caroline thanh huong

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Libellés

samedi 17 septembre 2016

Cát, con người và thiên nhiên.

oooo Les marchands de sable s’attaquent au littoral
Sylvie Rouat

Pour répondre à une demande de plus en plus forte, les industriels extraient du sable marin par milliards de tonnes. Avec des conséquences délétères pour les fragiles écosystèmes, y compris sur les côtes françaises.



 Trời cho con người đất đai để vừa đủ sống.

Nhưng con người đã sinh sôi nhiều hơn và họ cần cất thêm nhà cửa và cần trồng thêm thức ăn để lo ăn và ở.

Chỉ có chuyện n thôi mà con người đã có thể trồng được cây trái trên sa mạc.


Họ có thể biến những vùng trù phú làm nơi nhà ở , đi trái lại với thiên nhiên.


Và về chuyện ở thì con người đã bắt đầu phá hoại thiên nhiên ngày càng mãnh liệt hơn.


Họ lấn chiếm cất những đảo ra biển để có thêm những vùng đất mới.


Bên cạnh đó, họ thả lưới vét sạch lòng sông, lòng biển để bắt được thêm nhiều hải sản hay huỷ diệt đáy biển một cách vô ý thức bằng cách vét lòng biển để lấy cát.


Ở nơi đây họ có biết là có bao nhiêu tài nguyên của nước để nuôi cái bề trên của mặt nước.


Ngành khai thác cát này không những chỉ xảy ra ở các nước âu châu mà ngay cả những nước Việt Nam hay nhiều nơi khác cũng bị xáo động kinh khủng vô cùng.


Lấy thì phải trả lại, đó là quy luật cho và nhận.


Chúng ta lấy đi nguồn sống của nước đã nuôi con người thì hậu quả đó một ngày gần đây, chính con cháu ta hay ta sẽ phải trả giá đó mà thôi.


Kính mời quý anh chị theo dỏi bài phóng sự vét cát từ lòng biển.


Caroline Thanh Hương


Afin de construire des îles artificielles, Dubaï a importé du sable d’Australie… en pure perte, le projet ayant été abandonné en cours de réalisation. ©Anwar Mirza/Reuters

Afin de construire des îles artificielles, Dubaï a importé du sable d’Australie… en pure perte, le projet ayant été abandonné en cours de réalisation. ©Anwar Mirza/Reuters













Face à la colère des milliers d'opposants à l'exploitation du sable coquillier en baie de Lannion (Côtes d’Armor), qui ont manifesté dimanche,  la Compagnie armoricaine de navigation (CAN), a décidé, mardi 13 septembre, de suspendre jusqu’en novembre ses prélèvements, qu'elle venait tout juste de lancer. La victoire, cependant, n'est que provisoire. C'est le 4 juillet 2016, que le préfet des Côtes-d’Armor, Pierre Lambert avait annoncé que le projet d’extraction en baie de Lannion allait vraisemblablement se concrétiser dès septembre. Et cela a effectivement été le cas, puisque l'extraction a commencé, en pleine nuit, entre mardi et mercredi 7 septembre. Un camouflet pour les deux associations et les treize communes qui, depuis plus de cinq ans, défendent âprement le fragile écosystème littoral. Cette annonce fait logiquement suite à la décision prise en septembre 2015 par le Premier ministre Manuel Valls et le ministre de l’Économie Emmanuel Macron d’accorder pour vingt ans à la CAN — filiale du groupe international Roullier — une concession sur cette côte du nord de la Bretagne, afin notamment de fournir aux agriculteurs de quoi amender leurs terres pour en atténuer l’acidité. De fait, les navires aspirateurs de sable — appelés "mariessalopes" du fait de leur travail jugé "sale" — ont commencé à prélever le précieux matériau d’une dune sous-marine située à moins de dix kilomètres de la côte et à une quarantaine de mètres de profondeur. Problème : cette accumulation de débris de coquilles est une zone de reproduction et de naissance des jeunes poissons et d'anguilles des sables, bien connue des pêcheurs. D’où leur inquiétude : avec la mise en route du projet d’extraction, tous les organismes vivant au sein de la dune sont condamnés à être déchiquetés. Cette frayère alimente également les colonies de fous de Bassan et de macareux moines de la réserve naturelle nationale des Sept-Iles, situées à proximité.

