caroline thanh huong

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Libellés

mercredi 16 novembre 2016

Những bài trên Fake News.

 

 Sources

 Donald Trump Fawkes

 

Donald Trump : le candidat de la Mafia


Certains pensaient peut-être que les américains auraient à choisir cette année entre le gentil Trump et la vilaine Clinton. Et si en fin de compte cela se limitait à choisir entre la peste et le choléra? Un peu comme en France en 2012 finalement. Cet article, est relativement long donc pour ceux qui veulent aller droit à l'essentiel sur le passé trouble de Trump, allez voir "Un passé obscur de parrain de la mafia." Merci à Réseau International pour cette longue traduction.

 A noter que, Roy Cohn, ami de Trump mentionné dans l'article, est cité dans le livre The Franklin Cover-Up: Child Abuse, Satanism, and Murder in Nebraska de l'ancien sénateur John Decamp comme ayant été le responsable d'un cercle pédophile pour l'élite politicienne dans le cadre du Scandale Franklin

En plus d’apparaître dans le livre noir du pédophile Jeffrey Esptein, celui-ci a confirmé en 2010 qu'il était proche de Trump. Trump a même déjà voyageait dans son jet privé (tout comme Bill Clinton d'ailleurs). Trump a refusé de répondre à la question de l'avocat de l'une de ses victimes quand à savoir s'il avait déjà "eu des "interactions sociales" avec Donald Trump en présence de filles de moins de 18 ans"

Fawkes

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Tous les quatre ans, les Américains doivent voter pour un Président. Le dernier Président américain à avoir été en position d’impulser quelque chose de positif au pays et au monde, ce fut John F. Kennedy. Juste avant son assassinat, JFK avait fait mouvement pour se désengager du Vietnam. Il était engagé dans un dialogue en sous-main avec la Russie soviétique de Nikita Krouchtchev, afin que la répétition de la crise des missiles de Cuba de 1962, qui faillit aboutir à une guerre nucléaire, ne puisse plus jamais survenir sur une telle mésentente. C’était mauvais pour le Complexe Militaro-Industriel américain et pour les Rockfeller, entre autres. En bref, il commençait à dévier du « Programme ».



JFK fut alors, comme chacun sait, assassiné le 22 novembre 1963 sur la Dealey Plaza à Dallas, Texas. Ses assassins incluaient: les réseaux de la CIA d’Allen Dulles, dont un agent de la CIA alors jeune du nom de G.H.W. Bush; les éléments de la Mafia autour du chef mafieux de la Nouvelle Orléans Carlos Marcello; des éléments au sein de la police de Dallas; le gangster de la mafia lié à la CIA, propriétaire d’une boîte de nuit, Jack Ruby; le chef politique texan et Vice-président Lyndon B. Johnson; et d’autres réseaux du Pentagone. Le seul qui fut innocent fut celui que Ruby fit disparaître afin de le réduire au silence: Lee Harvey Oswald.



C’était il y a 53 ans. J’étais à Dallas le jour où Kennedy fut assassiné. Les scènes à la télévision brûlent toujours dans ma mémoire comme un traumatisme national, comme ce fut le cas pour tous les Américains à cette époque.



Depuis, les États-Unis d’Amérique, le pays des hommes libres et la maison des braves [the land of the free and home of the brave], sont devenus graduellement une nation d’âmes perdues, en colère et confuses, qui ne savent même plus pourquoi ils devraient exister en tant que nation. Nous avons perdu de vue ce passé concernant notre objectif moral, tel qu’il était décrit de façon si belle dans les textes de nos Pères Fondateurs à la fin du XVIIIe siècle. 

Tout ce que nous avons à faire de notre rage, de notre frustration et de notre sentiment grandissant d’impotence en tant que peuple, est de projeter cette rage sur le monde sous la forme de guerres, des guerres, des guerres partout: Vietnam, Afghanistan, Irak, Libye, Syrie, des guerres à nos frontières avec le Mexique, des guerres dans nos propres cités, encore et encore. Nous ne nous soucions même plus de savoir pour quels objectifs moraux nous menons ces guerres. Nous nous sommes dispensés il y a déjà longtemps de cette morale, qui fondait ouvertement les manifestations qui étaient si fréquentes durant les années 1960 et 1970, durant la guerre du Vietnam.



