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mardi 29 décembre 2015

Fascinante l'histoire de la Cathédrale Notre-Dame de Chartres avec les photos de Francine Blais.


Pendant les fêtes de fin d'année, je vous invite à aller admirer la cathédrale Notre- Dame de Chartres à travers les photos et son histoite avec les documents de Wikipédia.

Caroline Thanh Huong



La cathédrale Notre-Dame de Chartres est le monument emblématique de la préfecture du département d'Eure-et-Loir, située à 80 kilomètres au sud-ouest de Paris. Elle est considérée comme la cathédrale gothique la plus représentative, la plus complète ainsi que la mieux conservée par ses sculptures, vitraux et dallage pour la plupart d'origine, bien qu'elle soit construite avec les techniques de l'architecture romane montrant ainsi la continuité et non la rupture entre ces deux types d'architecture1. L'actuelle cathédrale, de style gothique dit « lancéolé », a été construite au début du XIIIe siècle, pour la majeure partie en trente ans, sur les ruines d'une précédente cathédrale romane, détruite lors d'un incendie en 1194. Grand lieu de pèlerinage, elle domine la ville de Chartres et la plaine de la Beauce, se dévoilant au regard à plus de dix kilomètres de distance. L’édifice fait l’objet d’un classement au titre des monuments historiques par son recensement sur la liste de 18622. Par ailleurs, il a été parmi les premiers monuments classés au patrimoine mondial par l'UNESCO en 1979.


Sommaire

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L'horloge astronomique[modifier | modifier le code]



Le cadran intérieur dans le chœur de la cathédrale
Article détaillé : Horloge astronomique de Chartres.
La cathédrale comporte les restes d'une ancienne horloge astronomique. Le cadran a fait l'objet d'une restauration vers 2008-2009. Cette restauration a nécessité la reconstitution de plusieurs roues et pignons manquants.


Puits des Saints Forts.

La tradition chrétienne évoque une ancienne grotte occupée par des druides carnutes cent ans avant notre ère ainsi qu'une statue de déesse mère qui aurait servi de sanctuaire aux premiers chrétiens, à l'époque romaine. Cette légende dite de « la Vierge devant enfanter », la statue portant en effet l'inscription Virgini pariturae[Note 1], élaborée vers 1420 par Jean de Gerson et popularisée au XVIIe siècle par l'avocat au Parlement de Paris Sébastien Roulliard[3], expliquerait l'ancienneté du culte marial à Chartres. Ce mythe des druides qui s'est développé pendant des siècles à partir de compilations, s'est progressivement incorporé dans l'historiographie ecclésiastique locale qui en a donné toutes les apparences de la vérité historique[4]. Cette « Vierge devant enfanter » fut par la suite vénérée dans la chapelle de Notre-Dame de Sous-Terre à l’intérieur de la crypte, sous la forme d'une statue d'origine romane[Note 2], et fut à l'origine de nombreux pèlerinages, attirant notamment Louis XIV, saint Vincent de Paul ou François de Sales[5].
Le lieu le plus ancien de la cathédrale est le puits de la crypte, dit puits des Saints Forts, autrefois « Lieux Forts », qui fut comblé et dont l’emplacement, caché au milieu du XVIIe siècle, fut retrouvé, dégagé et restauré au début du XXe siècle par René Merlet. Réputé pour être d'époque celtique, ce puits votif, était l’objet d’offrandes et était alimenté par une source circulant sous la cathédrale. Les sanctuaires chrétiens étant parfois construits sur de précédents lieux de culte païens, il est associé à de nombreuses légendes liées à la grotte druidique[4]. Sa profondeur, à partir du sol de la crypte dite caveau de Saint-Lubin, est d'environ 33,55 mètres. Le fond est un carré, orienté aux quatre points cardinaux. René Merlet précise que « le puits passe de la forme circulaire à la forme carrée, mais ce carré est exactement inscrit dans le cercle. Vers le fond, par suite d'un ressaut de 0,10 m dans les parois, le puits ne mesure plus qu'un mètre en tous sens[6]. »
La construction de la première cathédrale eut lieu vers 350. Elle est appelée « cathédrale d'Aventin », du nom du premier évêque de la ville. Elle fut vraisemblablement édifiée au pied des murs gallo-romains qui entouraient la ville. Cette première cathédrale fut incendiée en 743 ou 753 par les troupes de Wisigoths du duc d'Aquitaine et de Vasconie Hunald Ier, lors du sac de la ville. Un deuxième sanctuaire fut alors construit, son plan conservé montrant un doublement de la largeur de la nef[7]. Le 12 juin 858, cette deuxième cathédrale fut détruite par les pirates Vikings danois. L'évêque Gislebert reconstruisit un édifice plus grand. De ce dernier, il subsiste probablement certaines parties de l'actuel martyrium, appelé chapelle Saint-Lubin[8].
En 876, le roi Charles le Chauve, petit-fils de Charlemagne fit don à la cathédrale de la sainte relique connue sous le nom de « Voile de La Vierge » ou « Sainte Tunique »[9]. Cet événement devait faire de Chartres un sanctuaire de premier plan[5]. Le 5 août 962 cette troisième cathédrale fut à son tour incendiée pendant la guerre qui opposa Richard Ier, duc de Normandie, au comte de Chartres, Thibaud Ier de Blois[10]. Ce désastre eut lieu sous l'épiscopat d'Hardouin qui en mourut de douleur huit jours après selon le nécrologe de la cathédrale. Un quatrième édifice lui succéda[11]. Les 7 et 8 septembre 1020, cet édifice fut à son tour accidentellement ravagé par le feu à cause de la foudre. L'évêque Fulbert[Note 3] releva l'église de ses ruines, en style roman. L'église basse, telle que nous la connaissons actuellement fut construite entre 1020 et 1024. La dédicace de cette cinquième cathédrale eut lieu le 17 octobre 1037. L'évêque Fulbert était décédé en 1029[12].

