Pour répondre à une demande de plus en plus forte, les industriels extraient du sable marin par milliards de tonnes. Avec des conséquences délétères pour les fragiles écosystèmes, y compris sur les côtes françaises.
Trời cho con người đất đai để vừa đủ sống.
Nhưng con người đã sinh sôi nhiều hơn và họ cần cất thêm nhà cửa và cần trồng thêm thức ăn để lo ăn và ở.
Chỉ có chuyện n thôi mà con người đã có thể trồng được cây trái trên sa mạc.
Họ có thể biến những vùng trù phú làm nơi nhà ở , đi trái lại với thiên nhiên.
Và về chuyện ở thì con người đã bắt đầu phá hoại thiên nhiên ngày càng mãnh liệt hơn.
Họ lấn chiếm cất những đảo ra biển để có thêm những vùng đất mới.
Bên cạnh đó, họ thả lưới vét sạch lòng sông, lòng biển để bắt được thêm nhiều hải sản hay huỷ diệt đáy biển một cách vô ý thức bằng cách vét lòng biển để lấy cát.
Ở nơi đây họ có biết là có bao nhiêu tài nguyên của nước để nuôi cái bề trên của mặt nước.
Ngành khai thác cát này không những chỉ xảy ra ở các nước âu châu mà ngay cả những nước Việt Nam hay nhiều nơi khác cũng bị xáo động kinh khủng vô cùng.
Lấy thì phải trả lại, đó là quy luật cho và nhận.
Chúng ta lấy đi nguồn sống của nước đã nuôi con người thì hậu quả đó một ngày gần đây, chính con cháu ta hay ta sẽ phải trả giá đó mà thôi.
Kính mời quý anh chị theo dỏi bài phóng sự vét cát từ lòng biển.
Caroline Thanh Hương
Afin de construire des îles artificielles, Dubaï a importé du sable d’Australie… en pure perte, le projet ayant été abandonné en cours de réalisation. ©Anwar Mirza/Reuters
Face
à la colère des milliers d'opposants à l'exploitation du sable
coquillier en baie de Lannion (Côtes d’Armor), qui ont manifesté
dimanche, la Compagnie armoricaine de navigation (CAN), a décidé, mardi
13 septembre, de suspendre jusqu’en novembre ses prélèvements, qu'elle
venait tout juste de lancer. La victoire, cependant, n'est que
provisoire. C'est le 4 juillet 2016, que le préfet des Côtes-d’Armor,
Pierre Lambert avait annoncé que le projet d’extraction en baie de
Lannion allait vraisemblablement se concrétiser dès septembre. Et cela a
effectivement été le cas, puisque l'extraction a commencé, en pleine nuit, entre mardi et mercredi 7 septembre. Un
camouflet pour les deux associations et les treize communes qui, depuis
plus de cinq ans, défendent âprement le fragile écosystème littoral.
Cette annonce fait logiquement suite à la décision prise en septembre
2015 par le Premier ministre Manuel Valls et le ministre de l’Économie
Emmanuel Macron d’accorder pour vingt ans à la CAN — filiale du groupe
international Roullier — une concession sur cette côte du nord de la
Bretagne, afin notamment de fournir aux agriculteurs de quoi amender
leurs terres pour en atténuer l’acidité. De fait, les navires
aspirateurs de sable — appelés "mariessalopes" du fait de leur travail
jugé "sale" — ont commencé à prélever le précieux matériau
d’une dune sous-marine située à moins de dix kilomètres de la côte et à
une quarantaine de mètres de profondeur. Problème : cette accumulation
de débris de coquilles est une zone de reproduction et de naissance des
jeunes poissons et d'anguilles des sables, bien connue des pêcheurs.
D’où leur inquiétude : avec la mise en route du projet d’extraction,
tous les organismes vivant au sein de la dune sont condamnés à être
déchiquetés. Cette frayère alimente également les colonies de fous de
Bassan et de macareux moines de la réserve naturelle nationale des
Sept-Iles, situées à proximité.