JFK fut suivi en tant que Président par LBJ [Lyndon B. Johnson], un criminel de guerre et bien pire. LBJ fut ensuite suivi par « Tricky Dick[1] » Nixon, un Républicain au passé scabreux qui fut « Watergâté » [Watergated] par Henry Kissinger et le clan Rockefeller. Vint alors le Vice-président de Nixon, Gerald Ford. L’une des rares choses sur lesquelles je pourrais être d’accord avec LBJ, ce fut son commentaire au sujet de Ford, que Johnson avait connu en tant que Sénateur : « Il était incapable de marcher et de mâcher du chewing-gum en même temps ». Mais c’était justement parfait pour ceux qui l’avaient mis au pouvoir. L’intelligence et la capacité de pensée indépendante comme JFK en était doté, n’entrait pas au nombre de leurs desiderata concernant « leurs » Présidents. Nelson Rockfeller fut le Vice-président de Ford, et était là pour mener la marche des choses, le chewing-gum était pour Ford…



Lorsque la nation devint malade du Républicain Ford, ils votèrent pour un Démocrate, le planteur de cacahouètes Born-again devenu gouverneur de Géorgie Jimmy Carter. Ce que les Américains ne savaient pas, c’est que chaque poste ministériel majeur de Carter, incluant son Conseiller à la Sécurité Nationale Zbigniew Brzezinski, avait été attribué à Carter par un club privé secret mis en place par David Rockefeller et Brzezinski en 1973, afin de contrôler les politiques de mondialisation en Amérique du Nord, en Europe et au Japon. En référence à cela il fut nommé la Commission Trilatérale



Les membres de l’Administration Carter issus de cette Commission Trilatérale incluaient, en plus de Carter et de Brzezinski: Walter F. Mondale (Vice-president), Cyrus Vance (Secrétaire d’État, neveu John W. Davis, de la banque J. P. Morgan, qui fut le premier Président du CFR), W. Michael Blumenthal (Secrétaire au Trésor), Harold Brown (Secrétaire à la Défense), Andrew Young (Ambassadeur aux Nations Unies), Paul A. Volcker, Président du Conseil de la Federal Reserve[2].



La « Présidence de Carter » de David Rockefeller, fut suivie par celle du Républicain Ronald Reagan, un acteur hollywoodien de série B, avec George H.W. Bush en tant que Vice-président dans tous les sens du mot « vice »: supervisant la « Guerre contre la Drogue » si mal nommée de Reagan, de même que d’autres entreprises criminelles qui furent plus tard connues, comme le scandale Iran-Contras. Bush, ancien patron de la CIA, dirigea la plus grande partie de la présidence Reagan, jusqu’à ce qu’il prenne lui-même sa place en 1988, pour son but à long terme qui était de diriger et de ruiner le pays.



Vint alors « Bubba[3]« , Bill Clinton, décrit de façon très juste par le boss de la Mafia, John Gotti, comme « ce déchet de parking à caravane de l’Arkansas« [4] : un président qui croyait apparemment que le viol était une prérogative associée à une fonction politique. Clinton, qui était un ami de famille intime avec les Bush avant l’élection de 1992, était un ancien Gouverneur de l’Arkansas qui précédemment en tant que Procureur général d’État [State Attorney General], porta un œil volontairement aveugle sur les appareils de la CIA qui amenaient de la cocaïne via  l’aéroport de Mena, Arkansas, en échange d’arrivages « lourd comme des bureaux » de paiements en billets de 100 $, d’après des témoins[5]. 

La présidence de Bill Clinton est celle qui vit le plus d’officiels issus des cabinets ministériels se trouver sous la menace d’investigations criminelles. Clinton présida le Bureau Ovale comme depuis un « siège de bébé », jusqu’à ce que le clan Bush puisse manipuler les élections de 2000, via une décision inconstitutionnelle rendue par la Cour Suprême des États-Unis, qui permit à George W. Bush de devenir Président, avec pour Vice-président Dick Cheney, dirigeant en fait la plus grande partie du spectacle.



