Trong những loại phim tập được trình chiếu, có một bộ phim làm cho khán thính giả thấy rất khó chịu vì nỗi đè nén tâm tình không cho bọc phát mà lại được âm thầm ghi chép trong những con mắt của mọi người chung quanh mình.
Nếu ai trong chúng ta không có thần kinh được vững chắc, thì có lẽ không nên tìm xem loại phim này.
Nếu cuộc đời con người có thể tránh xem những phim ảnh như thế này thì thật tuyệt vời làm sao, nhưng nếu thế giới ảo lại quan tâm và áp dụng vào từng cá nhân thì khi đó nỗi sợ hãi hay nỗi tự ty sẽ ảnh hưởng đến chúng ta thật nguy hiểm.
Chính chúng ta sẽ không còn quyền suy ngẫm đến bản thân mình mà chúng ta chỉ có quyền đánh giá mình trong con mắt người đời.
Từ đó, quý anh chị còn dám cho mình đúng những chuyện mà chúng ta không chấp nhận và cho là sai hay không?
Nói đến chuyện phim thì cũng hãy còn hơi xa một chút, nhưng nếu nói đến đời sống xã hội mà chúng ta đang sống sẽ biến thái theo phim thì ai trong chúng ta có còn ăn ngon ngủ yên nữa không?
Dưới đây là bài viết của báo pháp, mời quý anh chị đọc tin nóng này và hy vọng nó sẽ không xảy ra như lời nhà báo nói.
Caroline Thanh Hương
‘Black Mirror’: Tấm gương đen phản chiếu mặt trái công nghệ
L’inquiétant projet chinois pour noter la population
ACTUALITÉ
En Chine, à partir du 1er mai,
les citoyens qui récolteront une mauvaise note sociale ne pourront plus
prendre l’avion ni le train. Ce dispositif de notation fait partie d’un
vaste projet du gouvernement chinois : le système de crédit social.
Utilisant des milliers de données personnelles et administratives,
l’outil devrait être effectif en 2020 pour distinguer les « bons » des
« mauvais » Chinois… selon les critères du pouvoir en place.
C’était un scénario de la série britannique Black Mirror, qui
imagine les conséquences extrêmes que pourrait avoir l’invasion des
technologies dans nos sociétés. C’est désormais presque une réalité : en
Chine, le gouvernement développe un gigantesque système de notation de
ses citoyens, basé sur leurs comportements en ligne et dans la vie
réelle.
Encore à l’étape de test, ce dispositif va connaître une première application concrète à partir du 1er mai. À cette date, les Chinois les moins bien notés se verront interdire temporairement certains moyens de transport.
Dans deux déclarations datées du début du mois de mars, la Commission nationale de réforme et développement chinoise annonce qu’une liste d’individus ayant commis des actes répréhensibles va être établie. Ces derniers ne pourront plus prendre l’avion ni le train pendant un an.
Sont concernés les Chinois qui ont propagé de fausses informations sur le terrorisme, causé des problèmes lors de vols, utilisé des tickets de transport périmés, oublié de payer des amendes, omis de régler l’assurance de leur entreprise, etc.
Encore à l’étape de test, ce dispositif va connaître une première application concrète à partir du 1er mai. À cette date, les Chinois les moins bien notés se verront interdire temporairement certains moyens de transport.
Dans deux déclarations datées du début du mois de mars, la Commission nationale de réforme et développement chinoise annonce qu’une liste d’individus ayant commis des actes répréhensibles va être établie. Ces derniers ne pourront plus prendre l’avion ni le train pendant un an.
Sont concernés les Chinois qui ont propagé de fausses informations sur le terrorisme, causé des problèmes lors de vols, utilisé des tickets de transport périmés, oublié de payer des amendes, omis de régler l’assurance de leur entreprise, etc.
Des obstacles partout
Cette
décision annonce le lancement du « système de crédit social », un outil
administratif en construction depuis 2014. Ce projet du président Xi
Jinping consiste à attribuer une note aux individus, sorte d’indice de
fiabilité, en fonction des informations que le gouvernement possède sur
eux, de leurs actions passées à leur parcours scolaire, en passant par
leur statut social et leur situation financière.Traverser au feu rouge, ne pas acheter de produits chinois, oublier de payer ses amendes, fumer dans les transports en commun : ce sont des points en moins. Des diplômes, des partages d’articles positifs sur la Chine sur les réseaux sociaux : ce sont des points en plus.
En fonction de sa note, à partir du 1er mai, un Chinois pourra donc être autorisé ou interdit de transports (l’avion et le train) et, à terme, pour les moins bien notés, cela pourra être compliqué d’obtenir un visa, de s’inscrire sur des sites de rencontre, d’obtenir une promotion, etc.
Pire, dénonce l’organisation non-gouvernementale Human Right Watch, « ceux qui ont des notes faibles seront confrontés partout à des obstacles, de l’obtention d’un emploi au gouvernement à l’inscription de leur enfant dans l’école souhaitée. Nous ne savons pas encore qui va gérer ce système, si et comment nous pourrons contester les notes ou même si tout cela est légal ».
En effet, comment cette note sera-t-elle attribuée ? Pour le moment, c’est encore très nébuleux. Le gouvernement chinois pourrait fusionner les informations qu’il détient sur ses citoyens (administratives surtout), avec des données des géants du web en Chine, comme Alibaba (site de vente en ligne), Tencent (services internet et mobiles), Baidu (moteur de recherche en chinois), qui notent déjà leurs utilisateurs.
Des algorithmes se chargeront d’établir le score final. Certaines professions feront l’objet d’un examen particulier : les enseignants, les comptables, les journalistes et les médecins.
Puissant instrument de contrôle social
Pour
le gouvernement chinois, c’est l’outil rêvé pour mieux contrôler sa
population gigantesque et s’assurer de l’application de la loi et des
règles sur son territoire. « Sans doute un outil parfait pour le contrôle des opposants », note la sinologue Séverine Arsène, dans une tribune sur ce sujet publiée dans le journal Le Monde. « Ce
n’est pas un système de notation anodin. En évaluant les citoyens sur
un éventail de comportements, des habitudes d’achat aux discours sur les
réseaux sociaux, le gouvernement a l’intention de façonner une société
sans problème », écrit Maya Wang, chercheuse pour Human Rights Watch.Le gouvernement espère que son outil sera au point pour 2020. À cette date, le système de notation sera obligatoire pour 1,3 milliard de Chinois… Mais le « Big Brother » de l’Empire du Milieu est en fait déjà là. En 2017, la Cour suprême du pays a déclaré en conférence de presse que plus de 6 millions de Chinois avaient été privés de voyages aériens en raison de leur fort endettement ou de leur mauvais comportement social…