Selon l’UNPG (Union nationale des producteurs de granulats), les sables et graviers français proviennent essentiellement de la fragmentation des roches massives, du lit des rivières, du recyclage des matériaux, du sable fossile (respectivement 199, 101, 23 et 19 millions de tonnes par an). "Mais 10 % de ces granulats proviennent désormais de la mer, précise Éric Chaumillon. Et cette part devrait encore s’accroître, car l’exploitation sur le continent devient de plus en plus contraignante : les ressources s’épuisent, les réglementations ont interdit le prélèvement du sable dans le lit des fleuves." À l’échelle du globe, pourtant, le sable semble inépuisable. Mais la plus grande partie est inexploitable, étant profondément enfouie dans les océans ou sous d’autres sédiments. Les marchands de sable le savent bien, qui se sont tournés vers la côte depuis les années 1970. "Désormais, c’est l’exploitation majoritaire en mer qui se profile", pronostique Éric Chaumillon. Un avenir où se déploierait une fl otte mondiale de milliers de navires de drague, pouvant aspirer chacun entre 4.000 et 400 .000 mètres cubes de sable par jour, dans la tranche d’eau comprise entre 0 et 200 mètres de profondeur.
La réforme du code minier facilitera l’exploitation
Et les dégâts seront sans doute bien plus vastes ! Car l’élinde du dragueur — son bras aspirateur géant — soulève un nuage de fines particules qui, telle une nuée atmosphérique, va dériver au gré des courants et des marées, assombrissant l’eau et se déposant sur la végétation marine alentour, avec des effets mortels. Or le site d’exploitation est situé exactement entre deux réserves naturelles protégées Natura 2000 ! "La remise en circulation des sédiments est souvent un point de grippage entre les exploitants et les autres utilisateurs de la mer", reconnaît Éric Chaumillon, chercheur en géologie marine du littoral à l’université de La Rochelle. "Les échanges avec la côte sont mal connus, notamment en période de mauvais temps. C’est un domaine d’investigation pour lequel nous n’avons pas encore de formule mathématique, et donc pas de simulation possible. À une certaine distance et une plus grande profondeur en mer, les interactions sont plus limitées, mais les marchands de granulats ne veulent pas aller trop loin du rivage, pour des raisons de coût". La baie de Lannion n’est que le dernier théâtre d’opérations d’une exploitation française qui puise déjà, chaque année, plus de 7 millions de tonnes de sable sur les côtes. Et le gouvernement préconise d’accroître encore l’exploitation des littoraux. La réforme en cours du code minier devrait d’ailleurs la faciliter en simplifiant les procédures et en raccourcissant les délais d’obtention des titres miniers. "Le sable est omniprésent dans notre quotidien", écrit Christian Buchet, directeur du Centre d’études et de recherche de la mer de l’Institut catholique de Paris, dans son Livre noir de la mer. "Il existe aujourd’hui une ruée vers le sable qui n’a rien à envier à celle de l’or."12 millions de tonnes pour une centrale nucléaire
De fait, à l’échelle du globe, c’est la troisième ressource la plus consommée, après l’air et l’eau : plus de 15 milliards de tonnes par an (340 millions de tonnes pour la France en 2013), soit un volume d’échanges commerciaux de 70 milliards de dollars. Car le sable entre non seulement dans la fabrication des mortiers, verres, peintures, polymères, mastics… mais aussi dans celle des additifs alimentaires, cosmétiques, ordinateurs, puces électroniques (silicium), etc. Il reste cependant principalement utilisé dans le secteur du bâtiment et travaux publics (BTP), notamment pour le béton armé, composé pour deux tiers de sable. Ce matériau, mis au point à la fin du 19e siècle, est en effet très performant et peu coûteux. En France, pour les seuls besoins de la construction, il s’en consomme sept tonnes par an et par