Lorsque la crise financière de 2007–2008 explosa la bulle onirique de l’immobilier américain, et que les guerres d’Afghanistan et d’Irak s’avérèrent avoir été des fiascos complets, la plupart des Américains appelèrent désespérément à un « changement ». Ce qu’ils eurent alors fut une fiction hollywoodienne, sous la forme d’un protégé de la CIA, le premier Président noir des États-Unis, Barack Obama. Derrière les rideaux, c’étaient en fait exactement les mêmes cercles des banques de Wall Street, de l’industrie militaire et des firmes de l’agrobusiness comme Monsanto qui cornaquaient Obama, en tant qu’un nouveau désastre fauteur de guerre pour l’Amérique.



À présent, les Américains sont de nouveau requis pour aller élire un nouveau Président. Telles que les choses se présentent en cette mi-mars 2016, elle sera une course entre la femme putative de Clinton, Hillary Clinton, du côté Démocrate, concourant contre Donald Trump, un clown de cirque digne comme certains l’ont suggéré, d’un remake d’une comédie hilarante de Mel Brooks en 1967, The Producers, avec Trump remarquable par son brushing à la Pompadour, jouant le rôle d’un producteur de Broadway raté, intrigant et manipulateur, Max Bialystock, joué par Zero [Samuel Joel] Mostel.



Un passé obscur de parrain de la mafia.



Le candidat présidentiel Trump préfère son grandiose surnom attitré, « Le Donald ». En réalité, pour être honnête sur son arrière-plan, ceci devrait plutôt être « Le Don » de la Mafia, comme Don Coreleone dans le film »Le Parrain« . En effet, le passé de Trump semble tellement imbriqué avec le crime organisé, qu’il est incroyable que les portes flingues du « Grand et Vieux Parti » [GOP – Grand Old Party, surnom du parti Républicain] pas plus qu’Hillary Clinton n’aient encore daigné l’exploiter afin de l’étaler dans tous les journaux de l’Amérique.



Trump naquit juste après la fin de la Deuxième Guerre Mondiale à Jamaica Queens, New York, il y a près de 70 ans. Il est le fils de Fred Trump, un agent et promoteur immobilier majeur de New York. Il était bien connu de tous les chauffeurs de taxi, tenanciers de bar, que quiconque prétendant avoir du succès dans le secteur de la construction de New York, devait être en de bons termes avec la mafia, hier ou aujourd’hui, de la même manière que ceux qui régissent le « business » de l’enlèvement des ordures , ou contrôlent les ports[1]. Le fils « Don » de Fred Trump lâcha son école de commerce afin de rejoindre les affaires d’immobilier et de construction de son papa Fred à New York.


Un mentor précoce de Trump sur la voie lisse et ténébreuse du business de la construction à New York, fut l’un des plus sordides personnages de New York, un avocat nommé Roy Cohn.


Cohn, fut autrefois avocat pour le non moins sordide Sénateur américain Joe McCarthy, et fut considéré comme ayant façonné la campagne paranoïaque folle de McCarthy contre des communistes non nommés du Département d’État au début des années 1950[2].  Le biographe de Cohn, Nicholas von Hoffman, nota ainsi que Cohn « évoluait dans toute une matrice de crime et de conduite non éthique… dérivant pour une partie significative de ses revenus tirés de schémas illégaux ou non étiques, et de conspirations« [3]. Ses liens avec la mafia étaient si proches qu’il permit à des hauts chefs de la Mafia comme Frank Costello, de tenir leurs réunions dans son cabinet d’avocats, afin qu’ils puissent de la sorte arguer d’un privilège d’immunité en tant que clients d’un avocat[4].



Cohn, qui fut déclaré mort du sida en 1986, et décrit par Hoffman comme « l’homosexuel le plus connu du pays dans les affaires ne relevant pas du spectacle », fut l’avocat d’une boîte de nuit de Manhattan notoirement connue pour son art de sniffer la cocaïne, durant la fin des années 70, appelée studio 54[5].


