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mardi 11 mars 2014

VIDEOS. Boeing disparu : Interpol écarte la piste terroriste, pas la CIA


Boeing disparu: la CIA n'écarte pas la piste... par leparisienAFP

VIDEOS. Boeing disparu : Interpol écarte la piste terroriste, pas la CIA

 

Publié le 11.03.2014, 08h57 | Mise à jour : 18h54
ARCHIVES. Un Boeing 777-200 de la Malaysia Airline.

ARCHIVES. Un Boeing 777-200 de la Malaysia Airline. | (AFP/Francis SILVAN.)

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Alors que le mystère restait entier sur la disparition du Boeing 777 de Malaysia Airlines, après son décollage de Kuala Lumpur il y a trois jours, une enquête a été ouverte mardi à pour «homicide involontaire».



Quatre Français figurant parmi les 239 passagers et membres d'équipage, une telle est quasiment automatique. Les Français disparus sont trois élèves du Lycée français international de Pékin (lire encadré) et la mère de deux d'entre eux.

Le directeur de la CIA a affirmé mardi ne pas écarter la piste du terrorisme même s'il a indiqué qu'«aucune revendication n'avait été confirmée ou corroborée» depuis la disparition de l'avion. John Brennan a précisé qu'il y avait encore de nombreuses questions sans réponses et qu'il était encore trop tôt pour tirer des conclusions sur cette mystérieuse disparition.

VIDEO. Boeing disparu: la CIA n'écarte pas la piste terroriste


De son côté, Interpol assure qu'il ne s'agit «vraisemblablement pas d'une attaque terroriste». Lors d'une conférence de presse le secrétaire général de l'organisation de coopération policière basée à Lyon, Ronald K. Noble a fait par de ses doutes concernant cette piste : «Plus nous recevons d'informations, plus nous sommes enclins à conclure que ce n'est pas un incident terroriste».




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Des clandestins voulant émigrer en Allemagne

Les deux passagers ayant embarqué avec des passeports volés apparaissent plutôt comme de jeunes migrants iranien en quête d'une nouvelle vie. Interpol indique que les deux passagers seraient arrivés en Malaisie depuis le Qatar. L'organisation était en mesure de donner leurs noms : Delavar Seyed Mohammad Reza, 29 ans, et Pouri Nour Mohammadi, 18 ans.

La police malaisienne avait auparavant indiqué avoir formellement identifié le second. Soupçonné d'avoir voulu « émigrer » en Allemagne, il était attendu par sa mère à l'aéroport de Francfort. Les enquêteurs ont précisé que le jeune homme n'appartenait a priori à aucun groupe terroriste.

« Nous ne pensons pas vraisemblable qu’il soit membre d’un groupe terroriste et nous pensons qu’il essayait d’émigrer en Allemagne», a déclaré le chef de la police malaisienne, Khalid Abu Bakar. L'Iran a annoncé ce mardi qu'il allait coopérer avec la Malaisie et s'est dit inquiet de la question de l'utilisation de faux passeports et de l'immigration illégale.

La Thaïlande identifie un passeur iranien

Dimanche, la piste d'une action terroriste envisagée par le gouvernement malaisien avait déjà pris du plomb dans l'aile. La police thaïlandaise avait annoncé un possible trafic de passeports, les réservations avec deux passeports européens suspects sur le vol de Malaysia Airlines disparu depuis samedi ayant été faites en Thaïlande.



L'identification d'un de ces deux passagers suspects n'éclaircit pas le mystère autour de la disparition de l'avion. Selon le «Washington Post», plusieurs numéros de téléphone des passagers présents à bord du Boeing continueraient de sonner, alors qu'une désintégration de l'appareil ou son crash dans l'eau aurait dû les mettre hors service. D'après le site China.org, 19 familles ont ainsi signé un communiqué commun attestant que plusieurs numéros de téléphones sont toujours actifs.

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Les deux passeports, l'un appartenant à un Italien, l'autre à un Autrichien, ont été volés en 2013 et 2012 en Thaïlande, plaque-tournante pour diverses organisations criminelles qui viennent notamment se fournir en faux documents. Selon la police thaïlandaise, un autre Iranien, «M. Ali» a organisé l'achat des billets des deux hommes par l'intermédiaire d'une agence de voyage de Pattaya, station balnéaire au sud de Bangkok. M. Ali est soupçonné de faire partie d'un «réseau de trafiquants d'êtres humains» envoyant entre autres des ressortissants du Moyen-Orient «travailler dans des pays tiers, notamment en Europe», destination finale des deux passagers suspects, après Pékin, a précisé le patron de la police dans le sud du royaume, le général Panya Maman.

Une «cellule d'écoute» au Lycée français de Pékin
Une cellule de soutien psychologique a été mise en place mardi au Lycée français international de Pékin, dont trois élèves se trouvaient à bord du Boeing de Malaysia Airlines disparu samedi, a indiqué l'ambassade de France en Chine. Parmi les 239 personnes voyageant sur le vol MH370 entre Kuala Lumpur et Pékin, figuraient quatre Français, dont une mère de famille et deux de ses enfants, ainsi qu'une troisième adolescente de nationalité franco-chinoise qui les accompagnait, selon les autorités françaises.

«Une cellule de soutien psychologique a ouvert aujourd'hui au Lycée français», dont les élèves «sont très affectés» par la disparition de leurs camarades, a souligné Jacques Pellet, ministre-conseiller près l'ambassade de France en Chine. Actuellement fermé pour deux semaines de congés scolaires, le lycée «rouvrira lundi prochain comme prévu» et «une cellule de soutien sera (alors) mise en place avec l'aide de deux psychologues venus de France», a ajouté M. Pellet lors d'un bref point-presse.

En dépit des vacances, une trentaine de collégiens et de lycéens se sont déplacés mardi durant l'après-midi sur le site principal de l'établissement, qui couvre tous les niveaux scolaires de la maternelle à la terminale. L'une des disparus «était ma voisine de classe, très sympa, très généreuse. C'est vraiment difficile d'apprendre ça, c'est un gros coup», a confié à l'entrée du lycée un adolescent de 14 ans. «Il y aura beaucoup de tristesse à la rentrée, quand on verra qu'elle n'est plus parmi nous».

Outre les trois jeunes élèves, la mère de famille à bord de l'avion disparu était également «très impliquée dans la vie du Lycée en tant que vice-présidente de l'association des parents d'élèves», avait précisé dimanche Hélène Conway-Mouret, ministre déléguée chargée des Français de l'étranger.

LeParisien.fr

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