vendredi 17 mars 2017

Sai Lầm thật phí tiền.

Một sai lầm đáng tiếc và tốn tiền.
Kính mời quý anh chị đọc bản tin bằng tiếng pháp.
Caroline Thanh Hương

Un allié des États-Unis aurait tiré un missile Patriot contre un drone vendu 200 dollars


On peut toujours écraser une mouche avec un rouleau-compresseur si on a tendance à se compliquer inutilement l’existence. Ou bien encore, si l’on a les moyens, détruire un drone de type quadricopter, vendu 200 dollars dans le commerce, avec une batterie de défense aérienne Patriot, dont un missile coûte 3 millions de dollars l’unité.
Et pourtant, c’est ce qu’un allié des États-Unis a fait récemment, à en croire l’anecdote racontée par le général David Perkins, de l’US Army, lors d’une conférence donnée à l’occasion du forum AUSA 2017, organisé à Huntsville (Alabama).
« Lorsques nous avons commencé à être confrontés à un ennemu utilisé des systèmes aériens sans pilote, d’instinct, on s’est dit que c’était un problème de défense aérienne », a raconté le général Perkins [à 15 mn sur la vidéo ci-dessus]. Et d’ajouter : « Nous avons un allié très proche de nous qui a été aux prises avec un adversaire qui utilisait des petits drones de type quadcopter. Et il en a abattu un avec un missile Patriot. »
« Ce quadcopter, qui coûte 200 dollars sur Amazon.com n’avait pas une chance contre un missile Patriot », a continué le général Perkins. « En revanche, a-t-il continué, je ne suis pas sûr que le rapport économique soit à son avantage. En fait, si je suis l’ennemi, je me dis : ‘Hey, je vais juste aller sur Ebay pour acheter le plus grand nombre de quadcopters que je peux et faire tirer tous les missiles Patriot' ».
Puis, le général Perkins a ensuite expliqué qu’il y avait évidemment d’autres contre-mesures plus « rentables », à différents niveaux de commandement, pour contrer ces drones. Comme par exemple les moyens de guerre électronique.
Cela étant, l’on peut se demander si le général Perkins n’a pas forcé le trait étant donné que le radar d’un système Patriot, conçu pour repérer des missiles, ne serait pas en mesure de détecter une cible aussi réduite qu’un drone de loisir. D’ailleurs, c’est ce qu’a souligné Justin Bronk, un chercheur du Royal United Services Institute, au Royaume-Uni.
Selon ce dernier, le général Perkins a sans doute exagéré pour les besoins de sa démonstration. Et d’estimer qu’il a certainement voulu illustrer le problème des menaces posées par des technologies civiles qui, peu coûteuses et très accessibles, peuvent être détournées pour des actions hostiles. Ce qui prend au dépourvu les armées, lesquelles sont dotées de matériels haut de gamme pour des conflits interétatiques.

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