Construction de la cathédrale actuelle[modifier | modifier le code]



Chœur de l'édifice actuel.
Le 5 septembre 1134, la ville de Chartres fut presque entièrement détruite par un incendie. La cathédrale romane de Fulbert fut épargnée. De 1134 à 1160, profitant de l'espace libéré en avant de la nef, la façade occidentale fut construite. Puis les travaux de la tour Nord débutèrent en 1142 et s’achevèrent vers 1150, donnant lieu à l'édification du portail royal avec son ensemble sculpté. L’érection de la tour Sud, appelée actuellement « clocher vieux », commença en 1145. La construction s'acheva avec celle de sa flèche vers 1160. La tour Nord, appelée « clocher neuf », ne comportait à l'origine que deux niveaux. Elle fut couverte en charpente et plomb jusqu'en 1506, date à laquelle un incendie provoqué par un orage la détruisit. Jehan de Beauce élabora le clocher actuel en se servant des vestiges et en élevant la flèche octogonale à 115 m de haut[13].

Le 11 juin 1194 eut lieu un nouvel incendie qui n'épargna que les cryptes, la façade occidentale et les tours. Le Voile de la Vierge avait été providentiellement mis à l'abri dans le martyrium dit « chapelle de Saint Lubin » par des clercs. Après deux ou trois jours de déblayage, les sauveteurs et la relique furent retrouvés[13]. En réchappèrent plusieurs parties nouvellement construites aussitôt réutilisées dans le nouveau projet. Les deux tours furent épargnées et ne subirent que des dégâts mineurs. Le portail occidental fut conservé ainsi que les trois baies de vitraux le surplombant. Un autre vitrail, « Notre-Dame de la belle verrière », fut aussi sauvé de l'incendie avant d'être remonté dans le déambulatoire[14].
La réédification de la cathédrale, sous la forme que nous connaissons aujourd’hui, débuta immédiatement. Certains architectes sont de nos jours connus, mais il faut prendre en compte une succession de maîtres d’œuvre venus d'autres chantiers contemporains[15],[16]. Toutefois force est de constater l'extrême rapidité du chantier et ce, sans rupture de financement. Dès les années 1220-1225, les chanoines s'installent dans leurs stalles, les voûtes étant terminées. Il faudra par contre plusieurs décennies pour compléter les pignons du transept, tout le gros œuvre, hormis les porches et les pignons, étant achevé en une trentaine d'années (1194-1225)[17]. En 1240, les vitraux étaient déjà réalisés et la consécration solennelle eut lieu le 24 octobre 1260[18].
La cathédrale a été construite par des ouvriers spécialisés, appelés compagnons, réunis en confréries ou fraternités. Ces derniers, payés à la tâche, ont parfois laissé sur les pierres quelques signes gravés, les marques de tâcheron qui sont leurs signatures[19].

Le sacre d'Henri IV[modifier | modifier le code]

