Boeing de Malaysia Airlines : la Chine déploie 10 satellites pour le retrouver
Boeing de Malaysia Airlines : la Chine déploie 10 satellites pour le retrouver
Aviation
latribune.fr
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Plus de trois jours après la disparition des écrans radars du vol MH
390, la Chine a redéployé 10 de ses satellites dans l'espoir de
parvenir à localiser l’appareil.
Des dizaines de navires, d'avions et d'hélicoptères d'une
dizaine de pays recherchent des débris du Boeing de Malaysia Airlines,
qui a brusquement disparu des radars dans les premières heures de
samedi, alors qu'il se trouvait quelque part entre la côte orientale de
la Malaisie et le sud du Vietnam. Alors que les recherches sont
également menées sur Terre, la Chine a redéployé 10 de ses satellites
dans l'espoir de parvenir à localiser l'appareil, selon la presse
officielle chinoise. La disparition du vol MH 370 est qualifié de "mystère aéronautique sans précédent" par les enquêteurs. Deux-tiers des passagers chinois
Les satellites chinois à haute résolution, contrôlés depuis la base
de Xian, dans le nord du pays, vont être utilisés pour l'aide à la
navigation, l'observation des conditions météorologiques, les
communications et autres aspects des opérations de recherche, a indiqué
le Quotidien de l'Armée populaire de libération chinoise.
Près des deux-tiers des 239 passagers du vol MH370 reliant Kuala
Lumpur à Pékin sont des citoyens chinois. Si la catastrophe se
confirmait, ce serait la deuxième pire tragédie aérienne pour la Chine. Deux destroyers américains
Egalement très mobilisés, les Etats-Unis ont envoyé deux destroyers,
l'USS Kidd et l'USS Pinckney transportant des hélicoptères Sea Hawk
MH-60, et un avion de surveillance P-3C Orion. La police fédérale
américaine (FBI) et l'agence américaine de la sécurité dans les
transports (NTSB) ont envoyé des techniciens et enquêteurs auxquels se
sont joints des spécialistes de Boeing. Fausses alertes
A plusieurs reprises depuis samedi les secours ont fait état de la
découverte en mer d'éléments susceptibles d'appartenir à l'avion dans
l'hypothèse où il se serait abîmé ou désintégré en vol. A chaque fois,
néanmoins, les vérifications ont infirmé ces découvertes. Les analyses
d'une nappe de carburant détectée en mer près du point possible de
disparition du Boeing ont révélé qu'il ne provenait pas de l'avion.
Et un navire vietnamien dépêché pour vérifier la présence d'un
possible radeau de sauvetage n'a trouvé qu'"une couverture moisie pour
enrouleur de câble", a indiqué le chef d'Etat major adjoint de l'armée
vietnamienne Vo Vo Tuan à l'AFP.
Le vice-ministre vietnamien des Transports Pham Quy Tieu a annoncé
mardi que Hanoï allait également étendre ses opérations "vers l'est et
le nord-est", dans deux zones séparées, précisant avoir demandé l'aide
des pêcheurs de la région. L'hypothèse de l'attentat
Les circonstances de la disparition de l'appareil continuaient de
nourrir les spéculations, entre les pistes d'une avarie mécanique et
d'un attentat. Cette dernière hypothèse a été soulevée en raison de la
brusque disparition de l'avion qui pourrait accréditer le scénario d'une
explosion, et la présence à bord de deux passagers voyageant avec les
passeports volés d'un Italien et d'un Autrichien. Les familles entre espoir et résignation
En attendant de connaître le sort de l'avion, les familles des
passagers arrivées à Kuala Lumpur oscillaient entre espoir et
résignation. "Tous les membres de la famille essayent de rester optimistes et
d'espérer qu'ils aient survécu (mais) nous nous préparons au pire", ont indiqué les proches de Catherine et Bob Lawton, un couple de quinquagénaires parmi les six Australiens sur le vol MH370.
En Inde, la famille de Muktesh Mukherjee, 42 ans, craignait une
répétition tragique de l'histoire après le décès de son grand-père, un
ancien ministre, dans le crash d'un avion à New Delhi en 1973. "Les miracles se produisent parfois. Nous prions pour qu'il nous revienne", a déclaré son oncle, Manoj Mukherjee, à l'AFP.
Si l'avion s'est abîmé en mer, il pourrait s'agir de la catastrophe
aérienne la plus meurtrière d'un avion de ligne depuis 2001, date de
l'accident d'un Airbus A300 d'American Airlines qui avait fait 265 morts
aux Etats-Unis.
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