Cybersécurité
Si Edward Snowden a récemment déclaré avoir le sentiment d'avoir « accompli sa mission », le monde n'en a sans doute pas encore fini de découvrir les révélations du scandale d'espionnage à grande échelle de l'agence américaine de renseignements, la NSA. Selon le magazine allemand Der Spiegel, qui s'appuie sur des documents fournis par l'ancien consultant de la NSA, une division spéciale de l'agence aurait piraté en février dernier le réseau informatique du consortium d'opérateurs internationaux utilisant le super câble sous-marin SEA-ME-WE4, qui relie l'Europe à l'Asie de la France à Singapour : parmi eux, le français Orange.
L'opérateur historique rejette toute implication « dans de telles manœuvres, effectuées entièrement à son insu et qui concerne a priori des équipements, dont [il] est usager et non gestionnaire », ce câble géant en fibre optique auquel son réseau s'interconnecte à Marseille, géré par un consortium de 16 opérateurs dont l'indien Bharti et l'émirati Etisalat. Il affirme que « si piratage il y a eu, cela n'a pas pu se faire via le réseau d'Orange qui n'a connu aucune attaque de ce type. »
Unité d'élite de "hackers" de la NSA
Le groupe français entend se constituer partie civile dans les prochains jours « afin de pouvoir accéder aux pièces du dossier » indique une porte-parole. Il n'est en effet pas exclu que « des données Orange », c'est-à-dire des informations sur les flux de données (métadonnées) telles que le lieu, la date et les correspondants ayant participé à un échange, téléphonique ou via Internet, aient pu être interceptées.
Soucieux de sa réputation de tiers de confiance auprès de ses abonnés, « Orange rappelle son attachement à la protection du secret des correspondances, qui ne peut être levé que dans des conditions clairement définies et limitées par la loi; aucune institution ni aucun Etat ne peut s'affranchir de ce respect » précise le groupe dans un message transmis à la presse.
Ce câble sous-marin long de 20.000 km - soit près de la moitié de la circonférence du globe - a été construit par Fujitsu et Alcatel Submarine Networks, et mis en service fin 2005. L'interception évoquée par le Spiegel aurait été réalisée par l'unité d'élite de « hackers » de la NSA, TAO (Tailored Access Operations, autrement dit "opérations d'accès sur mesure"), qui aurait introduit un virus informatique dans le réseau intranet du consortium pour dérober certaines informations techniques.
L'opérateur historique rejette toute implication « dans de telles manœuvres, effectuées entièrement à son insu et qui concerne a priori des équipements, dont [il] est usager et non gestionnaire », ce câble géant en fibre optique auquel son réseau s'interconnecte à Marseille, géré par un consortium de 16 opérateurs dont l'indien Bharti et l'émirati Etisalat. Il affirme que « si piratage il y a eu, cela n'a pas pu se faire via le réseau d'Orange qui n'a connu aucune attaque de ce type. »
Unité d'élite de "hackers" de la NSA
Le groupe français entend se constituer partie civile dans les prochains jours « afin de pouvoir accéder aux pièces du dossier » indique une porte-parole. Il n'est en effet pas exclu que « des données Orange », c'est-à-dire des informations sur les flux de données (métadonnées) telles que le lieu, la date et les correspondants ayant participé à un échange, téléphonique ou via Internet, aient pu être interceptées.
Soucieux de sa réputation de tiers de confiance auprès de ses abonnés, « Orange rappelle son attachement à la protection du secret des correspondances, qui ne peut être levé que dans des conditions clairement définies et limitées par la loi; aucune institution ni aucun Etat ne peut s'affranchir de ce respect » précise le groupe dans un message transmis à la presse.
Ce câble sous-marin long de 20.000 km - soit près de la moitié de la circonférence du globe - a été construit par Fujitsu et Alcatel Submarine Networks, et mis en service fin 2005. L'interception évoquée par le Spiegel aurait été réalisée par l'unité d'élite de « hackers » de la NSA, TAO (Tailored Access Operations, autrement dit "opérations d'accès sur mesure"), qui aurait introduit un virus informatique dans le réseau intranet du consortium pour dérober certaines informations techniques.
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