Henri IV fut sacré dans cette cathédrale et non pas à Reims, comme le voulait la coutume. Reims et Paris étaient en effet tenus par l'armée de la Ligue catholique, qui opposaient leur résistance au roi à cause de sa religion protestante. Il annonce sa conversion lors des conférences de Suresnes en mai 1593, abjure la foi protestante et se convertit dans l'abbatiale de Saint-Denis le 25 juillet 1593[20]. Arrivé le 17 février à Chartres où il passe ses journées en prières et en recueillement, il se fait sacrer roi de France dans la cathédrale de Chartres le 27 février 1594 : après s'être vêtu d'une chemise blanche, ouverte devant et derrière pour permettre l'onction, et d'une cape en satin cramoisi, il entre solennellement dans la cathédrale, non pas selon la légende sur son cheval, mais à pied[21].
La cérémonie se déroule dans le chœur, le peuple ne pouvant la voir à cause du jubé. Invité à prononcer les serments solennels, l'un à l'Église l'autre au peuple, il subit les rituels de l'adoubement avec les éperons et l'épée, puis celui de l'onction avec la Sainte Ampoule. Celle de la cathédrale de Reims nécessaire au sacre, étant non accessible, elle fut substituée par l'ampoule de l'Abbaye de Marmoutier, près de Tours[22],[Note 4]. Les évêques le revêtent de la tunique représentant le sous-diacre, de la dalmatique représentant le diacre, puis l'officiant lui remet les regalia. À la fin de ce rituel, le roi et l'évêque s'installent sur le jubé afin que le prélat célèbre la messe et que le peuple puisse y participer. Après la messe du sacre, un cortège se dirige vers l'évêché, sous les « Vive le Roi » de la foule, pour un immense banquet[21].


La nuit



Le jour

Le classement comme Patrimoine mondial[modifier | modifier le code]

La cathédrale de Chartres a été classée en 1979 comme Patrimoine mondial par l'UNESCO aux trois motifs suivants :
  • Représenter un chef-d’œuvre du génie créateur humain « Construite assez rapidement et presque d’un seul jet, la cathédrale de Chartres constitue, par l’unité de son architecture et de sa décoration, l’expression totale et achevée d’un des aspects les plus unanimes du Moyen Âge chrétien ».
  • Témoigner d’un échange d’influences considérable… « La cathédrale de Chartres a exercé une influence considérable sur le développement de l’art gothique en France et hors de France ».
  • Offrir un exemple éminent d’un type de construction… « La cathédrale de Chartres est à la fois un symbole et un édifice type : l’exemple le plus éclairant que l’on puisse choisir pour élucider la réalité culturelle, sociale et esthétique de la cathédrale gothique ».





Structure[modifier | modifier le code]

Dimensions principales[modifier | modifier le code]



Plan de la cathédrale
Dictionnaire raisonné de l’architecture française / Eugène Viollet-le-Duc
  • longueur intérieure : 130 m[23]
  • hauteur sous voûte : 37,50 m
  • hauteur du sol au faîte de la toiture : 51 m
  • hauteur du clocher vieux : 105 m
  • hauteur du clocher neuf : 115 m
  • longueur intérieure totale : 130 m
    • dont longueur de l’avant-nef : 17 m
    • longueur de la nef : 44 m
    • croisée du transept : 14 m
    • longueur du chœur : 37 m
    • déambulatoire et chapelle axiale : 18 m
  • largeur du vaisseau central de la nef : 16,40 m (contre 12 m pour Notre-Dame de Paris)
  • largeur de la nef avec les bas-côtés : 33 m
  • largeur intérieure du transept de trumeau à trumeau: 63,4 m
  • largeur du chœur avec les bas-côtés : 47 m
  • largeur de la façade Ouest : 48 m
    • dont le Portail Royal : 15 m
  • largeur de chacune des façades Nord ou Sud : 40 m




Détails complémentaires[modifier | modifier le code]

  • La clôture du chœur comporte 200 statues.
  • La grande rosace avec ses 13,36 mètres de diamètre est une des plus grandes du monde (Les deux rosaces du transept de Notre-Dame de Paris ont un diamètre de 13,1 mètres).
  • 181 représentations de la Vierge.
  • 3 500 statues.
  • Près de 9 000 personnages y sont représentés, si l'on compte les vitraux.
  • On compte 9 portails sculptés (ce qui est unique en Europe).
  • Avec ses 650 m2, le chœur est le plus vaste de France.
  • Le transept de 63,4 m est aussi le plus long de France.
  • La crypte romane est la plus vaste de France.
  • On compte 176 verrières.
  • Dans cette crypte se trouve également un puits, le puits des Saints-Forts, qui fait 33 mètres de profondeur.
  • La surface totale de vitraux est de 2 600 m2, la cathédrale possède ainsi la plus importante surface au monde de vitraux des XIIe et XIIIe siècles.
  • Le sol de la nef est en très légère pente : en partant des portails de la nef et en se dirigeant progressivement vers la croisée des transepts, on monte petit à petit. En revanche, le sol des bas-côtés est bien horizontal, ce qui fait qu'à la croisée des transepts, il est au même niveau que celui de la nef, mais du côté de la façade occidentale, il est à trois marches au-dessus de celui de la nef.







Travaux de restauration (2009-2016)[modifier | modifier le code]

Financés par le Ministère de la Culture, la région Centre et par de nombreux dons (soit en tout près de 14 millions d'euros), la cathédrale est actuellement en plein chantier de restauration.