La réforme du code minier facilitera l’exploitation

Et les dégâts seront sans doute bien plus vastes ! Car l’élinde du dragueur — son bras aspirateur géant — soulève un nuage de fines particules qui, telle une nuée atmosphérique, va dériver au gré des courants et des marées, assombrissant l’eau et se déposant sur la végétation marine alentour, avec des effets mortels. Or le site d’exploitation est situé exactement entre deux réserves naturelles protégées Natura 2000 ! "La remise en circulation des sédiments est souvent un point de grippage entre les exploitants et les autres utilisateurs de la mer", reconnaît Éric Chaumillon, chercheur en géologie marine du littoral à l’université de La Rochelle. "Les échanges avec la côte sont mal connus, notamment en période de mauvais temps. C’est un domaine d’investigation pour lequel nous n’avons pas encore de formule mathématique, et donc pas de simulation possible. À une certaine distance et une plus grande profondeur en mer, les interactions sont plus limitées, mais les marchands de granulats ne veulent pas aller trop loin du rivage, pour des raisons de coût". La baie de Lannion n’est que le dernier théâtre d’opérations d’une exploitation française qui puise déjà, chaque année, plus de 7 millions de tonnes de sable sur les côtes. Et le gouvernement préconise d’accroître encore l’exploitation des littoraux. La réforme en cours du code minier devrait d’ailleurs la faciliter en simplifiant les procédures et en raccourcissant les délais d’obtention des titres miniers. "Le sable est omniprésent dans notre quotidien", écrit Christian Buchet, directeur du Centre d’études et de recherche de la mer de l’Institut catholique de Paris, dans son Livre noir de la mer. "Il existe aujourd’hui une ruée vers le sable qui n’a rien à envier à celle de l’or."

12 millions de tonnes pour une centrale nucléaire

De fait, à l’échelle du globe, c’est la troisième ressource la plus consommée, après l’air et l’eau : plus de 15 milliards de tonnes par an (340 millions de tonnes pour la France en 2013), soit un volume d’échanges commerciaux de 70 milliards de dollars. Car le sable entre non seulement dans la fabrication des mortiers, verres, peintures, polymères, mastics… mais aussi dans celle des additifs alimentaires, cosmétiques, ordinateurs, puces électroniques (silicium), etc. Il reste cependant principalement utilisé dans le secteur du bâtiment et travaux publics (BTP), notamment pour le béton armé, composé pour deux tiers de sable. Ce matériau, mis au point à la fin du 19e siècle, est en effet très performant et peu coûteux. En France, pour les seuls besoins de la construction, il s’en consomme sept tonnes par an et par habitant. Dans son documentaire récompensé Le Sable, enquête sur une disparition (Arte), Denis Delestrac indiquait par exemple que la construction d’un hôpital engloutit en moyenne 3000 tonnes de sable, 1 kilomètre d’autoroute 30 000 tonnes et une centrale nucléaire… 12 millions de tonnes !
Selon l’UNPG (Union nationale des producteurs de granulats), les sables et graviers français proviennent essentiellement de la fragmentation des roches massives, du lit des rivières, du recyclage des matériaux, du sable fossile (respectivement 199, 101, 23 et 19 millions de tonnes par an). "Mais 10 % de ces granulats proviennent désormais de la mer, précise Éric Chaumillon. Et cette part devrait encore s’accroître, car l’exploitation sur le continent devient de plus en plus contraignante : les ressources s’épuisent, les réglementations ont interdit le prélèvement du sable dans le lit des fleuves." À l’échelle du globe, pourtant, le sable semble inépuisable. Mais la plus grande partie est inexploitable, étant profondément enfouie dans les océans ou sous d’autres sédiments. Les marchands de sable le savent bien, qui se sont tournés vers la côte depuis les années 1970. "Désormais, c’est l’exploitation majoritaire en mer qui se profile", pronostique Éric Chaumillon. Un avenir où se déploierait une fl otte mondiale de milliers de navires de drague, pouvant aspirer chacun entre 4.000 et 400 .000 mètres cubes de sable par jour, dans la tranche d’eau comprise entre 0 et 200 mètres de profondeur.

