samedi 10 mars 2018

Chuyện cao bồi đấu nhau, ai hơn ai? báo thấy sao nói vậy.

Người ta hay nói, nhà báo nói láo ăn tiền.
Thế thì thế nào gọi là láo, có phải nói láo thì báo bán chạy hơn báo nói sự thật.
Tin đồn thì không được gọi là nói láo, nhưng là nói chưa chính xác vì chưa được chứng minh cho nó trở thành chính đáng.
Và khi tin tức chính xác, có thể được gọi là tin tức có đáng tin cậy hơn không?
Tin đáng tin thì tuỳ ta đứng ở vị trí người hưởng lợi hay người thất thế.
Vì vậy, chúng ta cứ đọc báo, cứ đọc tin chính xác và không chính xác để có những thứ tin để cười một mình vì những lập luận của nhà báo nhé.
Ở cái tuổi mà chuỵên gì gây cho ta nhiều âu lo thì có lẽ không tốt cho sức khoẻ của mình.
Vì vậy, tin chính xác, ta cứ đọc tin không chính xác rồi sẽ không chính xác nữa, ta cũng vẫn đọc, vì dù sao trong bóng tối có ngọn nến vẫn hay hơn đi trong bóng đêm.
Mời quý anh chị đọc tin tức dưới đây và tìm cho mình nụ cười vì chuyện thật buồn cười.
Bài báo này viết tiếng pháp nhưng là tiếng pháp canadien, nên mong quý anh chị cố gắng tự hiểu những lối hành văn lạ.
Caroline Thanh Hương