Intérieur[modifier | modifier le code]



Travaux du haut-chœur, puis du bas-chœur, et enfin de l'intégralité du chœur.
La première partie des travaux, en 2008, concernait les deux chapelles du chœur (chapelle des martyrs et chapelle d'axe). Il s'agissait d'expérimenter la reconstitution des enduits. Le haut-chœur a été restauré entre 2009 et 2010. Cette opération a mis au jour des badigeons ocre et blanc du XIIIe siècle, reprenant un motif de pierre, jusque-là cachés par la pollution[24]. Le bas-chœur a été provisoirement masqué par une restitution de l'ancien jubé. De juillet 2010 à novembre 2011, le narthex (côté intérieur de la façade occidentale, ou « avant-nef »), le bas-chœur et le déambulatoire nord ont été mis en travaux. En septembre 2012, Notre-Dame du Pilier fut transférée dans le collatéral nord de la nef. Les travaux ont été suspendus entre les fêtes de Pentecôte 2013 et 2014. La montée des échafaudages de la nef (trois premières travées côté croisée du transept) est en cours depuis juin 2014. Il est prévu deux ans pour la totalité de nef (un peu moins : Pentecôte 2014 à Pâques 2016).

Extérieur[modifier | modifier le code]



Dieu créant Adam
Les restaurations extérieures ont porté sur la façade occidentale, les portails de la façade nord et les contours de la rose sud. Comme à l'intérieur, des traces de badigeon de couleur ocre et blanc recouvraient les parois.

Vitraux[modifier | modifier le code]

Les vitraux du XIIIe siècle, répartis sur quatre-vingt-quatorze baies, font l’objet d'un programme de restauration complet au rythme de deux à trois baies par an (la restauration d'une baie est estimée à environ 160 000 euros). En 2012, les deux tiers des baies étaient déjà restaurées : le niveau inférieur (déambulatoire, bas-côté de la nef et chapelles rayonnantes), les baies hautes du chœur, les rosaces du transept avec les lancettes correspondantes, et les verrières de la façade ouest (les plus anciennes).







Extérieur[modifier | modifier le code]

Lors de sa restauration, entreprise en 2006, les chercheurs découvrirent que la totalité de la superficie extérieure était peinte, tout comme l'intérieur (polychromie sur enduit)[1].

Les tours[modifier | modifier le code]



Tour Nord - Façade et rosace - Tour Sud.
Une des caractéristiques de la cathédrale Notre-Dame de Chartres réside dans la différence entre ses deux tours :
  • La tour sud (dite « clocher vieux ») de 103 m, reconnaissable à sa flèche effilée, a été édifiée entre 1142 et 1170.
  • La tour nord (dite « clocher neuf ») de 115 m, reconnaissable à ses baies sculptées, a été achevée en 1516.
Les étages inférieurs de la tour nord sont en vérité plus anciens que la tour sud : on entreprit la construction du premier étage en 1134 (après un incendie datant de la même année), le second étage fut réalisé entre 1145 et 1152, et le troisième étage fut commencé en 1194 (après un autre incendie). Son beffroi était à l'origine un simple clocher de bois, mais il fut détruit par un incendie en 1506. Cette même année, on décida de confier la construction d'une nouvelle flèche à Jehan de Beauce. Il acheva son clocher de style gothique flamboyant en 1516.
La tour sud est de plan carré pour les trois premiers niveaux, de plan octogonal pour le quatrième niveau et la flèche. Ladite flèche est recouverte d'écailles taillées dans la pierre. Sa forme pourrait avoir été inspirée par la flèche de l'église de la Trinité de Vendôme (80 km au sud de Chartres)[25]. Sa pureté géométrique a inspiré de nombreux artistes et écrivains, parmi lesquels Charles Péguy qui l'a dite « unique au monde »[26] et Joris-Karl Huysmans qui l'a décrite comme « s'effusant d'un seul jet, (...) chassant dans les nuages une fumée de prières par sa pointe »[27].
Le clocher neuf (tour nord), richement décoré, peut être décomposé en quatre niveaux. Le premier est de plan carré, percé de baies géminées à réseaux gracieux en forme de gouttes (typique du gothique flamboyant). Le deuxième niveau est de plan octogonal, et s'appuie sur quatre arc-boutants dont les culées, coiffées de pinacles à crochets, contiennent des niches sur trois de leurs (quatre) faces, dans lesquelles on peut voir des statues d'apôtres. Ses baies contiennent des roses à triskèle et sont coiffées de gables. Au troisième niveau, toujours de plan octogonal, huit culées viennent supporter deux doubles étages d'arc-boutant chacune (soit quatre arcs en tout), tous richement décorés de sculpture. Le quatrième niveau, également de plan octogonal, comprend encore des fenêtres et supporte la flèche ornée de crochets. Ce beffroi contraste avec la base romane, reconnaissable à ses contreforts épais et ses ouvertures réduites.
Au sommet de la flèche Sud se trouve une lune tandis qu'à celui de la flèche Nord se trouve un soleil.
Le clocher nord a contenu six cloches, dont trois bourdons. On peut citer, principalement, Marie et Gabrielle, les plus gros et les plus anciens de la cathédrale. On estimait Marie pesant quinze tonnes et Gabrielle dix. Ces six cloches ont été fondues vers la fin 1793 pour fabriquer des canons et de la monnaie de bronze.
Il comporte actuellement sept cloches[28] :
  • Marie, d'un poids de 6 tonnes, date de 1845 ; elle sonne en Fa# 2
  • le Timbre d'un poids de 5 tonnes, seul rescapé des époques pré-révolutionnaires, date de 1520. Il se trouve dans la Lanterne et donne un La2, il sonne les Heures.
  • Joseph d'un poids de 2 350 kg date aussi de 1840 ; il se trouve dans la Grande Tour et donne un Si2, il sonne en volée.
  • Anne d'un poids de 2 040 kg (1845) se trouve dans la Petite Tour donne un Ré3, elle sonne en volée.
  • Élisabeth d'un poids de 1 515 kg (1845) se trouve dans la Petite tour donne un Mi3, elle sonne en volée.
  • Piat d'un poids de 870 kg ( 1845) se trouve dans le Petite Tour donne un Fa#/SolB 3, elle sonne en volée.
  • Fulbert d'un poids de 1 095 kg se trouve dans la Petite Tour donne un Sol3, elle sonne en volée.
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Façade ouest[modifier | modifier le code]