Une plage dérobée sans que personne ne s’y oppose

Les côtes de nombreux pays sont menacées… et pas seulement pour les besoins nationaux ! L’exemple de Dubaï est emblématique. La capitale éponyme de l’émirat a en effet décidé, dans les années 2000, d’étendre son territoire en gagnant du terrain sur la mer, via trois presqu’îles simulant des palmiers (" The Palm ") et un archipel de 300 îles artificielles (" The World "), destinés aux loisirs de la jet-set mondiale. Soit plusieurs centaines de millions de tonnes de sable. La mince couche au large des côtes du pays ayant été vite épuisée, Dubaï n’a donc pas hésité à en importer… d’Australie ! Avant que la crise mondiale de 2009 ne plonge The World dans le coma. Le maître d’œuvre a stoppé les travaux, et les îlots s’effritent peu à peu dans la mer. À mesure que la pénurie s’intensifie et que les prix grimpent, le trafic illégal s’amplifie. C’est le cas notamment en Afrique de l’Ouest, au Cambodge, en Indonésie, au Mexique ou en Inde, où la " mafia du sable " est extrêmement puissante : en enrôlant de force les populations locales, elle réussit à extraire illégalement chaque année près de 500 millions de tonnes des rivières et du littoral. En 2008, en Jamaïque, la plage de Coral Springs a été dérobée sans que personne ne s’y oppose. Au Maroc, la région de Tanger propose maintenant aux touristes des plages… sans sable. Dans son documentaire, Denis Delestrac annonce la disparition des plages à l’horizon 2100 si rien n’est fait pour enrayer le pillage. Pourtant, l’océan présente la facture de ces folies. Un peu partout, les lignes de côte reculent, le sable n’étant plus là pour amortir les effets des tempêtes. Alors il faut avoir recours au sable marin pour recharger les plages, enterrant toute vie sous une couche de matériau mort… Ce phénomène d’érosion littorale a pris des proportions sans précédent durant l’hiver 2014 sur notre côte atlantique. En Indonésie, 25 îles ont déjà disparu pour alimenter Singapour en sable. Selon Robert DeConto, de l’université du Massachusetts et David Pollard, de l’université d’État de Pennsylvanie (États-Unis), les eaux des océans devraient monter de plus d’un mètre à l’horizon 2100. Fragilisées par les actions humaines, des dizaines de milliers d’autres îles seront alors rayées de la carte. Dans l’indifférence générale ?
Le sable : Pourquoi ne peut-on pas l’extraire du désert ?

Pourquoi Dubaï a-t-elle fait le choix du sable marin pour ses besoins dévorants en construction, alors que la ville est aux portes du désert et de ses innombrables dunes blondes? ? Parce que le sable du désert a été créé par le vent, qui a longuement roulé ses grains de quartz en perles rondes et lisses. Résultat : celles-ci ne s’agrègent pas entre elles et glissent inexorablement vers la mer. Pour élever une île — ou toute autre construction — par remblayage, il faut utiliser des grains anguleux et rugueux, qui s’accrochent entre eux. Tous les pays comportant des déserts sont ainsi contraints d’importer du sable marin. Mais celui-ci doit être rincé pour être débarrassé de son sel — hautement corrosif —, sans quoi la pérennité des constructions est compromise… Raison pour laquelle les granulats destinés aujourd’hui au BTP sont encore essentiellement issus des carrières terrestres — soit des accumulations reliques de la période quaternaire, il y a 2 millions d’années environ, au cours de laquelle le niveau marin a varié d’une amplitude de 100 mètres — et des berges et lits de rivière. C’est-à-dire des granulats possédant des qualités de rugosité et d’adhérence idéales.

