mercredi 3 janvier 2018

Tiền ta, tiền người, ta làm ta trả cho người tiêu dùm, phải cám ơn ai nhỉ?

Đầu năm 2018, có gì cho túi tiền của dân nước pháp.
Để dành tiền mỗi ngày trở thành thứ xa xí phẩm nên bất cứ ai cũng bị chém đẹp về thuế.
Thuế hiện diện ở bất cứ thứ tiền thu vào nào, và đến tiền hưu của người già từ mức độ trên 1300euros thì cũng phải nhín cho chính phủ xài tiếp dùm.
Với những thay đổi cải cách lần đầu tiên của tân tổng thống và chính phủ mới đã thông qua các dự luật để đi đến kết quả như sau.
Bài trích từ báo chí pháp, nguyên văn, anh chị nào cần đổi qua thứ tiếng mà mình muốn đọc thì tìm ở bên phải của bài post dụng cụ Google thông dịch.
Caroline Thanh Hương

Salaire, impôts, épargne, retraite: ce qui a changé le 1er janvier

Par Aurélie Blondel, publié le , mis à jour le
Hausse de la CSG, baisse des cotisations salariales... Vous n'allez plus reconnaître votre fiche de paie!
Hausse de la CSG, baisse des cotisations salariales... Vous n'allez plus reconnaître votre fiche de paie!
afp.com/PHILIPPE HUGUEN

Qui dit 1er janvier dit nouveautés à la pelle en matière d'argent. Mais cette année est un cru particulier, avec l'entrée en vigueur des premières mesures phares de l'ère Macron.

Avec la CSG qui augmente, les cotisations salariales qui baissent et une présentation harmonisée, vous risquez de ne plus reconnaître votre fiche de paie en 2018. Mais ce n'est pas tout: en ce 1er janvier entrent aussi en vigueur d'autres mesures phares annoncées pendant la campagne présidentielle, comme la transformation de l'ISF et l'instauration de la "flat tax" sur les revenus du capital. Tour d'horizon de ce qui change en cette nouvelle année en matière de taxation, de salaire, de protection sociale et de retraite.
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1. Hausse de la CSG contre baisse des cotisations

S'il n'y a qu'un chiffre à retenir pour 2018, c'est celui-ci: 1,7 point. Soit le niveau de la hausse de CSG (contribution sociale généralisée) à partir du 1er janvier. Quasiment tous les revenus sont concernés. Le taux appliqué aux revenus du travail, comme les salaires, passera ainsi de 7,5% à 9,2%. Le taux normal appliqué aux pensions de retraite passera lui de 6,6% à 8,3%.
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En revanche, le niveau de CSG sur les allocations chômage (quand elles ne sont pas exonérées) et les indemnités journalières versées par la Sécurité sociale ne change pas (6,2%). Tout comme le taux réduit s'appliquant aux retraités dont le revenu fiscal de référence ne dépasse pas certains plafonds (3,8 %). Les pensions des plus modestes, qui sont aujourd'hui exonérées de CSG, le restent en 2018.
Habituellement, qui dit hausse de CSG dit perte de revenus nets. Ce ne sera toutefois pas forcément le cas cette fois. En effet, la mesure est, pour les salaires, plus que compensée par une baisse des cotisations salariales de 2,2 points en janvier 2018. Elle doit être suivie en octobre d'une seconde diminution, de 0,95 point. Indépendants et fonctionnaires profiteront aussi de compensations.

2. + 18 € pour le smic

La ministre du Travail Muriel Pénicaud l'a annoncé mi-décembre: le smic augmentera de 1,24% le 1er janvier. Son montant brut horaire s'élèvera donc à 9,88 €, contre 9,76 € en 2017. Ce qui fera, pour un temps plein 1498,47 € mensuels, contre 1480,27 € aujourd'hui. Soit une hausse d'un peu plus de 18 € brut.
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Couplée à la diminution des cotisations, cette revalorisation du smic engendrera dès janvier 2018 une hausse de salaire net de 20 € pour une personne à temps plein, a expliqué le ministère. Aucun coup de pouce n'a été accordé, cette revalorisation correspond à l'application du calcul automatique qui prend notamment en compte l'inflation hors tabac pour les ménages les plus modestes. Le smic avait augmenté de 0,93 % au 1er janvier 2017.