Hoffman décrit ainsi des orgies qui se tenaient au studio 54 tenu par Cohn : « pour des célébrités spéciales, les fêtes les plus sauvages sont tenues dans ses sous-sols… avec des homosexuels, transsexuels et travestis de la haute société… » Cohn y tenait certaines de ses plus grosses fêtes d’anniversaire, auquel assistèrent en au moins une occasion avérée « les importantes officiels des partis Démocrate, Républicain et Conservateur, la plupart des officiels élus de la mairie [de New York], un certain nombre de membres du Congrès, le Juge en Chef de la Cour Fédérale de District, et d’autres habitués de Roy… [parmi eux] Donald Trump[6]»


Donald Trump, l’avocat du crime organisé Roy Cohn, et des orgies de cocaïne dans les sous-sols du studio 54 auxquelles assistaient les politiciens et les juges de tous les partis? Dans une entrevue, Trump a lui-même décrit l’une de ses orgies au studio 54 à laquelle il assista : « je regardais alors des supers mannequins [femmes] se faire défoncer, des supers mannequins très connus, se faire défoncer sur un banc en plein milieu de la salle. Il y en avait sept et chacune d’elle était en train de se faire défoncer par un gars différent. C’était en plein milieu de la salle.[1]». Il omit alors de préciser s’il faisait ou non partie des sept gars.


Dans les années 1970, tandis que Trump était dans sa vingtaine, il recruta Roy Cohn en tant qu’avocat et « fixateur » [homme chargé de régler les problèmes], tandis qu’il prenait ses fonctions dans le business de l’immobilier et de la construction de son père à New York. Trump et Cohn étaient des compagnons réguliers au studio 54, dont Cohn était l’avocat. Trump fut même rapporté comme gardant une photo de Cohn à son bureau[2].



En 1979, Cohn introduisit Trump auprès d’un spécialiste en coups tordus [dirty-tricks] politiques du nom de Roger Stone. Trump et Stone sont demeurés proches jusqu’au jour présent. Stone, qui avait travaillé avec Trump à l’occasion de ses campagnes depuis 1987, incluant le pari présidentiel actuel, fut inculpé et condamné à une amende de même que Trump, pour avoir illégalement transgressé les règles des campagnes, tandis qu’il combattait le développement de casinos indiens[3], qui entraientt en compétition avec les casinos Atlantic City de Trump. Le conseil de Stone à Trump et à d’autres clients était : « ne rien admettre, tout dénier, lancer une contre-attaque… lorsque quelqu’un vous baise, baisez-le en retour, mais de façon plus dure encore ». Trump a bien assimilé les méthodes de Stone. En 2015, Trump a encore recruté Stone pour la gestion de sa campagne du « Grand et Vieux Parti », son pari présidentiel, mais fut rapporté comme l’ayant viré en août 2015, pour avoir pris trop de crédit dans le succès grandissant de Trump[4]. Le Don aime recueillir tous les mérites. Car après tout, c’est lui qui est grandiose.



Les copains de la mafia du Don.



Sous le mentorat de l’avocat de la Mafia de New York depuis ses 20 ans, Roy Cohn, le Don a depuis lors été impliqué aux côtés d’autres personnages de la mafia. De façon caractéristique, comme il sied à un protégé de Roger Stone, Trump a toujours nié avoir connu le fait qu’ils étaient des personnages de la mafia…



Don Trump est entré dans le monde des Casinos de jeu en 1987. Les casinos ont invariablement été associés avec le blanchiment d’argent, l’argent criminel de la Mafia, mais également celui des opérations couvertes de la CIA comme l’Iran-Contra: il s’agit d’accepter l’argent sale et de le rendre « propre », c’est-à-dire non traçable. Las Vegas fut ainsi créé par Meyer Lansky, le dernier patron de ce qui fut appelé durant la Prohibition “Murder Inc.” [Meurtres S.A.]: Lansky dirigeait les casinos de Cuba avant Castro, jusqu’à ce que la Révolution cubaine de 1959 l’éjecte, lui et ses casinos. En 1987, une année après que son mentor et proche ami Roy Cohn soit décédé du sida, Trump acheta 93 % du contrôle d’une compagnie de casino douteuse aux Bahamas, appelée Resorts International.

Resorts International évolua historiquement depuis une compagnie de façade blanchissant l’argent de la CIA, mise en place par le chef de la CIA Allen Dulles dans les années 1950. Elle était alors affublée du nom inoffensif de Mary Carter Paint Company. Elle fusionna plus tard avec l’aide de fonds de la CIA, avec la Crosby-Miller Corporation de Jim Crosby’s. Le nom fut ensuite changé en Resorts International en 1968, et elle régna alors sur les casinos des Caraïbes. En 1963, Alvin I. Malnik, un proche acolyte du parrain du crime Meyer Lansky, fut profondément impliqué avec Mary Carter/Resorts. Resorts International finança en effet un référendum du New Jersey qui rendit légal le jeu de casino dans un quartier de la ville d’Atlantic City[5].



