Đó đây, đất nước này, đất nước của người và của ta.
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Kính mời quý anh chị theo dỏi những phóng sự về đời sống xã hội Canada qua những bài viết từ nước này.
Chuyện được kể, được tôi trích ra dưới đây chỉ là một trong những chuyện được đăng trên trang báo này.
Nó có thể là sự thật, nhưng có thể đã được sửa chữa hay sẽ có chương trình cải thiện từ ngôi nhà quá cũ hay những thức ăn được dọn cho người bệnh không còn thích ứng nữa.
Tiếng pháp của bài này được viết bằng tiếng pháp Canada.
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Caroline Thanh Hương
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Hôpital du Sacré-Cœur: des mouches, des coccinelles et des guêpes au bloc opératoire
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Des dizaines de mouches, coccinelles et même des guêpes ont envahi le bloc opératoire de l’Hôpital du Sacré-Cœur au cours des derniers mois et l’établissement se prépare au pire avec le retour du temps doux.
Des mouches ont déjà été observées au cours des derniers jours dans cet hôpital qui est un des plus vieux à Montréal, alors que le mercure dépasse à peine le point de congélation.
La situation est encore plus grave que celle révélée il y a deux semaines par notre Bureau d’enquête à l’Hôpital Charles-LeMoyne, à Longueuil, où une coccinelle a été filmée parmi des bistouris.
En octobre dernier, le personnel de l’Hôpital du Sacré-Cœur a observé des coccinelles à 18 reprises le même jour dans une seule salle d’opération, selon nos informations.
En quelques jours, on a dénombré des dizaines d’insectes. Des guêpes mortes provenant d’un nid situé à l’extérieur de l’établissement ont également été retrouvées.
Selon nos sources, environ 150 rapports d’incident/accident impliquant des insectes au bloc opératoire ont été remplis au cours de la dernière année à l’Hôpital du Sacré-Cœur. En comparaison, on en dénombrait 34 en deux ans à l’Hôpital Charles-LeMoyne.
Un problème récurrent
En décembre dernier, la famille d’un patient s’est même plainte du fait qu’on voyait des mouches dans les lumières au-dessus de son lit. Le problème ne date toutefois pas d’hier. Selon nos informations, il dure depuis des années, notamment à cause de la vétusté des installations. L’Hôpital du Sacré-Cœur a été construit en 1926.
Un rapport d’Agrément Canada, la plus grande référence dans le domaine de l’évaluation des hôpitaux, avait déjà révélé le problème dans un rapport publié en 2014.
L’Hôpital dit prendre la situation au sérieux et avoir mis des mesures correctives en place. Chaque présence d’insecte est notée dans un registre d’incidents. Curieusement, lorsque notre Bureau d’enquête a demandé combien d’insectes y avaient été répertoriés, l’Hôpital a refusé de répondre.
« Le nombre exact d’incidents depuis le 1er avril dernier, liés à la présence de mouches ou de coccinelles, n’est pas disponible puisque la compilation pour l’année financière en cours n’est pas terminée », a dit le conseiller aux relations médias, Hugo Larouche. L’année financière se termine le 31 mars.
L’Hôpital assure toutefois qu’il n’y a eu aucune complication postopératoire liée à la présence de mouches ou de coccinelles.
Pour la vice-présidente de l’Association des microbiologistes infectiologues du Québec, la présence d’insectes au bloc ne devrait pas être tolérée.
« Un insecte, c’est un insecte de trop. Ça pose un risque », a indiqué la Dre Linda Lalancette.
♦ Un projet de construction d’un nouveau bloc opératoire à l’Hôpital du Sacré-Cœur est présentement en attente des approbations du gouvernement.
Mesures mises en place par l’Hôpital du Sacré-CŒur
- Un agent en hygiène et sécurité fait le tour des salles d’opération chaque jour pour s’assurer qu’il n’y a pas de mouches.
- Si un insecte est détecté, tous les instruments chirurgicaux doivent être stérilisés de nouveau.
- Des capteurs à insectes sont installés dans les salles d’opération.
- Un traitement antiparasitaire est fait sur la paroi extérieure de l’édifice chaque année.
Extrait du rapport d’Agrément Canada
« On constate, entre autres, que les fenêtres sont envahies de toiles d’araignées et que les couches de poussière se sont accumulées; ces fenêtres sont parfois maintenues ouvertes, ce qui permet l’entrée des mouches et autres bestioles. »
« Il est vrai que l’établissement procède au remplacement progressif des fenêtres et que le projet sera terminé dans quelques années; la même situation se reproduira à court terme si un programme de grands travaux n’est pas implanté. »
Est-ce un vrai repas d’hôpital?
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Débusquer les fausses nouvelles, vérifier les déclarations des politiciens, trouver les vrais chiffres : les recherchistes de notre Bureau d’enquête, basées à Montréal, Québec et Ottawa, sont des expertes dans l’art de rétablir les faits. Chaque samedi, elles vous présentent leurs trouvailles pour vous permettre d’y voir plus clair dans l’actualité de la semaine.
L’ÉNONCÉ
« Dégueulasse », « pas mangeable », « cochonnerie », la photo d’un repas d’hôpital partagée sur Facebook suscite l’indignation de nombreux internautes depuis quelques semaines.
« Un souper pour nos patients malades à l’hôpital de Saint-Jean-sur-Richelieu... En mangeriez-vous M. [Gaétan] Barrette ??? [sic] », peut-on lire à côté de la photo d’un macaroni blanc servi avec un amoncellement d’œufs, publiée le 9 février sur la page Facebook Injustices du milieu de santé.
La publication a depuis été partagée plus de 16 000 fois sur Facebook. Plusieurs internautes se sont scandalisés du contenu de l’assiette. « Je ne donnerais pas ça à mon chien », a écrit un internaute. « On mange mieux en prison », s’est indigné un autre.
LES FAITS
Questionné à savoir si un tel repas avait vraiment été servi, l’Hôpital du Haut-Richelieu a répondu qu’effectivement c’était la nourriture d’un de leurs patients. La porte-parole Martine Lesage a indiqué que ce genre d’assiette ne fait toutefois pas partie du menu régulier et est servi dans le cadre d’une diète précise nommée « alimentation à résidu minimal ».
Cette diète stricte est souvent prescrite à un patient qui doit subir une endoscopie ou une colonoscopie. Elle est constituée de pain blanc, de riz blanc, de pâtes alimentaires. Pas de légumes, de fruits, de noix, de sauce ou d’épices.
Oui, c’est un menu peu ragoûtant, mais c’est une diète efficace pour ce type de patient. Vous aurez donc peu de chances de déguster cette assiette beige lors de votre prochaine visite à l’hôpital !
♦ Vous avez une idée pour nos recherchistes ? Écrivez-leur à l’adresse suivante : heurejuste@quebecormedia.com
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