habitant. Dans son documentaire récompensé Le Sable, enquête sur une disparition (Arte), Denis Delestrac indiquait par exemple que la construction d’un hôpital engloutit en moyenne 3000 tonnes de sable, 1 kilomètre d’autoroute 30 000 tonnes et une centrale nucléaire… 12 millions de tonnes !Selon l’UNPG (Union nationale des producteurs de granulats), les sables et graviers français proviennent essentiellement de la fragmentation des roches massives, du lit des rivières, du recyclage des matériaux, du sable fossile (respectivement 199, 101, 23 et 19 millions de tonnes par an). "Mais 10 % de ces granulats proviennent désormais de la mer, précise Éric Chaumillon. Et cette part devrait encore s’accroître, car l’exploitation sur le continent devient de plus en plus contraignante : les ressources s’épuisent, les réglementations ont interdit le prélèvement du sable dans le lit des fleuves." À l’échelle du globe, pourtant, le sable semble inépuisable. Mais la plus grande partie est inexploitable, étant profondément enfouie dans les océans ou sous d’autres sédiments. Les marchands de sable le savent bien, qui se sont tournés vers la côte depuis les années 1970. "Désormais, c’est l’exploitation majoritaire en mer qui se profile", pronostique Éric Chaumillon. Un avenir où se déploierait une fl otte mondiale de milliers de navires de drague, pouvant aspirer chacun entre 4.000 et 400 .000 mètres cubes de sable par jour, dans la tranche d’eau comprise entre 0 et 200 mètres de profondeur.
Une plage dérobée sans que personne ne s’y oppose
Les côtes de nombreux pays sont menacées… et pas seulement pour les besoins nationaux ! L’exemple de Dubaï est emblématique. La capitale éponyme de l’émirat a en effet décidé, dans les années 2000, d’étendre son territoire en gagnant du terrain sur la mer, via trois presqu’îles simulant des palmiers (" The Palm ") et un archipel de 300 îles artificielles (" The World "), destinés aux loisirs de la jet-set mondiale. Soit plusieurs centaines de millions de tonnes de sable. La mince couche au large des côtes du pays ayant été vite épuisée, Dubaï n’a donc pas hésité à en importer… d’Australie ! Avant que la crise mondiale de 2009 ne plonge The World dans le coma. Le maître d’œuvre a stoppé les travaux, et les îlots s’effritent peu à peu dans la mer. À mesure que la pénurie s’intensifie et que les prix grimpent, le trafic illégal s’amplifie. C’est le cas notamment en Afrique de l’Ouest, au Cambodge, en Indonésie, au Mexique ou en Inde, où la " mafia du sable " est extrêmement puissante : en enrôlant de force les populations locales, elle réussit à extraire illégalement chaque année près de 500 millions de tonnes des rivières et du littoral. En 2008, en Jamaïque, la plage de Coral Springs a été dérobée sans que personne ne s’y oppose. Au Maroc, la région de Tanger propose maintenant aux touristes des plages… sans sable. Dans son documentaire, Denis Delestrac annonce la disparition des plages à l’horizon 2100 si rien n’est fait pour enrayer le pillage. Pourtant, l’océan présente la facture de ces folies. Un peu partout, les lignes de côte reculent, le sable n’étant plus là pour amortir les effets des tempêtes. Alors il faut avoir recours au sable marin pour recharger les plages, enterrant toute vie sous une couche de matériau mort… Ce phénomène d’érosion littorale a pris des proportions sans précédent durant l’hiver 2014 sur notre côte atlantique. En Indonésie, 25 îles ont déjà disparu pour alimenter Singapour en sable. Selon Robert DeConto, de l’université du Massachusetts et David Pollard, de l’université d’État de Pennsylvanie (États-Unis), les eaux des océans devraient monter de plus d’un mètre à l’horizon 2100. Fragilisées par les actions humaines, des dizaines de milliers d’autres îles seront alors rayées de la carte. Dans l’indifférence générale ?
Le sable : Pourquoi ne peut-on pas l’extraire du désert ?