Jim Crosby, allégué comme étant un homme lige de la CIA, qui fonda plus tard une compagnie de sécurité privée appelée Intertel, et dont les clients comptaient entre autres le dernier Shah d’Iran et le dernier dictateur nicaraguayen Anastasio Somoza, mourut à ce moment[6]. Sa famille vendit alors les 93 % du contrôle sur Resorts International… au Don, Donald Trump, en mars 1987[7].



Or les casinos d’Atlantic City furent le résultat d’une décision prise des années auparavant à l’occasion d’une réunion de la mafia tenue à Acapulco, où le Syndicat [du crime] de Meyer Lansky avait décidé d’étendre ses opérations à l’extérieur de Las Vegas, Nevada. Resorts International, qui était alors l’une des plus lucratives opérations de casinos, fut utilisé à cette fin. Trump fit son entrée dans ce monde charmant en 1987.



En 1991, Trump et son casino d’Atlantic City « Trump Plaza », furent sous le feu de la Commission de contrôle des casinos du New Jersey, concernant ses affaires avec Robert LiButti, un fameux joueur de casino et parieurs sur les chevaux qui fut plus tard banni d’Atlantic City pour ses liens avec le parrain de la Mafia, John Gotti. Lorsqu’il fut questionné au sujet de ses liens avec LiButti, Trump rétorqua comme il le fait toujours, qu’il ne parvenait pas à se rappeler de ce nom. Il déclara à l’enquêteur au journal Philadelphia Inquirer, lorsqu’il fut questionné au sujet de cette relation avec LiButti : « j’ai entendu parler de lui en tant que joueur prodigue, mais si il se tenait là en face de moi, je ne saurais même pas de quoi il a l’air ». Le seul problème est que la fille de LiButti’s, Edith Creamer, a dit à Yahoo News que ce compte rendu de Trump était faux. « C’est un menteur », a dit Creamer. « Bien sûr qu’il le connaît, j’ai volé dans l’hélicoptère [de Trump] avec Ivana [qui était alors la femme de Trump] et les enfants. Mon père en bénéficiait aussi pour aller et venir [à Atlantic City]. La fête de mon 35e anniversaire fut tenu au Plaza et Donald y était. Après la fête, nous sommes allés sur son bateau, son gros yacht. J’aime bien Trump, mais cela m’irrite lorsqu’il dénie avoir eu connaissance de mon père[1]».



En 2010, Le Don a nommé Felix H. Sater, aussi connu sous l’indicatif « Satter », un cadre de Bayrock Group LLC, afin d’être le « Conseiller en affaires senior » de Trump, disposant d’un bureau juste à côté de celui de Trump et des cartes de Trump pour son business. Le groupe Bayrock de Sater a conclu un partenariat avec Trump au sujet de l’hôtel IGH [immeuble de grande hauteur] « Trump Soho » à Manhattan, et à l’occasion d’autres contrats immobiliers de luxe à haut niveau. Sater a plaidé coupable en 1998 pour racket, à l’occasion de son rôle dans une fraude boursière de 40 Millions $, montage impliquant les familles du crime Genovese et Bonanno. Lorsqu’un journaliste de l’AP [Associated Press] questionna Trump au sujet de Sater en décembre 2015, Le Don a répondu comme d’habitude : « Felix Sater, jeune homme, j’ai d’autres choses à penser. Je ne le connais pas tant que cela ». Un porte-parole de l’Organisation Trump acquiesça publiquement que Sater travailla pour Trump, après qu’ait été rendu public l’arrière-plan criminel de Sater. Sater était un émigré russe qui est arrivé à Brooklyn en 1974[2].

Une  « success story » à l’américaine?



Trump est devenu un phénomène politique et populaire parmi les Américains frustrés, gavés des mensonges des politiciens de Washington. Il y gagne le soutien des syndicats traditionnellement démocrates, en attaquant l’Accord de Partenariat TransPacifique [TPP – Trans Pacific Partnership] d’Obama, qui va faire s’envoler encore plus d’emplois américains. Il gagne le soutien d’encore plus de votants au chômage ou sous-employés, auxquels il promet de construire un mur sur la frontière mexicaine afin d’empêcher les réfugiés illégaux de la traverser, les appelant des « dealers de drogue » et des « criminels ». De façon similaire, il se garantit le soutien de ce que l’on appelle la « majorité silencieuse », quant il propose, plus ou moins contre la Constitution américaine, de bannir tous les musulmans en les empêchant de pénétrer aux États-Unis.