Cet article est paru dans le magazine Sciences et Avenir n°834 (Août 2016) 





Au Laos, le sable et les galets du Mékong aspirés pour la construction

Au sud de Vientiane, le Mékong est pillé pour alimenter en matériaux les immenses chantiers chinois. Une exploitation non encadrée qui affecte la vie des Laotiens, déjà en proie à la pauvreté, et a de graves répercussions écologiques.


Un site d'extraction et de conditionnement de sable au bord de la rivière Mékong à Ventiane au Laos, le 31 mai 2016 (c) AfpUn site d'extraction et de conditionnement de sable au bord de la rivière Mékong à Ventiane au Laos, le 31 mai 2016 (c) Afp









PILLAGE. Partout autour de la planète, sur les plages comme dans les rivières, légalement ou illégalement, le sable est ponctionné. Et en Asie, l'extraction se fait à une échelle colossale, notamment pour répondre aux appétits de construction du géant chinois et de Singapour. Aujourd'hui, le sable est la deuxième ressource naturelle la plus consommée dans le monde après l'eau, avec 30 milliards de tonnes utilisées tous les ans. Et la Chine s'arroge 60% de ce total, d'après les données de l'Institut américain de géophysique (USGS). Jusqu'ici, le Laos avait été plutôt épargné. Mais c'est désormais de l'histoire ancienne. À quelques kilomètres de Vientiane, la capitale, le Mékong marque la frontière entre ce petit Etat communiste fermé et la Thaïlande. De longs tuyaux plantés au fond du fleuve, reliés à des pompes, et des pelleteuses suffisent à amasser en quelques minutes de hautes piles de sable sur les berges. D'autres canalisations charrient, dans un bruit assourdissant, des tonnes de galets de la taille d'un poing que des dizaines de travailleurs s'empressent de trier et de placer dans de grands sacs. À proximité, les camions attendent leur chargement et font des allers-retours avec le lieu du stockage.

LILLIAN SUWANRUMPHA / AFP
Indispensable à l'industrie, le sable est présent dans quantité de produits : verre, papier, puces électroniques ou plastique. Mais surtout, il représente 80% de la composition du béton. En contrebas de l'exploitation, près des rives, le Mékong est peu profond et les paysans du coin viennent y pêcher pour se nourrir. De l'eau jusqu'à mi-cuisses, ils plongent de grands filets dans le fleuve. "La rivière a beaucoup changé. Ici, les berges s'effondrent. Cela n'arrivait pas avant", explique l'un des pêcheurs, qui a préféré garder l'anonymat. "Cela nous oblige à aller plus loin pour pêcher. Ce n'est pas bon pour nous", ajoute-t-il en tirant son filet, dans lequel se débat un minuscule poisson. "Aujourd'hui, c'est plus compliqué pour nous d'aller chercher de l'eau pour les cultures. Mais nous avons besoin de cette eau", renchérit Deaun Saengarun, 36 ans, qui transpire à grosses gouttes en triant les galets du fleuve qu'elle place dans des sacs de jute blancs. Cette mère de deux enfants fait pousser quelques légumes sur les berges du fleuve et travaille dans l'exploitation pour une dizaine d'euros par jour.

LILLIAN SUWANRUMPHA / AFP

Exploitation non durable

"Il y a de plus en plus de compagnies dans le coin. Nous avons maintenant beaucoup de clients chinois. Ils construisent d'immenses immeubles dans Vientiane, alors ils ont besoin de beaucoup de sable et de galets", explique Air Phangnalay, 44 ans, à la tête avec son neveu d'une exploitation en pleine croissance. Bruit, modification des berges du Mékong... L'entrepreneur reconnaît que cette activité a des conséquences. L'extraction du sable et des galets modifie les paramètres du fleuve : les courants, le niveau des nappes phréatiques, la profondeur, la largeur des berges, expliquent les experts. Le gouvernement laotien reconnaît laconiquement que "l'extraction du sable du Mékong affecte la structure du fleuve et son écosystème". Mais le gouvernement n'a pas de chiffres sur les quantités extraites tous les ans au Laos. D'ailleurs, les compagnies n'ont pas de quotas, explique Air Phangnalay.