Pourquoi Dubaï a-t-elle fait le choix du sable marin pour ses besoins dévorants en construction, alors que la ville est aux portes du désert et de ses innombrables dunes blondes? ? Parce que le sable du désert a été créé par le vent, qui a longuement roulé ses grains de quartz en perles rondes et lisses. Résultat : celles-ci ne s’agrègent pas entre elles et glissent inexorablement vers la mer. Pour élever une île — ou toute autre construction — par remblayage, il faut utiliser des grains anguleux et rugueux, qui s’accrochent entre eux. Tous les pays comportant des déserts sont ainsi contraints d’importer du sable marin. Mais celui-ci doit être rincé pour être débarrassé de son sel — hautement corrosif —, sans quoi la pérennité des constructions est compromise… Raison pour laquelle les granulats destinés aujourd’hui au BTP sont encore essentiellement issus des carrières terrestres — soit des accumulations reliques de la période quaternaire, il y a 2 millions d’années environ, au cours de laquelle le niveau marin a varié d’une amplitude de 100 mètres — et des berges et lits de rivière. C’est-à-dire des granulats possédant des qualités de rugosité et d’adhérence idéales.
Cet article est paru dans le magazine Sciences et Avenir n°834 (Août 2016) Pourquoi Dubaï a-t-elle fait le choix du sable marin pour ses besoins dévorants en construction, alors que la ville est aux portes du désert et de ses innombrables dunes blondes? ? Parce que le sable du désert a été créé par le vent, qui a longuement roulé ses grains de quartz en perles rondes et lisses. Résultat : celles-ci ne s’agrègent pas entre elles et glissent inexorablement vers la mer. Pour élever une île — ou toute autre construction — par remblayage, il faut utiliser des grains anguleux et rugueux, qui s’accrochent entre eux. Tous les pays comportant des déserts sont ainsi contraints d’importer du sable marin. Mais celui-ci doit être rincé pour être débarrassé de son sel — hautement corrosif —, sans quoi la pérennité des constructions est compromise… Raison pour laquelle les granulats destinés aujourd’hui au BTP sont encore essentiellement issus des carrières terrestres — soit des accumulations reliques de la période quaternaire, il y a 2 millions d’années environ, au cours de laquelle le niveau marin a varié d’une amplitude de 100 mètres — et des berges et lits de rivière. C’est-à-dire des granulats possédant des qualités de rugosité et d’adhérence idéales.
Au Laos, le sable et les galets du Mékong aspirés pour la construction
Au sud de Vientiane, le Mékong est pillé pour alimenter en matériaux les immenses chantiers chinois. Une exploitation non encadrée qui affecte la vie des Laotiens, déjà en proie à la pauvreté, et a de graves répercussions écologiques.
Un site d'extraction et de conditionnement de sable au bord de la rivière Mékong à Ventiane au Laos, le 31 mai 2016 (c) Afp
PILLAGE. Partout
autour de la planète, sur les plages comme dans les rivières,
légalement ou illégalement, le sable est ponctionné. Et en Asie,
l'extraction se fait à une échelle colossale, notamment pour répondre
aux appétits de construction du géant chinois et de
Singapour. Aujourd'hui, le sable est la deuxième ressource naturelle la
plus consommée dans le monde après l'eau, avec 30 milliards de tonnes
utilisées tous les ans. Et la Chine s'arroge 60% de ce total, d'après
les données de l'Institut américain de géophysique (USGS). Jusqu'ici, le
Laos avait été plutôt épargné. Mais c'est désormais de l'histoire
ancienne. À quelques kilomètres de Vientiane, la capitale, le Mékong
marque la frontière entre ce petit Etat communiste fermé et la Thaïlande.
De longs tuyaux plantés au fond du fleuve, reliés à des pompes, et des
pelleteuses suffisent à amasser en quelques minutes de hautes piles de
sable sur les berges. D'autres canalisations charrient, dans un bruit
assourdissant, des tonnes de galets de la taille d'un poing que des
dizaines de travailleurs s'empressent de trier et de placer dans de
grands sacs. À proximité, les camions attendent leur chargement et font
des allers-retours avec le lieu du stockage.