3. Un lifting pour le bulletin de paie

La fiche de paie ne prendra pas un gramme pendant les fêtes. Mieux, elle sera allégée en janvier, tous les employeurs ayant en 2018 l'obligation d'adopter un nouveau modèle, harmonisé, avec moins de lignes, afin d'en améliorer la lisibilité. Les cotisations seront notamment regroupées par risque couvert - santé, retraite, famille, chômage, et accidents du travail-maladies professionnelles.
Cette obligation était déjà en vigueur dans les entreprises de 300 salariés ou plus depuis le 1er janvier 2017.
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4. 1482 € = un trimestre de retraite

En 2017, on vous attribuait un trimestre de retraite chaque fois que vous engrangiez un revenu (soumis à cotisations) de 1 464 €. En 2018, ce montant passe à 1 482 €. Il est en effet égal à 150 fois le smic horaire. Avoir cotisé sur la base d'un revenu de 5 928 € suffit donc pour valider ses quatre trimestres annuels, le maximum possible, peu importe le nombre de mois réellement travaillés.
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5. Davantage de cotisations retraite pour les fonctionnaires

Au 1er janvier, les cotisations vieillesse prélevées sur les traitements des fonctionnaires augmenteront de 0,27 point, en application de la réforme des retraites de 2010. Le taux passera ainsi de 10,29% à 10,56%. D'autres hausses sont planifiées d'ici à 2020 afin d'aligner progressivement le niveau de prélèvement sur celui des salariés.
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6. La fin des APL pour les propriétaires modestes

Jusqu'ici, un foyer modeste accédant à la propriété pouvait dans certains cas toucher mensuellement une APL, aide personnalisée au logement. La condition : avoir bénéficié d'un prêt conventionné ou d'un prêt d'accession sociale pour l'achat ou la construction du logement. Cette aide permet de réduire le montant des mensualités de son crédit immobilier. Ce dispositif dit des "APL accession" disparaît en 2018 pour les nouveaux bénéficiaires. A quelques exceptions près, notamment pour ceux qui ont effectué une demande avant le 31 décembre 2017, si le prêt est signé avant fin janvier 2018.

7. Placements : une "flat tax" de 30 %

A partir du 1er janvier 2018, un prélèvement forfaitaire unique de 30%, encore appelé "flat tax", sera appliqué sur les revenus du capital, à quelques exceptions près. Il se compose de deux volets: un impôt sur le revenu de 12,80% et des prélèvements sociaux de 17,2%.
DÉCRYPTAGE >> PEA, livrets, assurance vie... Ce que la flat tax va changer pour votre épargne
Sont notamment concernés par cette flat tax : les intérêts des livrets bancaires (hors livrets exonérés, comme le livret A), les intérêts des plans d'épargne logement (PEL) ouverts à partir de 2018 (et les intérêts des PEL ouverts avant 2018 lorsque le plan a plus de 12 ans), les revenus des comptes-titres, ou encore certains gains d'assurances-vie.
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Dans certains cas, il sera toutefois possible de demander à continuer à bénéficier de l'imposition au barème de l'impôt sur le revenu plutôt que de la flat tax.

8. L'IFI remplace l'ISF

Créé en 1982, l'impôt sur la fortune, rebaptisé depuis 1988 "impôt de solidarité sur la fortune" (ISF), disparaîtra le 31 décembre 2017. Il sera remplacé en 2018 par un IFI, impôt sur la fortune immobilière. La principale différence? Son assiette. Dans cette nouvelle version, seuls les actifs immobiliers sont pris en compte. Le seuil déclencheur de l'imposition (1,3 million de patrimoine net taxable), le barème (s'appliquant à partir de 800 000 €) ainsi que l'abattement de 30% sur la résidence principale ne changent pas.
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9. Le RSI, c'est fini

Dans le cadre du Budget 2018 de la Sécurité sociale, voté en décembre par le Parlement, le gouvernement a organisé l'adossement du Régime social des indépendants (RSI, qui gère l'assurance-maladie, la retraite et les cotisations des commerçants et artisans) au régime général.
DÉCRYPTAGE >> Régime social des indépendants: le 1er janvier, tout change (ou presque)
Une période de transition de deux ans a été décidée pour mener à bien la reprise des différentes missions du RSI. "Vous serez informé des changements d'interlocuteurs dès qu'ils seront effectifs", indique le régime sur son site. La retraite complémentaire obligatoire des artisans et commerçants doit être piloté par un "Conseil de la protection sociale des travailleurs indépendants".

10. Plafonds doublés pour les micro-entrepreneurs

En 2018, les plafonds de chiffre d'affaires annuel de la micro-entreprise (auparavant appelée auto-entreprise) seront doublés, à 70 000 € pour les activités de prestations de services et à 170 000 € pour les activités de vente. Une mesure toutefois controversée, notamment parce qu'elle ne s'accompagne pas d'une hausse parallèle de la franchise de TVA.
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11. Derniers mois pour le crédit d'impôt fenêtres

Le Budget 2018 réduit de 30 à 15 %, à compter du 1er janvier, le crédit d'impôt accordé pour les dépenses d'acquisition de matériaux d'isolation thermique des fenêtres, des volets et des portes. Il le supprime à partir de juillet 2018.
Cette liste n'est pas exhaustive, d'autres changements interviennent en janvier 2018. Parmi eux : la généralisation de la possibilité de résilier l'assurance emprunteur de son crédit immobilier annuellement, à sa date anniversaire (avec un préavis de deux mois). La mesure doit entrer en vigueur le 1er janvier, mais le Conseil constitutionnel a été saisi. Sa décision est attendue le 12 janvier.

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