Kính mời quý anh chị thưởng thức những bản nhạc xưa êm dịu của groupe The Brothers Four.
Bài Grenfields trong những năm sáu mươi không ngờ lại đi trước không gian và thời gian để tả Greenfields ngày hôm nay..
Kính chúc quý anh chị một ngày chủ nhật an vui.
Caroline Thanh Hương
Greenfields / The Brothers Four
Once there were greenfields kissed by the sun;
Once there were valleys where rivers used to run;
Once there was blue sky with white clouds high above;
Once they were part of an everlasting love.
We were the lovers who strolled through greenfields. Greenfields are gone now, parched by the sun;
Gone from the valleys where rivers used to run;
Gone with the cold wind that swept into my heart;
Gone with the lovers who let their dreams depart.
Where are the greenfields that we used to roam?
I'll never know what made you run away.
How can I keep searching when dark clouds hide the day?
I only know there's nothing here for me,
Nothing in this wide world left for me to see.
But I'll keep on waitin' 'til you return.
I'll keep on waiting until the day you learn
You can't be happy while your heart's on the roam.
You can't be happy until you bring it home, Home to the greenfields and me once again.
Source : LyricFind
Paroliers : Frank Miller / Richard Dehr / Terry Gilkyson Paroles de Greenfields © BMG Rights Management, Sony/ATV Music Publishing LLC
Máy dịch
Greenfields / Les Frères Quatre
Il était une fois des champs verts embrassés par le soleil;
Il était une fois des vallées où coulaient des rivières ;
Il était une fois un ciel bleu avec des nuages blancs au-dessus ;
Autrefois, ils faisaient partie d'un amour éternel.
Nous étions les amoureux qui se promenaient dans les champs verts.
Les champs verts ont disparu maintenant, desséchés par le soleil ;
Parti des vallées où coulaient les rivières ;
Envolé avec le vent froid qui a balayé mon cœur;
Finis les amants qui ont laissé leurs rêves s'en aller. Où sont les greenfields que nous avions l'habitude d'errer ?
Je ne saurai jamais ce qui t'a fait fuir. Comment puis-je continuer à chercher lorsque des nuages sombres cachent le jour ?
Je sais seulement qu'il n'y a rien ici pour moi, Rien dans ce vaste monde ne me reste à voir.
Mais je continuerai d'attendre jusqu'à ton retour.
Je continuerai à attendre jusqu'au jour où tu apprendras Vous ne pouvez pas être heureux pendant que votre cœur vagabonde.
Tu ne peux pas être heureux tant que tu ne l'as pas ramené à la maison,
Accueil aux greenfields et moi encore une fois.
Source : LyricFind Paroliers : Frank Miller / Richard Dehr / Terry Gilkyson Paroles de Greenfields © BMG Rights Management, Sony/ATV Music Publishing LLC
The Brothers Four, verts pâturages du folk
Ils étaient quatre garçons, étudiants à l'Université de Washington, à Seattle. Bob Flick, Dick Foley, Mike Kirkland, John Paine. Des jeunes Américains de leur temps — la fin des 50's — habillés net, coiffés court, souriant de leurs dents blanches. Et ils chantaient. En parfaite harmonie. Ils s'en allèrent enregistrer à San Francisco. Un premier single. Un deuxième, Greenfields. 1960. Une douce ballade nostalgique. Accords simplistes et clichés sentimentalo-bucoliques. Et ces quatre voix qui planent au-dessus pendant trois minutes trois. Temps suspendu. Bingo. Plus d'un million de disques vendus. Gros succès à l'export, aussi. L'année suivante, les Brothers Four chantent le thème d'un western de John Wayne, The Alamo : c'est The Green leaves of summer (toujours le goût du vert). Autre tube, sur un tempo légèrement plus enlevé. La même diction parfaite, un chromo vocal parfaitement dessiné, sans bavure, sans relief. Ces faux frères faisaient pendant au Kingston Trio qui eux venaient d'Honolulu. Leurs polyphonies suaves répondaient au folk new-yorkais résurgent à l'époque, plus âpre et politisé autour de Pete Seeger. Puis là-bas un gamin hirsute a commencé à balayer un peu tout ça. En trois ans le folk deviendrait free style, poétique et pourquoi pas électrique. Les Brothers Four avaient fait leur temps. Ils tentèrent de raccrocher le wagon en reprenant Mr Tambourine man de ce fameux Bob Dylan dont tout le monde parlait. Mais leur version, assez boy-scout, ne vit pas le jour pour une raison obscure — ce n'était pas plus mal — et celle des Byrds rafla la mise. Le groupe a continué son bonhomme de chemin à l'ombre des frondaisons du souvenir. L'harmonie dans le folk fut rétablie dès 1965 par un duo new-yorkais, mais c'est une autre histoire. Cependant, parmi les fans de Simon & Garfunkel, il s'en trouvait sans doute un certain nombre qui avait bu comme du petit lait Greenfields, sirop à l'arrière-goût d'amertume.
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