Indispensable
à l'industrie, le sable est présent dans quantité de produits : verre,
papier, puces électroniques ou plastique. Mais surtout, il représente
80% de la composition du béton. En contrebas de l'exploitation, près des
rives, le Mékong est peu profond et les paysans du coin viennent y
pêcher pour se nourrir. De l'eau jusqu'à mi-cuisses, ils plongent de
grands filets dans le fleuve. "La rivière a beaucoup changé. Ici, les berges s'effondrent. Cela n'arrivait pas avant", explique l'un des pêcheurs, qui a préféré garder l'anonymat. "Cela nous oblige à aller plus loin pour pêcher. Ce n'est pas bon pour nous", ajoute-t-il en tirant son filet, dans lequel se débat un minuscule poisson. "Aujourd'hui, c'est plus compliqué pour nous d'aller chercher de l'eau pour les cultures. Mais nous avons besoin de cette eau",
renchérit Deaun Saengarun, 36 ans, qui transpire à grosses gouttes en
triant les galets du fleuve qu'elle place dans des sacs de jute
blancs. Cette mère de deux enfants fait pousser quelques légumes sur les
berges du fleuve et travaille dans l'exploitation pour une dizaine
d'euros par jour.
BARRAGES. "En amont du Mékong, l'exploitation du sable n'est pas durable et a de lourdes conséquences pour le delta",
déplore Marc Goichot, responsable du dossier eau pour l'association
World Wildlife Fund (WWF) dans le Grand Mékong. Le fleuve produit autour
de 20 millions de tonnes de sédiments par an, mais 50 millions en sont
extraits dans le même temps, d'après les dernières études. "C'est pourtant un processus clé",
explique-t-il. Le fleuve a besoin que le sable soit transporté de
l'amont vers l'aval pour que le delta puisse lutter contre la
salinisation et l'avancée de la mer dans cette zone cruciale pour
l'agriculture. Et tout cela est aggravé par la construction de barrages
sur le Mékong, qui bloquent les sédiments. "Dès que vous modifiez
l'équilibre d'un fleuve, le processus d'érosion s'engage et il faut des
dizaines d'années pour inverser le processus même si vous stoppez
l'exploitation", explique Pascal Peduzzi, du Programme des Nations unies pour l'environnement. "Le
problème est que l'on a longtemps cru que le sable était une denrée
inépuisable... Ces quatre dernières années, la Chine a consommé ce que
les Etats-Unis ont consommé en 100 ans", résume le chercheur. Et la frénésie immobilière de la Chine ne s'arrête pas à ses frontières : c'est le premier investisseur étranger au Laos. Hôtels, complexe immobilier... dans Vientiane, tous les grands chantiers en cours sont dirigés par des entreprises chinoises.
LILLIAN SUWANRUMPHA / AFP
LILLIAN SUWANRUMPHA / AFP
Exploitation non durable
"Il y a de plus en plus de compagnies dans le coin. Nous avons maintenant beaucoup de clients chinois. Ils construisent d'immenses immeubles dans Vientiane, alors ils ont besoin de beaucoup de sable et de galets", explique Air Phangnalay, 44 ans, à la tête avec son neveu d'une exploitation en pleine croissance. Bruit, modification des berges du Mékong... L'entrepreneur reconnaît que cette activité a des conséquences. L'extraction du sable et des galets modifie les paramètres du fleuve : les courants, le niveau des nappes phréatiques, la profondeur, la largeur des berges, expliquent les experts. Le gouvernement laotien reconnaît laconiquement que "l'extraction du sable du Mékong affecte la structure du fleuve et son écosystème". Mais le gouvernement n'a pas de chiffres sur les quantités extraites tous les ans au Laos. D'ailleurs, les compagnies n'ont pas de quotas, explique Air Phangnalay.
LILLIAN SUWANRUMPHA / AFP
Sur le web : Nos océans deviennent une soupe de plastique, comment stopper l'hémorragie ?