La façade occidentale constitue la porte d'entrée principale de l'édifice religieux. Encadrée par deux tours, elle présente un programme sculpté important : 24 grandes statues (il en reste 19 aujourd'hui) et plus de 300 figures forment un décor en harmonie avec l'architecture de la cathédrale[29].
Elle est percée d'une rosace, de trois baies et de trois portails sculptés constituant le portail royal. Au sommet se trouve une galerie de 16 statues identifiées comme la lignée des rois de Juda, avec au milieu la statue du roi David reposant sur un lion. Cette galerie est elle-même surmontée à l'extrémité du pignon d'une statue de la Vierge entourée de deux anges.

Le portail royal[modifier | modifier le code]



Détail du portail royal
Reine de Juda.
Le portail royal est antérieur à la reconstruction de l'édifice au XIIIe siècle. Épargné lors du grand incendie de 1194, il date des années 1145-1150. Parvenu pratiquement intact jusqu'à nous, il se compose de trois baies largement décorées. Cette structure innovante a été reprise par la plupart des cathédrale gothique. Situé à la charnière de l'art roman et de l'art gothique, il a été réalisé par les mêmes sculpteurs que le portail de la basilique Saint-Denis. Il se démarque par la grande qualité de ses sculptures.
Le programme iconographique mêle des scènes de l'Ancien et du Nouveau Testament, associant ainsi les précurseurs de la Chrétienté - le peuple juif - à l’accomplissement de la promesse, formulée selon le dogme chrétien. Les trois tympans proclament eux les mystères de la Foi. Ils représentent respectivement de gauche à droite l'Ascension, la Parousie et l'Incarnation.
Le tympan central illustre le chapitre 4 de l'Apocalypse. Le Christ est représenté en majesté trônant dans une mandorle et tenant le livre des sept sceaux de l'Apocalypse. Il est entouré du tétramorphe - quatre animaux ailés symboles des quatre évangélistes. Sur les voussures, une troupe célèste glorifie le Christ : des anges tenant des astrolabes et les 24 vieillards de l'Apocalypse tenant dans leurs mains des flacons de parfum et des instruments de musique. Au sommet, deux anges tiennent une couronne au dessus de la tête du Christ. Sur le linteau, on peut voir les douze apôtres ainsi que deux personnages, peut-être les prophètes Élie et Hénoch.
Les statues-colonnes qui le soutiennent représentent David, Salomon, la Reine de Saba - peut-être Isaïe ou Ezéchiel.
Le décor qui enserre les statues représente les derniers feux du style roman : il se compose d'entrelacs, de colonnettes et de feuilles d'acanthe qui témoignent d'influences méridionales.

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Façades latérales de la cathédrale[modifier | modifier le code]


Le portail Nord[modifier | modifier le code]




Vue d’ensemble du portail Nord.
Le portail Nord est aussi appelé « portail de l'Alliance ». Il se présente, comme le portail Sud, sous la forme d'un porche percé de trois portails. Des accès latéraux relient les trois baies et permettent de circuler à l'abri du porche. Ses statues ont été exécutées entre 1205 et 1210[30]. Elles représentent des scènes de l'Ancien Testament et de la vie de la vierge Marie. Les voussures de la baie centrale évoquent les épisodes de la Genèse. La baie de droite reprend le thème des travaux et des jours.


