Dans
un paradis fiscal, le taux d'imposition sur les sociétés est très
faible (environ 12%). L'objectif ? Attirer les sièges des
multinationales, car il est actuellement de 33% en France. "En
théorie, cela peut marcher, mais il y a deux bémols : tout d'abord,
moins d'impôt sur les sociétés fait rentrer moins d'argent dans les
caisses de l'Etat", nuance le journaliste.
Or, beaucoup d'électeurs du Brexit
avaient voté pour renflouer leur sécurité sociale en crise. Autre
problème : le Royaume-Uni se frottera à un concurrent de taille,
l'Irlande. "Les entreprises y ont déjà un taux d'imposition très faible de 12% et elles sont et resteront dans l'Union européenne", conclut Loic de la Mornais.
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