'Élysée, à équidistance des drapeaux français et européen. À quelques détails près, l'iconographie choisie est semblable à celle d'un autre président: un certain Barack Obama. Hormis les bras croisés de ce dernier, la ressemblance est patente.
Les similitudes ne s'arrêtent néanmoins pas là. Depuis le début de son quinquennat, Emmanuel Macron arbore un style présidentiel que bon nombre jugent proches de celui qui a dirigé la première puissance mondiale de 2009 à 2017. À savoir, une communication cousue main, censée suggérer la simplicité et l'affabilité du commandant en chef sur le devant de la scène, mais largement tempérée par un verrouillage des informations filtrant hors des frontières du pouvoir exécutif en coulisse.

Obama et Macron, standardistes cool

Ce parallèle a été illustré de manière éclatante il y a quelques semaines. À l'Élysée, le nouvel hôte des lieux est allé faire un tour au standard du palais, où il en a profité pour faire oeuvre de "pédagogie" auprès des appelants, notamment sur la hausse prévue de la CSG. Une séquence d'une vingtaine de minutes, opportunément saisie et diffusée en live sur le compte Facebook de la présidence.
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Comme l'a repéré Brut., Barack Obama a recouru à la même image d'Épinal, symbolique d'un chef d'Etat proche de ses concitoyens et accessible.
Idem pour ces instants "volés" -mais toujours archivés- où Emmanuel Macron fait du sport, qu'il s'agisse de boxe ou de tennis.

La construction de "Macron-bama"

D'après Jean-Eric Branaa, maître de conférence à l'Université Paris 2 et spécialiste des questions de politique et de société aux Etats-Unis, "il y a véritablement eu la construction d'un personnage Macron-bama". Il met cette conception sur le compte de l'influence, entre autres, de l'ex-journaliste Laurence Haïm, grande admiratrice de Barack Obama qui a conseillé le candidat d'En Marche! durant l'élection présidentielle française.
Le politologue établit toutefois un parallèle plus net, en termes d'image, avec John Fitzgerald Kennedy, président éphémère (1961-1963) mais véritable icône de toute une génération d'Américains. "C'était le premier président catholique des Etats-Unis, il avait la volonté de casser tous les vieux codes iconographiques, mais en même temps -sans mauvais jeu de mots- il était très bien intégré au système. Il en était l'incarnation", rappelle Jean-Eric Branaa.

À Versailles, l'état de l'Union?

Autre élément de comparaison, plus global, avec le présidentialisme américain: l'initiative d'Emmanuel Macron de faire un discours devant le Parlement réuni en Congrès, à Versailles. Le déplacement a été très vite perçu comme un pied-de-nez envers son Premier ministre Édouard Philippe, censé faire son discours de politique générale devant l'Assemblée nationale le lendemain. Dépourvue de motif impérieux, cette allocution ressemble à s'y méprendre au discours sur l'état de l'Union que prononce, chaque année, un président des Etats-Unis, pour donner le "la" de sa politique et porter un message symbolique fort.
 
"En surface, oui, il y a clairement matière à assimiler ce discours de Versailles au 'state of the Union address', vieille tradition anglo-saxonne qui permet au chef de l'Etat de dessiner un cap pour l'année à venir. Mais il faut mettre un gros bémol: aux USA, cette allocution est discutée puis amendée derrière par les parlementaires", prévient Jean-Eric Branaa. En effet, le système des "Checks and balances" fait qu'aux Etats-Unis, le Parlement joue un rôle de contre-pouvoir véritable. "Ce à quoi nous allons assister le 3 juillet, c'est un moment où Macron va parler et où les élus vont l'écouter, pas davantage", résume le politologue.

Sous le verni, la mécanique du contrôle

Reste les relations tumultueuses du chef de l'Etat avec la presse. Depuis le 7 mai, Emmanuel Macron met en place un verrouillage total de sa communication. Certains, dont L'Express, s'en sont même plaints. Durant ses deux mandats, Barack Obama a adopté une stratégie similaire, notamment dans le domaine de la sécurité et de la défense.
Selon une longue enquête du Comité pour la protection des journalistes, le président américain qui avait promis davantage de transparence a finalement organisé son propre canal d'informations, soigneusement choisies et mises en scène, verrouillant dans le même temps pour les journalistes l'accès à l'information. Images, flux, notes de blog rédigées par des conseillers... Le tout massivement diffusé via les réseaux sociaux, permettant à la Maison Blanche de couper l'herbe sous le pied des rédactions, tout en maîtrisant le narratif du pouvoir. Une pratique assumée et sur laquelle Barack Obama s'est permis de faire une boutade, proposant aux journalistes chargés de la présidence de se renseigner sur une information en visitant le site officiel de la Maison Blanche.

Des journalistes pas en odeur de sainteté

Un président qui fuit les journalistes politiques, refuse les rencontres informelles, esquive les questions à l'improviste, contrôle les relations entre ses conseillers et la presse, charge un seul photographe, Pete de Souza, de son hagiographie alors que les photographes d'agence se voient exclus d'événements ... Voilà les coulisses de la Maison Blanche si "cool" époque Barack Obama, comme le rapportait un journaliste de l'AFP à Washington.
Qui ressemblent à s'y méprendre à celles de l'Elysée sauce Macron-Jupiter. Le chef de l'Etat refuse le "off", n'a toujours pas donné d'interview sur sa politique à un média, quasi deux mois après son élection et demande à son entourage de parler le moins possible à la presse. Quant aux conseillers, ils sont priés de faire des notes mais d'éviter tout contact avec la presse.
"Macron éprouve globalement de l'indifférence pour les journalistes politiques", expliquait Aquilino Morelle, ex-conseiller élyséen, à M le Magazine au mois de mai. Si ce n'est plus... Un de ses conseillers a expliqué au Monde que s'il abandonnait le rite de l'interview du 14-Juillet, c'est parce que "la pensée complexe" du président se prête mal au jeu des questions-réponses. Pas si loin d'Obama là encore, qui avec son équipe "expriment ouvertement leur mépris pour le quatrième pouvoir", expliquait le correspondant de l'AFP à Washington. Les Français, en tout cas, approuvent la méthode adoptée par Macron: ils sont 62% à juger favorablement sa communication.
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  Images proprettes et communication verrouillée: Macron dans les pas d'Obama