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Le portail Sud[modifier | modifier le code]



Vue d’ensemble du portail Sud.
Le portail Sud est consacré à l'Église, depuis les apôtres (baie centrale) jusqu'aux confesseurs (baie de droite) et aux martyrs (baie de gauche). Sa datation est proche de celle du portail Nord, peut-être légèrement antérieure. Sur le trumeau de la baie centrale, on trouve un « Christ enseignant » et au tympan une figuration du jugement dernier.
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Les toits[modifier | modifier le code]



La charpente de fer supportant le toit.
La précédente toiture (charpente en bois appelée « la forêt ») et la couverture en plomb de la cathédrale ayant été détruites par un incendie en 1836, elles furent remplacées en 1837 par une charpente métallique et une couverture en cuivre qui est à l'origine du vert-de-gris qui lui donne cette couleur verte caractéristique. La nouvelle charpente a été réalisée par Émile Martin et M. Mignon. Elle fut restaurée en 1997 sous la direction de Guy Nicot[31].

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Intérieur[modifier | modifier le code]


Les vitraux[modifier | modifier le code]




Les trois lancettes de la façade occidentale.

Article détaillé : Vitraux de Chartres.
Les vitraux de la cathédrale sont considérés comme l'un des ensembles les plus complets et les mieux préservés de l'époque médiévale. Ils couvrent une surface totale de 2 600 m2 et présentent une collection unique de 172 baies[32] illustrant la Bible et la vie des saints ainsi que celle des corporations de l'époque.
La plupart des vitraux furent réalisés pour l'église actuelle reconstruite après l'incendie de 1194. Leur origine peut être datée des années 1205 à 1240. Cependant quelques-uns sont des témoins de la cathédrale antérieure, comme les trois lancettes de la façade occidentale qui furent exécutées entre 1145 et 1155 de même que la partie centrale du vitrail appelée Notre-Dame-de-la-Belle-Verrière, célèbre pour son bleu dit de Chartres, daté de 1180. Les plus anciens vitraux de Chartres sont contemporains de ceux que l'abbé Suger fit réaliser, entre 1144 et 1151, pour l'abbatiale de Saint-Denis. La destruction de la cathédrale de Reims et de ses vitraux en 1914 entraîna une forte vague d'émotion à travers le pays. Les vitraux furent entièrement déposés et entreposés en lieu sûr durant les deux guerres mondiales.
Les vitraux de Chartres sont célèbres pour leur bleu qui a fait la renommée de la ville et de sa cathédrale, le « bleu de Chartres ». Ce « bleu roman » très lumineux, mis au point dans les années 1140 sur le chantier de la basilique Saint-Denis, fut utilisé par la suite dans la cathédrale de Chartres et celle du Mans. Ayant un fondant sodique coloré au cobalt, il s'est révélé plus résistant que les rouges ou les verts de la même époque[33],[34].

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Le labyrinthe de Chartres, œuvre du xiie siècle, est une figure géométrique circulaire de 12,89 m de diamètre inscrite dans toute la largeur du pavage de la nef principale, entre les troisième et quatrième travées. Elle représente un tracé continu déployé de 261,55 m, partant de l'extérieur et aboutissant au centre, en une succession de tournants et d'arcs de cercle concentriques. Une des particularités de ce labyrinthe réside dans son cheminement. Que l'on parte du centre ou de l'extérieur, le chemin parcouru présente exactement le même enchaînement de tournants et d'arcs de cercle. Si l'on se réfère à l'univers culturel des chanoines du XIIIe siècle, seuls maîtres d'ouvrage de l'édifice, le labyrinthe serait un chemin symbolique où l'homme va à la rencontre de Dieu. On peut le comprendre comme un pèlerinage « sur place », dont la finalité est d'inviter à la pénitence et à la méditation, vécue aussi bien avec le corps qu'avec l'esprit. On peut aussi y lire symboliquement le parcours qu'est l'existence humaine, long et compliqué, ou s'exprimerait la confiance d'être conduit finalement en présence de Dieu.
Ce labyrinthe s'inspire probablement du mythique Labyrinthe de Crète construit par Dédale, comme semblait l'indiquer la plaque de cuivre située en son centre, ôtée en 1792, et qui aurait représenté le combat de Thésée et du Minotaure.





Le labyrinthe[modifier | modifier le code]




Plan du labyrinthe.



Tous les vendredis, de 10 h à 17 h, les chaises sont mises de côté.