Le Don a quelqu’un derrière la scène, peut-être son vieux camarade Roger Stone, lui donnant des conseils de bon sens concernant les « problèmes brûlants » dans l’esprit des votants, et il agit en ce sens comme le ferait un démagogue habile. Et il le fait d’une façon assez convaincante. Il n’annonce pourtant pas de programme cohérent afin de rebâtir l’Amérique ou de traiter de la crise existentielle d’une nation, autrement qu’en proclamant qu’il pourrait « s’asseoir avec Poutine » et travailler à un accord. Au sujet de quoi, il ne le dit jamais.



Le site Internet de campagne de Trump le proclame comme un mantra devenu à présent familier : « Trump est l’exacte définition d’une Success Story à l’américaine, au gré d’une exigence continuelle d’excellence dans les affaires, dans l’immobilier et le divertissement »



Ce sur quoi il choisit de ne pas trop insister, c’est qu’il a déclaré de manière répétée la banqueroute de ses casinos et alors, de façon suspecte, s’est sorti de ce genre de banqueroute comme une rose proverbiale. Les affaires d’hôtels et de casino de Trump ont été déclarées en banqueroute cinq fois entre 1991 et 2014. Et par l’utilisation du Chapitre 11 sur les banqueroutes, elles furent autorisées à continuer leurs affaires, tandis que ses propriétaires tentaient de régler les comptes avec les investisseurs, au moyen de ventes d’actifs et d’annulations de dettes.



D’après un rapport de Forbes en 2011, les quatre premières banqueroutes furent le résultat de business dans les hôtels et casinos à Atlantic City abusant de l’effet de levier[3] : le Taj Mahal de Trump, le Plaza Hotel de Trump, les Hotels et Casinos de villégiature de Trump, et les destinations de tourisme ou autres divertissements de Trump. Fanfaron, Trump a déclaré : « j’ai utilisé les lois de ce pays pour réduire les dettes… Nous obtiendrons la Compagnie. Nous allons la placer sous un chapitre [11]. Nous allons négocier avec les banques. Nous allons conclure un accord fantastique. Vous savez, c’est comme dans « The Apprentice[4]« : il n’y a rien de personnel, ce sont juste les affaires[5]».



Tout ceci soulève la question de savoir si Donald Trump, protégé de l’avocat de la Mafia Roy Cohn, associé en affaires de figures notoires de la mafia, possesseurs de casino de jeu, est un stratagème délibéré manipulé par des personnages en arrière-plan, afin de s’assurer que les Américains se détournent finalement de Donald Trump, et finissent par dégoût en votant pour le proverbial « moindre de deux maux », Hillary Clinton? Est-ce que c’est bien ce que l’Amérique mérite en tant que choix présidentiel?