LILLIAN SUWANRUMPHA / AFP
BARRAGES. "En amont du Mékong, l'exploitation du sable n'est pas durable et a de lourdes conséquences pour le delta", déplore Marc Goichot, responsable du dossier eau pour l'association World Wildlife Fund (WWF) dans le Grand Mékong. Le fleuve produit autour de 20 millions de tonnes de sédiments par an, mais 50 millions en sont extraits dans le même temps, d'après les dernières études. "C'est pourtant un processus clé", explique-t-il. Le fleuve a besoin que le sable soit transporté de l'amont vers l'aval pour que le delta puisse lutter contre la salinisation et l'avancée de la mer dans cette zone cruciale pour l'agriculture. Et tout cela est aggravé par la construction de barrages sur le Mékong, qui bloquent les sédiments. "Dès que vous modifiez l'équilibre d'un fleuve, le processus d'érosion s'engage et il faut des dizaines d'années pour inverser le processus même si vous stoppez l'exploitation", explique Pascal Peduzzi, du Programme des Nations unies pour l'environnement. "Le problème est que l'on a longtemps cru que le sable était une denrée inépuisable... Ces quatre dernières années, la Chine a consommé ce que les Etats-Unis ont consommé en 100 ans", résume le chercheur. Et la frénésie immobilière de la Chine ne s'arrête pas à ses frontières : c'est le premier investisseur étranger au Laos. Hôtels, complexe immobilier... dans Vientiane, tous les grands chantiers en cours sont dirigés par des entreprises chinoises.
Sur le web : Nos océans deviennent une soupe de plastique, comment stopper l'hémorragie ?

jeudi 15 septembre 2016

Nguyễn Bá Chổi viết Dép Râu Ngày Về.