Les bons Américains et les méchants Russes

Les bons Américains et les méchants Russes
AFP

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Endoctrinés et intoxiqués malgré nous
J’en ai vraiment ras le-pompon de me faire embrigader et enrégimenter dans tout et partout, tant aux niveaux politiques qu’économiques. Aie les amis organisations internationales d’agences de presse occidentales, comme l’Agence France-Presse et l’Associated Press, ça fait soixante ans que vous me remplissez comme une grosse valise! Chu ben tanné. En soixante ans, la ligne idéologique n’a pas changé d’un iota : les bons Américains qui nous protègent d’un bord et les méchants Russes de l’autre bord. Il faut bien se rendre à l’évidence que ces agences de presse sont avant tout des organes de propagande plus que des outils d’information et de sensibilisation qui sont les prémisses au développement d’un esprit critique.
Pour nous « brainwasher » toujours plus, elles sélectionnent soigneusement les pays qu’elles couvrent pour en dire soit du bien ou soit du mal; les dirigeants de pays qu’elles critiquent positivement ou négativement : les experts, les manifestants, les combattants qui sont toujours ceux, selon leur agenda politique, qui se battent supposément pour la liberté, la démocratie, la libre entreprise et contre les tyrans et les dictateurs qui oppriment leur peuple. Et pour clore le tout, on nous présente toujours des photos et des vidéos saisissantes qui viennent « prouver objectivement » leurs affirmations et leurs prétentions. C’est ben de valeur, mais moi je m’embarque plus dans leurs grossières manigances.
Prenons le cas du Myanmar
Et oh les pays occidentaux, au Myanmar, anciennement la Birmanie, il y a 900 000 rohingyas musulmans, qui sont des apatrides sans aucun droit et qui sont victimes de génocide. Des persécutions et des viols sont pratiqués couramment contre des enfants et des femmes qui bien souvent sont vendus comme esclaves au plus offrant et les pays occidentaux ne font absolument rien. Surtout pas de sanctions et d’embargos économiques comme ils le font régulièrement contre la Russie, l’Iran et le Venezuela sous des prétextes futiles pour les justifier. Tiens, l’ONU nous signale que : « Les Royingyas sont victimes de nettoyage ethnique » (Le Journal de Montréal, 9 septembre 2017). Et l’organisme Human Rights Watch dit que : « Myanmar. L’armée a planifié des massacres. » (Le Devoir, 20 décembre 2017). Aie faites quelque chose, ce sont mes sœurs et mes frères que vous massacrez ainsi. Comme disait Gilles Vigneault, « tous les humains sont de ma race ».
Et que font, par exemple, ces hypocrites, les États-Unis et le Canada, si prompts à critiquer l’Iran, la Russie, la Syrie et le Venezuela : « Crise des Rohingyas. Le gouvernement américain veut travailler avec la Birmanie » (Le Journal de Montréal, 9 septembre 2017). Travailler à faire quoi au juste? Travailler à les « shipper » à Guantánamo là où ils ont emprisonné sans procès et torturé des milliers de musulmans. Guantánamo est situé sur l’île de Cuba et appartient à Cuba. Bah les Américains ont le droit d’envahir illégalement d’autres territoires, comme Israël d’ailleurs, et l’Occident ne dit rien et ne fait rien. C’est la politique du deux poids, deux mesures.
Ah oui, le Canada, plus minable que les States, il a fait quoi pour arrêter ces massacres odieux : « Bob Rae (ancien député libéral fédéral) nommé envoyé spécial pour la Birmanie. L’ex-premier ministre ontarien choisi par Ottawa » (Le Journal de Montréal, 24 octobre 2017). Vraiment honteux comme geste. C’est rire en pleine face des Rohingyas musulmans. Je suis vraiment écœuré d’être associé à une telle mascarade en tant que Canadien. Ben oui, Bob va régler le problème.
Idem en Syrie et au Yémen
Le monsieur est aussi ben tanné de se faire dire par les agences de presse occidentales qu’en Syrie les méchants sont les Russes qui appuient le président Bashar al-Assad et les bons sont ceux appuyés par les États-Unis et qui portent des noms vertueux et pompeux comme les Forces démocratiques syriennes, même si elles comprennent des membres Al-Qaïda; les unités de protection du peuple et l’Observatoire syrien des droits de l’Homme, financé par qui et composé par qui? Mystère et boule de gomme baloune! Et, oh, vous pourriez faire preuve d’un peu plus de finesse afin de nous embobiner davantage.
Et Israël
Les States ne veulent pas que la Corée du Nord possède l’arme nucléaire, mais c’est correct qu’Israël et les États-Unis l’aient, eux qui en veulent davantage pour se protéger supposément des Russes et des Chinois : « Les États-Unis envisagent de développer des mini-armes nucléaires. » (Le Journal de Montréal, 17 janvier 2018). Je ne sais pas pour vous, mais moi, les États-Unis avec Donald Trump au pouvoir, me font pas mal plus craindre un conflit miliaire mondial que les Russes, les Chinois et les Coréens du Nord. Trump, un paranoïaque qui s’ignore et qui pense pouvoir contrôler le monde comme dans le bon vieux temps.
Les États-Unis veulent désarmer certains pays et même couper l’aide financière aux Palestiniens, mais octroient une petite aide militaire de rien du tout, chiffrée à seulement 36 milliards $ U.S. à Israël qui se sent toujours menacé par ses voisins et signe un contrat de seulement 100 milliards $ en armements avec ses amis « démocrates » d’Arabie saoudite. Ah oui, l’Arabie saoudite qui a envahi militairement le Yémen afin d’appuyer les dirigeants, pas tout à fait démocratiques, est considérée à cet effet par notre presse occidentale comme les bons et les méchants sont les Houtis que l’on qualifie de « rebelles » et qui luttent pour ravoir leur pays d’avant les années 90’s qui était le Yémen du Sud. Et l’Arabie saoudite qui a sévi contre le Qatar qui ne veut pas se soumettre totalement aux diktats du royaume.
Revenons à Israël
Des gestes illégaux pratiqués à répétition par Israël, mais l’Occident ne fait absolument rien sinon de critiquer sur le bout des lèvres : « Trump reconnaît (illégalement) Jérusalem en tant que capitale d’Israël » et « Israël : 50 ans de colonisation (illégale) en Cisjordanie » (Le Devoir, 7 décembre et 28 septembre 2017). Ah oui, Justin Trudeau a réagi devant ces gestes illégaux posés par les États-Unis et Israël : « Le Canada s’abstient de réprimander les États-Unis (et Israël bien évidemment) » (Le Devoir, 22 décembre). Oupelaye, les Palestiniens protestent avec raison et Trump, le gars qui se prend comme étalon-mesure de la liberté et de la démocratie dans le monde, n’apprécie guère d’être critiqué et hop : « Coup dur pour la Palestine. Les États-Unis ont décidé de geler leur aide à l’ONU pour les réfugiés » (Le Devoir, 17 janvier 2018).
Le Canada plus fringant avec d’autres
Trump insulte les pays africains et Haïti et que fait Justin : « “Pays de merde” : Trudeau refuse (le lâche) de critiquer Trump » (Le Journal de Montréal, 12 janvier 2018). Par contre pour l’Iran : « Ottawa appelle Téhéran à faire respecter les droits démocratiques » (Le Journal de Montréal, 25 janvier 2018). Et afin d’apaiser les craintes d’Israël : « Trudeau discute de l’Iran avec Netanyahou » (Le Journal de Montréal, 25 janvier 2018). Pourquoi Justin discute de l’Iran avec le premier ministre ultra conservateur d’Israël? Et discuter de quoi au juste? Ah oui, j’oubliais l’Iran et les Palestiniens sont les méchants et Israël le bon.
Le Venezuela : bon ou méchant?
Bon, d’après vous, le Venezuela dirigé par le socialiste Nicolas Maduro fait-il partie des bons ou des méchants pour l’Occident, ses agences de « désinformation » et le Canada? « Le Canada impose des sanctions au président du Venezuela » (Radio-Canada, 22 septembre 2017). Pas de sanction toutefois au gouvernement très beaucoup à droite du Brésil qui est bon pour l’Occident même s’il brime sa population et ne reçoit que 4 % d’appui.
Obama et Fox News
Barack Obama a dit : « Ceux qui s’informent avec Fox News vivent sur une autre planète » (Le Journal de Montréal, 13 janvier 2018). Monsieur Obama, pas seulement ceux qui écoutent Fox News, mais tous ceux, y compris vous et moi, qui sont informés et donc « programmés » par les nouvelles émanant d’organismes de presse occidentaux comme l’Agence France-Presse et l’Associated Press. Loin de moi l’idée que c’est parfait en Russie, en Iran, au Venezuela, en Syrie et même à Cuba, mais il y a toujours ben des limites à nous conditionner et à nous farcir la cervelle. Comme disait le poète : « pousse, mais pousse égal ». Et son ami, aussi poète de se son art, de répliquer : « Trop, c’est comme pas assez ». Ça me rappelle quand j’étais tout jeune, il n’y a pas si longtemps que ça, on nous faisait avaler que les Iroquois et les Apaches étaient les méchants parce qu’ils refusaient l’assimilation et que les bons étaient ceux qui se soumettaient aux envahisseurs occidentaux : les Cheyennes, les Hurons, les Mohican, les Algonquins, etc.

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