Le labyrinthe de Chartres, œuvre du XIIe siècle, est une figure géométrique circulaire de 12,89 m de diamètre[35] inscrite dans toute la largeur du pavage de la nef principale, entre les troisième et quatrième travées. Elle représente un tracé continu déployé de 261,55 m[35], partant de l'extérieur et aboutissant au centre, en une succession de tournants et d'arcs de cercle concentriques. Une des particularités de ce labyrinthe réside dans son cheminement. Que l'on parte du centre ou de l'extérieur, le chemin parcouru présente exactement le même enchaînement de tournants et d'arcs de cercle. Si l'on se réfère à l'univers culturel des chanoines du XIIIe siècle, seuls maîtres d'ouvrage de l'édifice, le labyrinthe serait un chemin symbolique où l'homme va à la rencontre de Dieu. On peut le comprendre comme un pèlerinage « sur place », dont la finalité est d'inviter à la pénitence et à la méditation, vécue aussi bien avec le corps qu'avec l'esprit[36]. On peut aussi y lire symboliquement le parcours qu'est l'existence humaine, long et compliqué, ou s'exprimerait la confiance d'être conduit finalement en présence de Dieu.
Ce labyrinthe s'inspire probablement du mythique Labyrinthe de Crète construit par Dédale, comme semblait l'indiquer la plaque de cuivre située en son centre, ôtée en 1792, et qui aurait représenté le combat de Thésée et du Minotaure[37],[38],[39]. Néanmoins, André Peyronie fait part de son scepticisme sur l'existence d'une représentation du Minotaure à Chartres, qui serait un cas unique en France, comme le propose pourtant Marcel-Joseph Bulteau à la fin du XIXe siècle[40]. Depuis plusieurs années, les responsables de la cathédrale mettent en valeur un rituel qui avait lieu autour de la fête de Pâques, largement documenté par des textes du XIIe siècle et du XIVe siècle[41] et dans lequel le doyen du chapitre (le Christ) parcourait le labyrinthe (les enfers), allait jusqu'à son centre, rappelant l'extermination du minotaure (la mort vaincue), tenant une balle jaune (pelote du fil d'Ariane: fil de vie) qu'il lançait aux participants. Le parcours du labyrinthe serait ainsi - initialement - une évocation de la résurrection, celle du Christ appelant celle des hommes[42]. Le centre de ce grand motif symboliserait ainsi la Jérusalem céleste, soit l'au-delà. Quand on réalise une projection de la rose de la façade sur le pavement, cette rose consacrée à la résurrection des morts correspond exactement au labyrinthe, le christ de la fin des temps se superposant alors au centre du labyrinthe[43]. La démarche du labyrinthe ne consiste pas seulement à aller jusqu'au centre, mais à en ressortir. Le pèlerin est invité à emprunter la ligne tracée face à lui pour monter vers le chœur de la cathédrale - en particulier l'autel[44]. Le labyrinthe de Chartres a été appelé « La Lieu » — bien que la lieue française soit bien plus longue que la longueur développée du labyrinthe — et plus tard « chemin de Jérusalem »[45].

Le chœur[modifier | modifier le code]

La clôture du chœur[modifier | modifier le code]