Kính gửi quý anh chị một bài viết của Nguyễn Bá Chổi.
Caroline Thanh Hương

Dép râu, ngày về




Written by Nguyễn Bá Chổi   
Tuesday, 02 July 2013 09:19
                                        Dép râu, ngày về
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     Sau ngày 30 tháng Tư năm 1975, hắn “được Cách Mạng khoan hồng nhân đạo tập trung để bảo vệ tính mạng cho, vì nếu để ở ngoài sẽ bị nhân dân trả thù”. Huyện Củng Sơn thuộc tỉnh Tuy Hòa là vùng hoạt động của “Cách Mạng” trước 75. Lúc mới “nhập môn” giữa vùng rừng núi này, mỗi lần đi ra ngoài “học tập lao động để sau này trở về không còn bóc lột như thời Mỹ Ngụy nữa, mà biết tự mình làm ra của cải vật chất hầu nuôi sống bản thân, gia đình và đóng góp cho xã hội”, hắn nơm nớp sợ đồng bào địa phương có tiếng là dân Cách Mạng, sẽ trả thù (thù gì thì hắn không biết), nếu họ bắt gặp và nhận ra hắn là “ngụy quân”.
     Một hôm, trên đường đi “lao động là vinh quang” ngang qua khu chợ, có mấy người dân chạy theo đoàn tù binh. Hắn lo lo; đang lúc chuẩn bị tinh thần chịu trận “nhân dân trả thù” thì có người dí vào túi áo hắn gói thuốc lá Sông Cầu. Đó là một nhân dân hoàn toàn xa lạ. Hắn sững sờ, chưa kịp nói lời cảm ơn thì người đàn bà ân nhân đã lách vội vào đám đông như tìm đường chạy trốn. Từ đó về sau, nhiều người trong đám tù và hắn lâu lâu lại được “nhân dân trả thù” như thế; khi cục đường mía, lúc miếng kẹo lạc.
     Lại một hôm, đám tù được thả lỏng phân tán mạnh ai nấy tự đi tìm... cỏ tranh để cắt (về lợp nhà). Hắn được một phụ nữ quần áo vá đùm vá đụp mặt hốc hác, chạy đến trước mặt, mắt dáo dác ngó trước ngó sau một vòng rồi dí vào tay cho cái bánh ú làm bằng bột củ sắn mì với nhân hột mít. Chị ta nói “Anh ăn cho đỡ đói. Bây giờ chúng tôi mới hiểu ra..., và thương các anh quá”.
     Không thấy “Nhân dân trả thù” mà chỉ gặp nhân dân “Thương các anh quá”, nhưng Cách Mạng vẫn nhất quyết tiếp tục “Bảo vệ tính mạng cho Ngụy quân ngụy quyền, những kẻ có tội với nhân dân mà lấy hết trúc Trường Sơn làm bút, lấy sạch nước Biển Đồng làm mực cũng tả không xiết”. Tháng lại tháng. Năm qua năm. Đêm đêm nằm nêm cối đến ngộp thở trong những dãy nhà được bao bọc bởi nhiều lớp kẽm gai xen kẽ lớp xương rồng rồi lớp mìn bẫy, lớp hầm chông. Ngày ngày đi ra ngoài làm đủ thứ công việc của người tù khổ sai. Khi đi lẫn lúc về, đoàn tù binh phải dừng lại nơi cổng ra vào để lính gác đếm. Đi, đếm rất mau; về, vừa đếm vừa khám xét khắp người tù xem có lận theo trong túi áo thắt lưng con cóc con nhái, con rắn con rít, hay cọng rau nạm cỏ (Như cỏ sam heo ăn được là tù ăn được)... gọi chung là những thứ “Cải thiện linh tinh” bị cấm ngặt, nên trong khi chờ đợi, cứ phải ứa gan với cái bảng đỏ to tổ chảng trước mặt treo vắt ngang giữa hai cái lô cốt chằm chằm hai bên cửa ra vào, có hàng chữ màu vàng khè “Không có gì quý hơn Độc Lập Tự Do” phía trên hàng chữ “Trại Cải Tạo A30”. Mỗi lần như thế, hắn lại hình dung ra cảnh tú bà cho treo trước cửa nhà chứa của mụ, cái băng trắng chữ đỏ “Chữ Trinh đáng giá ngàn vàng”.
     “Ngày như lá tháng như mây”, chỉ là với thế giới bên ngoài. Nhất nhật tại tù thiên thu tại ngoại. Hắn thường bày tỏ rằng, nhờ Ơn Trên phù hộ hắn mới qua khỏi hơn 2500 cái “thiên thu tại ngoại”, để có ngày được “Cách mạng khoan hồng” cấp cho tờ “Giấy Ra trại”. Trên đường về với gia đình tận vùng Cao Nguyên, hắn phải ghé lại Nha Trang để chờ mua vé xe cho chặng đường cuối. Hắn đi lang thang để nhìn lại cảnh cũ người xưa nơi thành phố mà hắn đã qua nhiều thời kỳ gắn bó. Thuở nhỏ “du học”; lớn đi thi Tú Tài; mấy tháng học Không Trợ tại Trường Không Quân, và những lần “quá cảnh” trên đường đi đi về vê. Người thiếu nữ đầu tiên đi qua đời hắn cũng từ bãi thùy dương cát trắng này. Nha Trang đã là một phần đời hắn.
     Hắn đi ngang quầy bán thuốc lá lẻ bên lề đường Nguyễn Hoàng. Bỗng dưng hắn nhớ và thèm một điếu thuốc CAPSTAN ngày nào. Sau khi tính nhẩm và chắc chắn số tiền Trại cải tạo cấp cho theo tiêu chuẩn nhà nước làm “của ăn đi đường” còn đủ để mua được hai điếu thuốc lá Song Long (hắn biết giá thuốc vì Trại thỉnh thoảng có mua giùm cho những ai có tiền cần mua), hắn mạnh bạo tiến đến phía quầy bán thuốc. Đã gần bảy năm, nay hắn mới được thấy lại nụ cười chào khách của những người bán thuốc lá bên đường mà trước kia hắn thường gặp. Hắn hân hoan như vừa tìm lại được một điều gì quý hóa đã mất từ lâu lắm. Nhưng bỗng dưng hắn chưng hửng khi thấy mặt cô gái bỗng nhiên tối sầm lại và tỏ vẻ dửng dưng với khách. Hắn ngạc nhiên trước thái độ thay đổi đột ngột của cô gái. Hắn kiểm điểm lại mình, và đinh ninh mình không hề có cử chỉ khiếm nhã nào hay nói năng gì khác ngoài lời hỏi mua thuốc lá. Hắn sực nhớ lúc nãy cô gái có liếc mắt xuống đôi chân hắn. Hắn chợt thoáng “lý đoán” ra nguyên nhân. Nhìn thẳng vào mặt cô bán thuốc, với vẻ nghiêm trang, hắn nói :
          “Anh vừa từ trại Cải tạo ra, đang trên đường về, nên đành phải mang đôi dép này.”
     Khi hắn vừa mới nói đến “Anh vừa từ trại cải tạo ra”, cặp mắt cô gái sáng lên và đôi má cô ửng hồng, nhếch lên để lộ ra cái núm đồng tiền. Hình như cô muốn nói điều gì mà không cất lên được. Cô luống cuống lấy trong hộc ra gói thuốc Hoa Mai còn nguyên rồi bằng hai tay đưa lên sát ngực hắn, với ánh mắt thương cảm trìu mến :
          “Anh cầm lấy, em biếu anh. Rất tiếc không còn thuốc trước 75.”
     Hắn đã bỏ hút thuốc từ lâu, nhưng vẫn nhớ mãi gói thuốc của ba mươi năm về trước. Mỗi tháng Tư về, hắn lại càng thấy món nợ hắn mắc mỗi to hơn. Không phải nợ cái gói thuốc lá cô gái biếu. Nhưng là nợ chính cuộc đời cô mà hắn đã không bảo vệ được. Để ít ra cô khỏi phải nhìn thấy những đôi dép Tháng Tư.
                                                                                     Nguyễn Bá Chổi

