vendredi 23 juin 2017

Ngựa non háu đá.

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Caroline Thanh Hương



© Reuters 
Emmanuel Macron ne fait plus du départ de Bachar el-Assad un préalable à toute discussion en Syrie. Le président français justifie cette position par le fait qu'il n'existe pas selon lui de "successeur légitime" au président syrien. Une petite phrase qui a…
Emmanuel Macron ne fait plus du départ de Bachar el-Assad un préalable à toute discussion en Syrie. Le président français justifie cette position par le fait qu'il n'existe pas selon lui de "successeur légitime" au président syrien. Une petite phrase qui a choqué.
"L'époque où Macron était le leader moral du monde libre a pris fin assez rapidement, n'est-ce pas?" Cette petite phrase, lâchée sur Twitter par Kyle Orton chercheur au Centre for the Response to Radicalisation and Terrorism, basé à Londres, résume le désarroi qui demeure après les propos tenus par Emmanuel Macron sur la Syrie dans un entretien accordé jeudi à huit quotidiens européens. "Je n'ai pas énoncé que la destitution de Bachar était un préalable à tout. Car personne ne m'a présenté son successeur légitime!", déclare en effet le président français.
Priorité numéro un : lutter contre les terroristes
Sur les réseaux sociaux, chercheurs et internautes ont souvent interprété cette phrase comme un blanc-seing accordé à Bachar el-Assad pour, sinon qu'il se maintienne au pouvoir, du moins qu'il participe à la transition politique en Syrie. Cette idée n'est pourtant pas nouvelle dans la diplomatie française. Si pendant longtemps, Paris a renvoyé dos à dos terroristes de l'Etat islamique et Bachar el-Assad, la France avait légèrement infléchi sa position après les attentats de novembre 2015, faisant de la lutte contre le terrorisme une priorité. Le ministre des Affaires étrangères de l'époque, Laurent Fabius, avait ainsi évoqué dès fin 2015 la possibilité d'une transition politique en présence de Bachar el-Assad. Mais la France répétait également que le président syrien ne pouvait "représenter l'avenir" d'un pays ravagé par six ans d'un conflit au bilan terrifiant - plus de 320.000 morts et des millions de réfugiés.
Emmanuel Macron le reconnaît d'ailleurs lui-même : il s'agit d'un "aggiornamento" – une mise à jour – de sa politique dans ce dossier complexe. "Nous devons construire la sortie de Bachar el-Assad dans une transition vers un nouveau régime", disait-il en effet durant la campagne électorale. Désormais Président, il fait de la lutte contre le terrorisme sa priorité. Un argumentaire que l'on pouvait par exemple retrouver chez un François Fillon, qui justifiait d'ailleurs ainsi un dialogue avec Bachar el-Assad et un rapprochement avec Moscou.
"Honte à la France" dit l'opposition syrienne
Or, c'est ce que dit aujourd'hui Emmanuel Macron. "Mes lignes sont claires (…) Un : la lutte absolue contre tous les groupes terroristes. Ce sont eux, nos ennemis. Nous avons besoin de la coopération de tous pour les éradiqueR, en particulier de la Russie", déclare-t-il, soulignant les discussions constructives avec Vladimir Poutine lors de son passage à Paris fin mai. On est loin des propos qu'il tenait il y a à peine quelques mois, quand il accusait le Kremlin de complicité de "crimes de guerre" lors de la reprise d'Alep. Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, était d'ailleurs à Moscou mardi.
Un revirement qui a provoqué le désarroi de l'opposition syrienne. "Ces déclarations sont surprenantes, compte tenu que la France faisait partie des quatre principaux pays réclamant le départ de 'Bachar le Chimique', a ainsi écrit sur Twitter l'une de ses figures, Khaled Khoja. Même son de cloche du côté d'Ahmed Ramadan, également membre de l'opposition : "Honte à la France, dont le dirigeant Emmanuel Macron ne considère pas Bachar comme son ennemi ou l'ennemi de l'humanité."
Le chercheur français Bruno Tertrais souligne, lui, l'incompréhension suscitée par cet "aggiornamento".

