Le tailleur Francesco Smalto est à vendre
EXCLUSIF Les noms de ses clients -chefs d'Etat et grands patrons- sont tenus secrets. tout juste sait-on que François Mitterrand appréciait ses costumes. Cette marque française intéresse notamment des Chinois.
Après avoir vendu l’été dernier le joaillier Poiray, l’homme
d’affaires Alain Dumenil a décidé de mettre en vente le tailleur Smalto
qu’il avait racheté au fondateur, Francesco Smalto en 1962. Alain
Dumenil contrôle aujourd’hui 65% du capital en direct. Le solde est côté
sur le marché libre. Mais grâce à des instruments convertibles il en détient en réalité près de 90%.
Cette marque de luxe pour homme inscrite au label des entreprises du patrimoine vivant enregistre un chiffre d’affaires de 28 millions d’euros en croissance de 10% et dégage un bénéfice de l’ordre de 500.000 euros sur le dernier exercice. C’est Thierry le Guenic qui dirige la marque.
Nommé en 2008, il a pour mission de redresser une maison qui perd alors 4 millions d’euros. Sa stratégie consiste à privilégier la montée en gamme. Exit les collections fabriquées en Chine. Les mots d’ordre : qualité, rigueur et exclusivité. La maison se concentre sur ses savoir faire et sur deux de ses produits : le costume grande mesure où l’ensemble est réalisé à la main dans les ateliers de la marque installé dans le 16ème arrondissement et le prêt-à-porter.
Les collections prêt-à-porter sont fabriquées en France et en Italie. Elles représentent 70% du chiffre d’affaires avec des prix toujours élevé : à partir de 2.000 euros les articles d’entrée de gamme. Enfin, la maison travaille aussi sur des produits d’exception qui pèse pour 15% du chiffre d’affaires. Ce sont des pièces uniques, évidemment sur mesure, qui représente des semaines de travail comme ce manteau en vigogne vendu plus de 50.000 euros.
Une banque d’affaires devrait être désignée dans le courant du mois de janvier pour gérer le processus de cession. Mais d'ores et déjà, des investisseurs chinois ont fait savoir qu'ils souhaitaient voir le dossier.
Le haut de gamme pour homme est aujourd’hui un vrai relais de croissance pour les groupes de luxe. Chacun dispose aujourd’hui de sa marque phare : Brioni pour Kering, Berluti pour LVMH, Dunhill pour Richemont. Des groupes qui regarderont forcément ce dossier.
Cette marque de luxe pour homme inscrite au label des entreprises du patrimoine vivant enregistre un chiffre d’affaires de 28 millions d’euros en croissance de 10% et dégage un bénéfice de l’ordre de 500.000 euros sur le dernier exercice. C’est Thierry le Guenic qui dirige la marque.
Nommé en 2008, il a pour mission de redresser une maison qui perd alors 4 millions d’euros. Sa stratégie consiste à privilégier la montée en gamme. Exit les collections fabriquées en Chine. Les mots d’ordre : qualité, rigueur et exclusivité. La maison se concentre sur ses savoir faire et sur deux de ses produits : le costume grande mesure où l’ensemble est réalisé à la main dans les ateliers de la marque installé dans le 16ème arrondissement et le prêt-à-porter.
Des costumes sur mesure à 7.000 euros pièce
25 personnes travaillent dans l’atelier parisien qui réalise près de 1.000 costumes sur mesure par an. Prix d’entrée de ce produit d’exception: 7.000 euros. La maison conserve jalousement son carnet d’adresses de clients. Tout juste sait-on qu’elle a habillé bon nombre de chefs d’Etat et patron du Cac 40. "Nous avons habillé quelques présidents des Etats-Unis et François Mitterrand", lâchera un collaborateur.Les collections prêt-à-porter sont fabriquées en France et en Italie. Elles représentent 70% du chiffre d’affaires avec des prix toujours élevé : à partir de 2.000 euros les articles d’entrée de gamme. Enfin, la maison travaille aussi sur des produits d’exception qui pèse pour 15% du chiffre d’affaires. Ce sont des pièces uniques, évidemment sur mesure, qui représente des semaines de travail comme ce manteau en vigogne vendu plus de 50.000 euros.
Les Chinois sont sur les rangs
Pour donner de la visibilité à la marque, la direction de Smalto a signé au printemps dernier, un contrat avec l’équipe de France de football. Elle avait auparavant signé un contrat similaire avec le racing club de Toulon.Une banque d’affaires devrait être désignée dans le courant du mois de janvier pour gérer le processus de cession. Mais d'ores et déjà, des investisseurs chinois ont fait savoir qu'ils souhaitaient voir le dossier.
Le haut de gamme pour homme est aujourd’hui un vrai relais de croissance pour les groupes de luxe. Chacun dispose aujourd’hui de sa marque phare : Brioni pour Kering, Berluti pour LVMH, Dunhill pour Richemont. Des groupes qui regarderont forcément ce dossier.
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