Nguyễn Bá Chổi viết Dép Râu Ngày Về.


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Những bài thơ song ngữ viết về người dân và quê hương Việt Nam, thơ Thoại Liên và Thanh Thanh.

mercredi 14 septembre 2016

Đọc blog Báo Mai.

Kính gửi quý anh chị những bài trong Blog Báo Mai.
Caroline Thanh Hương

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Chính trị làm con người sợ sự thật

Mic snl politics hillary clinton parody
Khi hỏi một người Anh thuộc phe cánh tả về sự an toàn của vũ khí hạt nhân, bạn gần như có thể đoán được câu trả lời của họ.

LS. Lê Thị Công Nhân: "Chúng tôi thấy hả lòng hả dạ vụ Yên Bái "

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Có một nghịch lý xảy ra, cộng đồng mạng Việt Nam tràn ngập những chia sẻ bày tỏ sự vui mừng, hả hê trái ngược hoàn toàn với câu nói “nghĩa tử là nghĩa tận”, truyền thống tốt đẹp mà người ngàn xưa để lại. Tại sao lại có một nghịch lý như thế này? Có phải người Việt Nam sống ác đến độ vô lương giống như một bài viết của tác giả Khánh Nguyên được đăng trên tờ báo VTC hay vì nguyên do nào khác?

Nếu bạn gặp người giống hệt mình?

tegan and sara twins


Chính là tấm ảnh chụp dán trong hộ chiếu của bạn. Đó là cách mà tội phạm bị phát hiện khi xếp hàng qua cửa. Đó là cách bạn bè cũ có thể nhận ra ngay bạn trên phố dù sau nhiều năm xa cách.

