Caroline Thanh Hương

dimanche 17 mai 2015

Coi mau trước khi bị kéo xuống/ Phóng sự về kỷ nghệ may hàng hiệu ở nước nghèo/ #MonEnvoyéSpécial : "Textile, la colère des petites mains"


Những ai sống ở những nước có bảo hiểm về người về hàng hoá thì tự nhiên món hàng khi trưng bày bán, chúng ta phải trả đúng giá tiền của những đồ vật chúng ta mua về,

Nếu nhìn về phương diện công ăn, việc làm, chúng ta mua hàng quốc nội do người dân trong nước mình cư ngụ thì chúng ta bảo vệ đời sống kinh tế cho gia đình chúng ta va ̀tiền hưu, tiền già khi chúng ta đến tuổi ngưng làm việc.

Những việc mua bán hàng hoá đến từ những nước không có bảo hiểm nhân công và hàng hoá, tự nhiên mặt hàng sản xuất sẽ rẻ hơn, nhưng chúng ta cũng tự mình từ chối mua hàng ở những nước mình sản xuất và những hãng xưởng này từ từ sẽ biến mất và đời sau của chúng ta sẽ ra sao ?

Caroline Thanh Hương


Nhấn vào đường dẫn bên dưới để xem phóng sự.
http://www.francetvinfo.fr/replay-magazine/france-2/mon-envoye-special/monenvoyespecial-du-samedi-16-mai-2015_898893.html







À Dacca, la capitale du Bangladesh, le Rana Plaza n’est aujourd’hui plus qu’un champ de ruines. Cet immeuble, haut de neuf étages, s’est effondré le 24 avril 2013, ensevelissant plus de 1 100 ouvriers qui travaillaient pour des grandes marques de prêt-à-porter. Nos journalistes Sophie Bonnet et Vincent Reynaud sont retournés sur place, pour savoir si l’industrie textile avait tiré les leçons de ce drame. Leur reportage a été sélectionné par l’acteur et réalisateur Francis Perrin, qui explique son choix à Guilaine Chenu et Françoise Joly en fin d’émission.
Deux ans jour pour jour après la catastrophe, 2 000 rescapés de l’effondrement du Rana Plaza se sont réunis à Dacca. Ils protestaient contre les indemnisations dérisoires reçues par les familles de victimes, environ 25 millions d’euros sur les 40 millions promis. Si les ouvriers bangladais du textile ont obtenu une revalorisation de leurs salaires, passés de 30 à 53 euros par mois, leurs conditions de travail ne se sont pas améliorées. La plupart des usines restent vétustes et dépourvues des normes élémentaires de sécurité.

Mobilisation des téléspectateurs

Dans les décombres du Rana Plaza, on trouve encore les étiquettes des vêtements de grandes marques occidentales. Sous le feu des critiques, 150 d’entre elles ont signé un accord sur la sécurité des usines textile au Bangladesh, prévoyant notamment l’inspection régulière des ateliers. Sur place, pourtant, rien ne semble avoir changé. Notre équipe a pénétré, en caméra cachée, dans les usines de sous-traitants de certaines grandes enseignes. Comme le confie le contremaître d’une usine vétuste, “les marques, elles ne viennent pas ici”.
Pour continuer à produire à bas coût, plusieurs marques ont décidé de délocaliser leur production vers d’autres pays, encore moins regardants sur les normes de sécurité. Le Cambodge semble ainsi le nouvel eldorado de l’industrie textile. Dans l’un des villages du pays, nous avons rencontré Thaï, 16 ans, contraint d'abandonner l’école pour travailler dans une usine textile. Le soir, à son retour de l’atelier, il déclame des poèmes sur son espoir d’étudier à nouveau un jour. C’est chose faite grâce à la mobilisation de plusieurs centaines de téléspectateurs lors de la première diffusion du reportage, en avril 2014.
Retrouvez en fin d’émission l’entretien de Guilaine Chenu et Françoise Joly avec Francis Perrin. Le réalisateur et comédien explique ce qui l’a ému dans ce reportage sur les petites mains du textile. Prenez à votre tour les commandes du prochain #MonEnvoyéSpécial : votez pour le reportage que vous voulez voir à l’antenne samedi 23 mai. Et, via Twitter @EnvoyeSpecial et notre page Facebook, posez-nous des questions sur le reportage que vous avez retenu. Nous vous répondrons à la fin de l’émission !
Caroline Thanh Huong à dimanche, mai 17, 2015
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