samedi 31 janvier 2015

Sexy Man... mannequin homme défilé sans pantalon, la mode vient des USA/ ATTENTION IMAGES DÉNUDÉES





Incroyable mais vrai... la mode de

PHOTOS. Fashion Week: le défilé sans pantalon (et sans caleçon) de Rick Owens

 

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MODE - Une conception originale de l'hiver. Jeudi 22 janvier, lors du défilé de Rick Owens, les observateurs ont pu noter l'apparition sur le podium de mannequins sans pantalon ni caleçon.
Le deuxième jour des défilés parisiens de la mode masculine automne/hiver 2015 a été marqué par cette intimité furtivement et volontairement dévoilée par le créateur américain, parangon provocateur des looks grunge post-apocalyptique.
ATTENTION IMAGES DÉNUDÉES
"Voilà comment devraient s'habiller les mecs l'hiver prochain."

Rick Owens a exhibé une partie de son vestiaire qui s'articule souvent autour du beige, du noir et surtout du cuir. En plus de quelques pénis, pardessus croisés à larges revers côtoyaient manteaux matelassés et tuniques déstructurées.

"Cette saison, les hommes porteront... #libéronslepénis

Des tenues commentées par la presse spécialisée: William Van Meter, journaliste au New York Magazine, décrit le défilé comme une messe: "certaines créations avaient une large ouverture révélant les attributs des mannequins, accentuant l'aspect religieux de l'événement. Ce n'était pas fait avec mauvais goût mais de manière plus mystérieuse, comme si des dieux de la fertilité avaient pris possession des lieux."Le pénis, nouvel accessoire de mode ? Non, les gars.                                                                        


Rick Owens a réussi son coup. En dévoilant les parties intimes de ses mannequins lors de la fashion week automne-hiver 2015-2016, le créateur s’est attiré les faveurs – plus que les foudres – du doux monde de la mode. Certaines personnes faciles à convaincre se sont même emparées de l’audace pour la transformer en tendance. À celles-ci on a envie de dire une chose : NON. Rappel des faits : alors qu’il était en train d’imaginer ce que serait sa collection homme pour l’hiver prochain, Rick Owens s’est laissé envahir par son besoin de liberté. Liberté d’expression (c’est à la mode), liberté de création, liberté d’exhibition des parties. Intimes, les parties, si tant est que l’adjectif implique que quiconque peut apprécier la rondeur des unes et la longueur de l’autre. Pas de dessin.

 #freethepenis

Défiant toute définition pré-existante du mot « intimité », Rick Owens a osé. Emportés par l’audace de leur Pygmalion, ses mannequins ont défilé, tranquilles, affublés de tuniques déstructurées et déchirées là où il faut. Une façon pour le créateur de s’amuser avec la provoc’, et pour ses cobayes d’autoriser le public à s’extasier sur leur pénis et les soeurs jumelles qui vont avec. Il aurait pu, le bien (re)nommé « Dick Owens », demander aux hommes de son défilé d’enfiler des slips/caleçons/coquilles/feuilles de vigne pour cacher ces sexes que beaucoup ne sauraient voir. Mais non. Pourquoi ? Parce qu’il fait bon mettre en avant « la virilité primitive et l’essence de la masculinité » et que « c’est très puissant. Peu de gens peuvent se le permettre. Je veux dire, on vit dans un monde hétéro. Et je crois que ça dit aussi quelque chose sur l’indépendance. ». Soit. Qui dit mode dit art, qui dit art dit peu importe les limites de la bienséance pourvu qu’il y ait du sens. Le problème ne va pas chercher sa source dans l’audace pubarde – plus qu’artistique ? – de Rick Owens. Il l’a plutôt trouvée dans la récupération des médias (mea culpa) et plus étonnant, des créateurs de tendance

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