Tản mạn về đồng đô la Mỹ

K. Michelle money cash dollar dollars


Chuyện kể có một cô ca sĩ thuộc loại “chịu chơi”, khi được hỏi về âm nhạc, cô đã trả lời một cách hồn nhiên: “Trong âm nhạc có 7 nốt… do, re, mi, fa, sol, la, si… em thì chỉ thích hát những bài nào có nốt Đô và nốt La…”

Tản mạn về chữ "Vội"

hurry kramer late hurry up running late


Không chỉ có người Pháp mà cả Âu Châu đều chê đời sống Mỹ vội vàng, tất bật.
Siêu thị ở Đức, chiều Thứ Sáu hai giờ đã đóng cửa nghỉ cuối tuần.
Mùa Hè, dân cư bỏ đi nghỉ để lại một Paris trống trơn.

Tiểu sử nhạc sĩ Văn Cao

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Nhạc sĩ Văn Cao

Nhạc sĩ Văn Cao tên thật là Nguyễn Văn Cao, sinh ngày 15 tháng 11 năm 1923 tại Lạch Tray (nay là phường Lạch Tray, quận Ngô Quyền), thành phố Hải Phòng, nhưng quê gốc ở thôn An Lễ, xã Liên Minh, huyện Vụ Bản, tỉnh Nam Định. Xuất thân trong một gia đình viên chức, cha của ông vốn là giám đốc nhà máy nước Hải Phòng. Thuở nhỏ, NS Văn Cao học ở trường tiểu học Bonnal, sau lên học trung học tại trường dòng Saint Josef, là nơi ông bắt đầu học âm nhạc.

Mèo hoang dã và mèo nhà

cat lazy licking


Mèo rất dễ thương, cho nên nhiều người trong chúng ta nuôi và coi mèo như bạn. Có lẽ đó cũng là lý do khiến mèo xuất hiện rất nhiều trên internet.
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Những thị trấn ma đằng sau giấc mơ dầu mỏ


Ám ảnh ung thư ở Việt Nam

tv et cancer daughter rest in peace
Trong vài năm gần đây, báo mạng ở Việt Nam (bao gồm tất cả các trang lề phải, lề trái, fanpage…) dày đặc những bài tổng hợp nói về nguy cơ bị ung thư và những cách phòng chống bệnh ung thư. Việc phát hiện bệnh ung thư ở nghệ sĩ này hay nghệ sĩ nọ….càng làm tăng lên nỗi sợ hãi. Và truyền thông ở Việt Nam đang chạy theo xu hướng khai thác sự sợ hãi của công chúng.

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Philippines: Biệt đội tử thần DDS

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Một cựu sát thủ kể lại những vụ giết người không qua xét xử do biệt đội tử thần thực hiện ở thành phố Davao dưới thời Thị trưởng Rodrigo Duterte.

70 năm bộ áo tắm « hở rốn » bikini

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Ngôi sao Điện ảnh Pháp, Brigitte Bardot trong bộ áo tắm bikini, trên bãi biển Cannes năm 1953

Tây Tạng: Nhìn Larung Gar lần cuối

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Một Lạt ma trẻ nhìn xuống học viện Larung Gar và có thể đó cũng là lần cuối. Nếu không có áp lực nào, và chắc cũng không một áp lực nào, buộc Trung Cộng thay đổi ý định, vài hôm nữa một phần lớn của tu viện nổi tiếng thế giới này sẽ bị phá hủy.

Thủ tướng Pháp phát biểu gây tranh cãi

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Thủ tướng Pháp Manuel Valls vừa gây khó chịu cho những Chính trị gia đối lập, và các nhà Sử học với phát biểu về biểu tượng của nước Pháp, Marianne, liên quan đến tranh cãi về lệnh cấm “burkini”.

Bạn online toàn giả tạo?

forever alone i have friends online friends friends
Tuổi đôi mươi liệu có phải là thời điểm thích hợp để sống một cách vô tư, nhâm nhi những cốc margarita và tận hưởng cuộc sống? Hay có những bài học đau đớn mà bạn cần trải qua trước khi bước sang tuổi 30?

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Apple ra mắt iPhone 7
Bảo vệ dữ liệu trên điện thoại di động

Nguyễn Bá Chổi viết Dép Râu Ngày Về.


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Những bài thơ song ngữ viết về người dân và quê hương Việt Nam, thơ Thoại Liên và Thanh Thanh.