vendredi 10 octobre 2014

Superbe paysage et quelle musique...à voir et à écouter absolument: Destination Népal, Katmandou

Merci Olivier Pointeau.
J'ai bien aimé cette musique en pensant à quelqu'un qui est actuellement à Katmandou.
Voilà ses nouvelles:

Hello a tous,
Je suis en plein milieu de mon trek.
Dans une auberge ou il y a du wifi.
Altitude de départ il y a 3 jours : 820m
Altitude du village de Chame ou je suis : 2710m
56km de parcouru dont un premier sommet a 2750m
Demain et les 3 prochains jours, on monte avec une escale de 2 jours a 3500m pour l'aclimatation puis le plus haut passage a 5416m Thorong Pass.
Après ce sera que de la descente avant de prendre un petit avion pour Pokhara - puis bus vers Katmandou.

Voilà pour les news, il commence à faire frais et on a eu un peu de plus sur la fin de ce jour. ( il est 16h27 et il fait nuit noir dans 1h30.
On se couché ts les soir vers 20h30 pour partir tôt.

Bisous à tous
Daniel


J'espère qu'il apprécie cette chanson.
Merci à tous.
Caroline Thanh Hương

Kính mời quý anh chị thưởng thức nhạc Rock và theo doỉ tin tức leo núi của Daniel.



 
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Vallée de Katmandou - Berceau du Népal, la vallée de Katmandou compte trois villes majeures, Katmandou, Patan et Bhaktapur, ainsi que plusieurs agglomérations et petits villages. Habité par plus d'un million et demi d'habitants, c'est un espace plus ou moins urbanisé où s'entremêlent traditions fortement enracinées, mythes fabuleux de l'Himalaya tout proche et modernité parfois mal assumée. Katmandou, la capitale, est une ville pauvre affectée de plusieurs maux : insalubrité de l'eau potable, coupures de courant, vétusté de nombreux bâtiments, pollution de l'air... Malgré tout, cette ville charme ses visiteurs, à cause bien sûr de l'hospitalité de sa population, mais aussi parce qu'elle s'accroche obstinément à son passé.
Katmandou
Pour qui n'a jamais mis les pieds au Népal, le choc est brutal. Des rues étroites où piétons, rickshaws, véhicules et motocyclettes se disputent l'espace en douceur dans un concert de klaxons et de clochettes. Une foule bigarrée qui va et vient dans un brouhaha incessant. Des maisons vétustes accrochées les unes aux autres entourées de ruelles sombres et humides où l'on ne peut circuler qu'à pied. Des vaches « sacrées » déambulant dans la ville et les bouses laissées dans leur sillage. Des amoncellements d'ordures à ciel ouvert. Des fils électriques courant en désordre le long des bâtiments donnant l'impression que toutes les installations sont temporaires. Quel délabrement !
Thamel
Thamel est le quartier où se regroupent les touristes. C'est ici que les alpinistes et les trekkers établissent leur quartier général durant leur bref séjour à Katmandou. Hôtels, pensions, guest houses, restaurants, pâtisseries, librairies, cafés internet, agences de trekking, boutiques de toutes sortes, matériel pour la montagne, souvenirs tourisques... bref, on y trouve de tout. En prime, des commerçants suppliants toujours disposés à négocier avec les clients hésitants. Le quartier est surpeuplé. On a peine à y circuler. Quel capharnaüm !
Durbar Square
Depuis Thamel, des rues étroites bondées de Népalais et de touristes conduisent à Durbar Square, le coeur du vieux Katmandou. Cette grande place plonge le visiteur dans l'histoire de la cité. Ancien palais royal Hanuman Dhoka gardé par le dieu-singe Hanuman. Kumari Bahal, maison de la déesse vivante Kumari. Statue de Kala Bhairab, le dieu féroce combattant les démons. Kasthamandap, vieux pavillon de bois duquel dériverait le nom de la cité. Temples consacrés à Shiva le dieu le plus vénéré du Népal, à Taleju la déesse tutélaire de la famille royale, à Krishna le dieu enjoué, à Ganesh le dieu à tête d'éléphant. Toutes ces divinités, et combien d'autres, semblent veiller sur la cité. Les Népalais viennent les honorer tour à tour puis s'arrêtent aux marchés à Asan Tole ou Indra Chowk, les carrefours les plus achalandés de la ville, qui ont néanmoins un petit air villageois. Au fil de la promenade, on se laisse tranquillement apprivoiser.