La résolution politique du conflit au second plan?
La deuxième partie de la phrase prononcée par Emmanuel Macron dans cet entretien est également surprenante. Comme dit plus haut, il a déclaré : "Personne ne m'a présenté son successeur légitime." Qu'a voulu dire exactement Emmanuel Macron en parlant de "successeur légitime"? Cela signifie-t-il que le président français ne considère pas la mise en place d'un processus politique, et donc la tenue d'élections libres et démocratiques, comme une étape première et indispensable à toute résolution du conflit?
Difficile de répondre à cette question. Mais une chose paraît certaine : le règlement politique du conflit n'apparaît plus comme étant au cœur de la doctrine française, mais davantage comme un corollaire. Si le président français affirme qu'"il faut une feuille de route diplomatique et politique", il ne s'attarde pas sur le sujet et ne cite jamais le rôle que pourrait avoir l'ONU dans ce processus, dont une résolution adoptée en 2015 constituait jusqu'à présent la référence pour un règlement du conflit.
"Le changement de ligne est clair", analyse une source diplomatique citée par l'AFP, avant d'ajouter : "Ça fait des années qu'on dit qu'Assad doit partir et ça n'a rien donné. Diplomatiquement, rien n'avance, Genève [lieu des négociations inter-syriennes, Ndlr] ne sert pas à grand-chose... On ne peut pas continuer comme ça".
Les lignes rouges d'Emmanuel Macron : suffisant?
Emmanuel Macron justifie cette politique pragmatique – realpolitik disent déjà certains – par le fait que la priorité absolue est d'éviter d'avoir "un Etat failli" en Syrie. "Je ne veux pas d'un Etat failli", insiste-t-il, évoquant les exemples irakien et libyen. "La démocratie ne se fait pas de l'extérieur, sans tenir compte des peuples. La France n'a pas participé à la guerre en Irak, et elle a eu raison. Et elle s'est trompée en faisant la guerre de cette façon en Libye", dit-il encore. En agissant ainsi, le Président espère aussi replacer la France dans le jeu, en profitant notamment de l'absence de visibilité américaine.
Pour rassurer, Emmanuel Macron a toutefois rappelé ses deux lignes rouges, déjà énoncées au côté de Vladimir Poutine à Versailles : "les armes chimiques et l'accès humanitaire", sur lesquelles il affirme qu'il sera "intraitable". Il a d'ailleurs réaffirmé que la France procéderait à des frappes si le régime syrien venait à utiliser des armes chimiques. Sur l'accès humanitaire, et son non-respect, le chef de l'Etat n'a en revanche rien dit sur la manière dont il entendait le faire respecter. Ce qui à l'heure du bilan de cette nouvelle position française dans le dossier syrien parait un peu léger.

nguồn, source de
Syrie : la nouvelle position d'Emmanuel Macron crée une polémique