Notes
[1] Michael Isikoff, Trump challenged over ties to mob-linked gambler with ugly past, March 7, 2016, https://www.yahoo.com/politics/trump-challenged-over-ties-to-mob-linked-gambler-100050602.html
[2] Jeff Horwitz, Trump picked stock fraud felon as senior adviser, AP, December 4, 2015, http://bigstory.ap.org/article/29c255c0b69a48258ecae69a61612537/trump-picked-stock-fraud-felon-senior-adviser
[3] NDT : nous parlons ici du financement imprudent de ses investissements immobiliers.
[4] NDT : The Apprentice est une émission de télé-réalité apparue aux États-Unis sur le réseau NBC. Au centre de l’émission se trouve une célébrité du monde des affaires (Donald Trump dans la première version américaine). Celle-ci fait passer un entretien d’embauche constitué d’épreuves concrètes à plusieurs postulants, les élimine un par un pour enfin proposer au dernier en course un poste très bien rémunéré au sein de son entreprise.
[6] NDT: ce genre de chose n’arrive pas qu’aux États-Unis, le port de Marseille en France est un exemple idoine
[7] NDT : le maccarthysme était initialement fondé, sauf qu’il apparaît ici vraisemblable qu’il ait été exagéré par des influences externes, afin de pouvoir être plus tard discrédité : nous parlons ici d’une dimension tenant du contrôle réflexif, voire de l’opération psychologique.
[8] « lived in a matrix of crime and unethical conduct…derived a significant part of his income from illegal or unethical schemes and conspiracies. »[1] Robert Sherrill, King Cohn, The Nation, August 12, 2009 http://www.thenation.com/article/king-cohn/
[9] Robert Sherrill, King Cohn, The Nation, August 12, 2009 http://www.thenation.com/article/king-cohn/
[10] Ibid.
[11] Ibid.
[12] Michael D’Antonio, Mentored in the art of manipulation Donald Trump learned from the master-Roy Cohn, September 26, 2015, Salon Magazine, http://www.salon.com/2015/09/26/mentored_in_the_art_of_manipulation_donald_trump_learned_from_the_master_roy_cohn/
[13] Ibid.
[14]NDT : les règles d’interdiction de jeux aux États-Unis sont différentes dans les limites territoriales des réserves indiennes. Le business des casinos indiens est une autre facette sombre des États-Unis.
[15] Ibid.
[16] NDT : Atlantic City (New Jersey), est réputée pour ses douze casinos et son port de plaisance.
[17] Daniel Hopsicker, Trump Mansion Sold to “Mobsters Sans Frontières,” June 26, 2008 http://www.madcowprod.com/2008/06/26/trump-mansion-sold-to-mobsters-sans-frontieres/
[18] Michael Collins Piper, Who Towers Behind Trump?, September 28, 2015, AFP, http://americanfreepress.net/who-towers-behind-trump/
[19] Michael Isikoff, Trump challenged over ties to mob-linked gambler with ugly past, March 7, 2016,https://www.yahoo.com/politics/trump-challenged-over-ties-to-mob-linked-gambler-100050602.html
[20] Jeff Horwitz, Trump picked stock fraud felon as senior adviser, AP, December 4, 2015,http://bigstory.ap.org/article/29c255c0b69a48258ecae69a61612537/trump-picked-stock-fraud-felon-senior-adviser
[21] NDT : nous parlons ici du financement imprudent de ses investissements immobiliers.
[22] NDT : The Apprentice est une émission de télé-réalité apparue aux États-Unis sur le réseau NBC. Au centre de l’émission se trouve une célébrité du monde des affaires (Donald Trump dans la première version américaine). Celle-ci fait passer un entretien d’embauche constitué d’épreuves concrètes à plusieurs postulants, les élimine un par un pour enfin proposer au dernier en course un poste très bien rémunéré au sein de son entreprise.

Lien connexe:



Source: New Eastern Outlook (F. William Engdahl)



Traduction: Reseau international (Jean-Maxime Corneille)

2 commentaires:

  1. Les peuples sont maintenus dans l'ignorance, ils ne savent pas qu'ils sont controlés par une monarchie mondiale, l'élection d'un président fait partie du stratagème pour garder le controle sur le monde.

    Ils sont tous de la même famille, ils se marient entre eux pour que le pouvoir du sang reste intacte, si c'est pas du racisme primaire ça ?

    Une jeune américaine avait découvert qu'Obama, lui aussi était un cousin éloigné de Bush, qui lui même en est un de John Kerry, tous les présidents des Etats-Unis le sont également.

    Trump fait lui aussi partie de cette dynastie, cousin éloigné de sa prétendu adversaire, Hillary Clinton.

    Tous ont pour ancêtre, un roi d'Angleterre appelé John Lackland Plantagenet (1166), tragique réalité pour les Américains qui croient encore avoir gagné la guerre d'indépendance (1775-1783).

    Triste humanité qui traverse les siècles sans jamais toucher du doigt la liberté.

    La théorie du complot n'existe pas, il n'y a que des faits, ceux qui ne l'acceptent pas sont, soit des attardés qui ne sont plus capables de réfléchir, soit ils savent et sont tenus de garder le silence.

    http://realitieswatch.com/12-year-old-girl-discovers-that-all-but-one-us-president-are-directly-related-to-each-other/

    http://i.imgur.com/GmYMq2z.jpg
    http://i.imgur.com/hbkcPAV.jpg
  2. Le gouvernement / la mafia, c'est un peu pareil tout ça...

    La franc-maçonnerie est une mafia, dans la définition la plus essentielle du terme.

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