Bhaktapur
Des trois anciennes cités royales de la vallée, Bhaktapur est celle qui a le mieux conservé son aspect médiéval. C'est une ville habitée en grande majorité par des Newars principalement hindouistes. Ses quartiers d'habitation sont constitués de hautes maisons en briques rouges percées de fenêtres en bois adroitement sculptées. La circulation automobile y est restreinte. Les places et les rues bourdonnent d'activités : fabrication et séchage au soleil des poteries de toutes formes et de toutes tailles, teinture des écheveaux de laine, lessive à la main aux fontaines, nettoyage et séchage du riz et du blé au temps des récoltes.
Malgré sa densité de population, Bhaktapur ressemble à un grand village. À une vingtaine de minutes de marche à peine des quartiers d'habitation, la cité étend ses immenses terres fertiles qui grouillent de vie aux temps des semailles et des récoltes. Elle prend alors des airs de campagne.
Bhaktapur recèle de places et de monuments historiques de grande valeur artistique. Le Durbar Square, cœur de la cité, étale son vieux palais royal en briques rouges égayé de 55 fenêtres en bois sculpté, ses nombreux temples aux multiples toits de tuiles et la fameuse Sun Dhoka, une porte dorée finement décorée de bas-reliefs. Peut-être, l'œuvre d'art la plus achevée de la vallée. Durbar Square de Bhaktapur  Photo
Sur Taumadhi Tole, un place adjacente au Durbar Square, s'élève le temple Nyatapola, coiffé de ses cinq toits superposés. Consacré à Siddhi Lakshmi, la déesse protectrice de la cité, ce temple est sans conteste, le plus beau et le plus impressionnant de tous. Au sud-ouest de Taumadhi Tole, Potter's Square mérite aussi le détour. Dans les échoppes entourant l'esplanade, les potiers fabriquent pots et vases qu'ils font sécher sur la place.
Temple Nyatapola Bhaktapur  Photo
Plus au sud, on rejoint les berges de la rivière Hanumante qui abritent les ghats de crémation. Ram Ghat, Chuping Ghat et Hanuman Ghat méritent une visite. En remontant vers le nord depuis Hanuman Ghat, on débouche sur Tachupal Tole, le centre historique de Bhaktapur. La vaste esplanade a pour principal point d'intérêt le temple de Dattatreya abritant une divinité vénérée autant par les vishnouites que les shivaïtes.
Patan
Située au sud de Katmandou, Patan, qu'on appelait jadis Lalitpur, la Belle Ville, est considérée comme le berceau des arts et de l'architecture newar qui ont marqué de leurs empreintes toute la vallée. Comme Bhaktapur, elle a mieux conservé son héritage culturel que la capitale. Plusieurs artisans y perpétuent la tradition de la ferronnerie et de l'orfèvrerie. La ville compte plus de 50 temples majeurs. De nombreux stupas, chaytyas et bahals (anciens monastères bouddhistes) attestent que Patan est resté un bastion de Newars bouddhistes.
Durbar Square - Patan
Durbar Square de Patan
Temples et palais
sur l'une des grandes places de Patan
Les quatre stupas, érigés aux quatre points cardinaux, délimitaient à l'origine la cité. Situé au cœur de la ville, le Durbar Square, moins imposant que celui de Katmandou, n'en demeure pas moins l'une des plus belles places royales de la vallée. Cette place, fort animée, rassemble autour de l'ancien palais royal et de ses cours intérieurs (Sundari Chowk, Mul Chowk et Keshab Narayan Chowk), quantité de statues et de nombreux sanctuaires et temples à toits multiples superposés représentatifs de l'architecture newar. Le Sundari Chowk abrite en outre le Tusha Hiti, un bassin qui servait aux bains rituels de la famille royale, lequel est considéré comme un chef-d'œuvre de l'architecture de pierre. Le Keshab Narayan Chowk loge aujourd'hui le réputé musée de Patan, un incontournable pour mieux comprendre les cultures bouddhistes et hindouistes, et plus généralement les cultures de l'Himalaya. En face de ce vaste ensemble palatin, les temples de Krishna, de Hari Shanker, de Char Narayan et l'imposant temple de Bhimsen méritent qu'on s'y arrête. Temple Krishna Mandir  Photo
En s'égarant dans les rues adjacentes, on pénètre dans l'intimité des quartiers newars. Les hautes maisons regroupées autour de cours intérieures, auxquelles on accède par des porches et des passages étroits, forment de véritables labyrinthes, lesquels constituent le cadre de vie de la communauté newar.
Au nord du square, le monastère bouddhiste Kwa Bahal (Golden Temple), le lieu de culte bouddhiste le plus fréquenté de la ville, ainsi que le temple de Kumbeshwar, l'un des deux temples à cinq toits superposés de la vallée, méritent le détour. Au sud du Square se trouve le célèbre temple de Machhendranath, l'un des temples les plus vénérés de Patan. Dédié au populaire dieu de la pluie et de l'abondance, Rato Machhendranath, le culte voué à cette divinité donne lieu au plus grand festival religieux de Patan, alors que son effigie est promenée pendant plusieurs jours sur un char à travers les rues de la ville juste avant la mousson.
Aux limites sud-ouest de Patan, Jawalakhel regroupe le plus grand nombre de réfugiés tibétains de la vallée. Ce quartier est l'un des principaux centres d'artisanat tibétain de la vallée.
La vallée de Katmandou
En deux ou trois jours, on peut visiter les plus importants sites de la vallée. Une semaine permet d'aller beaucoup plus loin. Blottis au creux de la vallée de Katmandou ou perchés sur les crêtes qui l'entourent, plusieurs villes, bourgs et villages méritent une visite. Les uns pour leurs magnifiques vues panoramiques sur la chaîne de l'Himalaya et leurs superbes cultures étagées à flanc de colline. Les autres pour les nombreux temples et sanctuaires célèbres qu'ils abritent. D'autres encore pour l'atmosphère paisible de la vie paysanne contrastant avec l'agitation de la capitale. Les guides de voyage parcourus sont unanimes. Les villages de la vallée ont su, dans l'ensemble, préserver le style de vie newar traditionnel.
Ce qui étonne dans la vallée, c'est que contrairement à chez nous, où les oeuvres témoignant des arts du passé sont exposées dans des musées aseptisés, là-bas, ils sont lieux de vie. On flâne sur les gradins des temples plusieurs fois centenaires en observant l'animation alentour sous la bienveillante protection des divinités. On y bât le riz au temps des récoltes. On applique la tika sur les vieilles statues de Shiva, Vishnu, Ganesh et Hanuman à l'heure de la puja. Portant certes les marques de l'usure, les joyaux culturels des temps anciens sont associés au quotidien et à la vie collective des habitants de la vallée.
Comment ne pas s'émerveiller de ce mode de vie solidement enraciné et sans artifice ? Malgré les infrastructures urbaines déficientes, la pollution, le délabrement des bâtiments, les coupures de courant, la cacophonie des klaxons, l'aura de Katmandou reste étonnamment magique.

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