Macron prévient que la France pourra frapper seule en Syrie
BFMTV21 juin 2017
En cas d'utilisation avérée d'armes chimiques par le régime syrien, la France pourra procéder à des frappes pour détruire les stocks, assure le président français dans une interview accordée à plusieurs médias européens.
Plus
Un peu plus d'un mois après son élection à la présidence de la République, Emmanuel Macron a donné son premier entretien à une série de journaux européens dont Le Figaro. Il y expose les grands principes de sa politique étrangère, et s'exprime notamment sur la guerre en Syrie.
Alors que son prédécesseur, François Hollande, avait longtemps fait du départ de Bachar al-Assad une condition préalable à la résolution du conflit syrien, le nouveau président de la République présente une vision plus nuancée.  
"Le vrai aggiornamento que j'ai fait sur ce sujet, c'est que je n'ai pas énoncé que la destitution de Bachar el-Assad était un préalable à tout. Car personne ne m'a présenté son successeur légitime!", indique-t-il dans cet entretien.
Pour Emmanuel Macron, la priorité, c'est bien la stabilité du pays. "Avec moi, ce sera la fin d'une forme de néoconservatisme importée en France depuis dix ans", prévient-il. 
"La démocratie ne se fait pas depuis l'extérieur à l'insu des peuples. La France n'a pas participé à la guerre en Irak et elle a eu raison. Et elle a eu tort de faire la guerre de cette manière en Libye. Quel fut le résultat de ces interventions? Des États faillis dans lesquels prospèrent les groupes terroristes. Je ne veux pas de cela en Syrie", explique-t-il.
Les armes chimiques, une ligne rouge à ne pas franchir
Si François Hollande envisageait des frappes...
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295 réactions
Principales réactions
  • J
Joy
Joy
hier
encore un va-t-en-guerre, la Syrie n'est pas un problème français
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  • g
géronimo
géronimo
hier
Qu'il est con ce type, occupes toi des français et laisse la syrie tranquille, ocuupes toi des migrants, occupe toi de l'insécurité, occupes toi du chomage et laisse la syrie tranquille macrotte
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  • Z
Zoubir
Zoubir
hier
Quel minable : il cherche juste inciter les rebelles faire un nouvel attentat chimique, en leur promettant qu'il fera porter la responsabilit Damas.C'est un bon calcul de dire que l'aviation franaise frappera "seule" le lendemain du jour o les Russes viennent de dcrter que la Syrie l'Ouest de l'Euphrate est une zone d'interdiction et qu'ils accrocheront systmatiquement tout objet volant, quelle que soit la nationalit, et qu'ils le considreront comme ennemi.Oh mais bien sr, il dlivrera une lgion d'honneur posthume au pauvre #$%$ qu'il aura dessein envoy se faire abattre par les S400. Et en prime, un bisou de mm Brigitte la veuve.
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  • B
Bri
Bri
hier
Il ne met pas longtemps à montrer sa VERITABLE personnalité .
IL est fou
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  • d
dissident
dissident
hier
Mais de quoi va-t-il s'occuper? Encore un mec, ce n'est pas une surprise puisqu'il est lui aussi un pion du système, qui va saborder la France notamment en lui occasionnant des dépenses monstrueuses pour des intérêts étrangers. Voilà ce qui arrive quand les Français, encore une fois, mettent au pouvoir un type qui est à la solde des banques, de l'oligarchie US et des multinationales. Si son quinquennat part sur de telles bases l'augmentation de la csg ne va pas suffire, les Français vont finir à poil. Il est bien le fils spirituel du mollusque. Ainsi le programme de micron se précise, guerres, venue de millions d'immigrés, disparition du code du travail, augmentation importante des impôts, etc... Ce n'est pas le genre de décisions qui vont profiter aux Français, on peut le dire avec certitude, mais alors à qui cela profite-t-il,hein?
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  • Z
Zip
Zip
hier
Les Russes seraient peut etre moins timide pour répondre et couler notre porte ,avions.. c'est pas si dur que ça c'est même simple vue les règles d'engagements ou nous sommes bien souvent pieds et poings liés et poutine le sait il en a même parlé, alors macron garde tes billes a la maisons et arrête de faire le méchant, nous n'en avons plus les moyens.
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  • B
Brandon
Brandon
hier
c'est suicidaire de partir a la guerre quand les caisses sont vides
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  • M
Mirage 2012
Mirage 2012
hier
il est fou ce mec
va voir ta veille elle va te calmer
et reviens quand tu sera un homme
pauvre gamin
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  • p
petition
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hier
Occupez vous de la France , et il y a beaucoup a faire, vous ne pouvez pas etre juge , parti, et bourreau , on n accuse pas sans enquete , sans proces , c est du COLONIALISME
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9019
  • p
petition
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hier
Macron vous n etes pas Dieu, on attend toujours les preuves de l implication du regime dans l attaque de khan sheikoun , ayrault devait nous les montrer on attend toujours ,
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  • Et de quel droit on attaquerait un état souverain ? Si en plus c'est pour se louper et tuer des soldats russes et se mettre la Russie à dos, ce Macron est un vrai danger pour notre pays.
  • « Des États faillis dans lesquels prospèrent les groupes terroristes. Je ne veux pas de cela en Syrie" » Oui mais occupes toi d’abord de la France, avant que les français ne reprennent le maquis…..
  • Mais quelle bonne idée!
    S'il commençait plutôt par remettre de l'ordre dans les cités, ce fils de ....?
  • Dramatique !
    La France est sans de dessus dessous..mais sa seule préoccupation est de se positionner sur la scène internationale en envisageant d'intervenir - si la ligne rouge est franchie - dans ce conflit insoluble qu'est la SYRIE.
    Un ego démesuré et une irresponsabilité certaine.
  • ha ha et il va faire quoi ? occupe toi de la france et des français, des retraites que tu vas toi aussi ponctionner. on a rien a faire en syrie. nous sommes dans la complete illégalité.la syrie n'a pas déclaré la guerre a la france ni a personne d'ailleurs.
  • Il ferait bien de s'occuper de Mayotte, occupée de jour en jour par les comoriens musulmans et c'est la guerre civile qui s'installe. Encore une très grave erreur de M Sarkosy.
  • Un autre valet des américains, va-t-en an guerre , en Syrie, sans aucune raison apparente , mais peu importe, c'est l'Amérique qui décide...
  • Voila a 39 ans, avec encore du lait qui lui sort des narines, il s'apprete a assassiner des dizaines de milliers de civils, car evidemment il ne peut pas bombarder les terroristes que la France et d'autres forment et financent.

    Le but est de detruire ce pays et de reproduire ce qui s'est passe en Lybie et d'amplifier ce phenomene d'invasion de l'europe.

    Et de destabilisation du proche et moyen-orient, chacun joue son role dans la region pour aneantir tous les pays arabes et les renvoyer a l'age de pierre.
  • Eh ben ! On est pas au bout de nos peines !!!!
  • Par contre les meurtres de yemenites , de l allie al saoud , ca ne le derange pas ???? rien ne change avec macron

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