Clôture du chœur
Le massacre des Innocents.
La clôture de chœur est un mur entourant le chœur, destiné à mieux isoler ce dernier du déambulatoire. Entièrement sculpté, il est formé d’un ensemble de 40 groupes totalisant 200 statues.
Le Tour du chœur a été entrepris pendant le règne de Louis XII suivant un programme déjà bien établi suivant les épisodes de la vie de Jésus et de la Vierge Marie. Le cycle se déroule du sud, à partir du transept, jusqu'au nord, au transept. Sa réalisation dura près d'un siècle mais le style reste cohérent d’un bout à l’autre de la clôture[46].
En 1510, un maître maçon, Guillaume Charpentier, propose de travailler pour le chapitre. En 1513, le chapitre choisit de faire construire la clôture du chœur par Jehan Texier dit Jehan de Beauce. Les travaux commencent par le côté nord. Quatre chapelles sont prévues de chaque côté dans les travées du chœur. Au nord, la chapelle Saint-Guillaume, dans la première travée, est terminée pour la Pentecôte 1515. La suivante, dédicacée à Saint-Jean l'Évangéliste est terminée le 18 janvier 1517. Le sculpteur des groupes sculptés de ces travées est anonyme.
Entre temps, le chapitre a décidé de faire réaliser la clôture du chœur côté sud en même temps. La chapelle Saint-Lubin, dans la première travée côté sud est dédicacée à la fin 1519. Le 2 janvier 1519, le chapitre confie la réalisation des quatre premiers groupes du côté sud au sculpteur Jehan Soulas. Celui-ci va réaliser les groupes suivant du côté sud jusqu'en 1535, avec l'Adoration des Mages.
À partir de 1521, le style gothique est abandonné et la chapitre adopte le style Renaissance. À la mort de Jehan de Beauce, en 1529, le chœur est clos. Le rond-point a été terminé en 1527 d'après une inscription.
Les travaux se sont probablement arrêtés du fait de la guerre, des épidémies et la tempête du 22 novembre 1534 qui a endommagé sérieusement la couverture de la cathédrale, nécessitant des travaux urgents.
Les deux groupes suivants, côté sud, sont réalisés par François Marchand, en 1542-1544. Le groupe du Baptême du Christ est réalisé dans la seconde moitié du XVIe siècle par un anonyme. Les trois groupes suivants sont sculptés par Thomas Boudin en 1611-1612. Il a aussi réalisé les quatre groupes des troisième et quatrième travée du chœur côté nord. Le groupe de la Femme adultère est exécuté par Jean Dedieu en 1678-1679. Le groupe de la Guérison de l'aveugle-né, avant l'axe du chœur est réalisé par Pierre Ier Legros en 1681-1683. Le groupe de l'Entrée de Jésus à Jérusalem est sculpté par Jean-Baptiste Tuby II en 1703-1705. Simon Mazière a réalisé les sept derniers groupes du tour du chœur entre 1713 et 1716.
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En 1353, la cathédrale possédait déjà des orgues : Jehan de Châteaudun en est le premier organiste connu. Au XVe siècle un instrument plus puissant est édifié. Il est desassemblé au XVIe siècle et Robert Filleul, organiste, en construit un nouveau plus conséquent alors que des menuisiers chartrains assurent la réalisation du buffet. L’orgue est installé sur la façade occidentale. Aux XVIIe et XVIIIe siècles la partie sonore évolue. Cependant le manque de moyens financiers et l’incendie de 1836 coupant cours à un projet de restauration, conduiront à un état déplorable de l’instrument à la fin du XIXe siècle. En 1964, Pierre Firmin-Didot fonde une association afin d’assurer la rénovation des orgues. Le grand orgue actuel a été construit en 1971 par les Établissements Danion-Gonzalez. Le buffet placé en nid d’hirondelle, sur un côté de la nef, bien que maintes fois modifié, a gardé son aspect du XVIe siècle.

L'intérieur du chœur[modifier | modifier le code]

Le maître-autel monumental date de la fin du XVIIIe siècle. Ce groupe en marbre réalisé en 1772 par Charles-Antoine Bridan représente l'Assomption de Marie. Il est également l'auteur des six bas-reliefs en marbre (1787-1788), disposés au-dessus des stalles, symétriquement de chaque côté de l'espace central, qui évoquent des épisodes de la vie de la Vierge.

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Le voile de la Vierge[modifier | modifier le code]




Voile de la Vierge.



Chapelle de Notre-Dame du Pilier.
Il s'agit d'une relique importante qui fut offerte en 876 à la cathédrale par Charles le Chauve, empereur d'Occident. Selon la tradition, il pourrait s’agir de la chemise que portait Marie lors de l'Annonciation. Cette relique, une des plus précieuses d’Occident, fit de l'église un sanctuaire marial qui accueillit de nombreux pèlerins. Lors de l'incendie de l'ancienne église en 1194, la relique sembla perdue, mais elle avait été providentiellement mise à l'abri dans le martyrium par des clercs. Après deux ou trois jours de déblayage, les sauveteurs et la relique furent retrouvés[13]. À l’époque, l’interprétation de cet épisode comme d’un désir de la vierge Marie à abriter le voile dans une église plus spacieuse, conduisit à une multiplication des dons sur son autel[Note 5]. Cela explique sans doute l'enthousiasme et la rapidité avec laquelle la nouvelle cathédrale fut bâtie, sans qu'il soit exclu que l'incendie de 1194 soit arrivé de façon opportune afin d'accélérer les travaux de l'église de Fulbert alors même que les chanoines étaient réticents face à ce projet coûteux dont l'agrandisssement imposait la destruction des quartiers canoniaux et de leurs habitations[9].
À la suite de l'ouverture au début du XVIIIe siècle de la châsse alors en mauvais état, il fut constaté qu’il s’agissait d’un long habit de tête, et non d’une chemise ainsi qu’elle figurait sur le sceau du chapitre de la cathédrale[5]. Par la suite, la relique fut contenue dans une châsse de grande valeur, dont les joyaux furent vendus à la Révolution. De même en 1793, le voile fut découpé en plusieurs morceaux, qui furent vendus. Une expertise du tissu restant, réalisée en 1927 par le musée des soieries de Lyon, propose une datation ancienne, des premiers siècles. Il est en soie de grande valeur, ce qui est étonnant au vu du statut social de Marie. Le voile, placé dans un reliquaire monstrance réalisé par l’orfèvre Poussielgue-Rusand en 1876, est toujours exposé dans le déambulatoire, du côté Nord, dans une des chapelles absidales[9].
Notre-Dame de Chartres reste un lieu de pèlerinage important à l'heure actuelle, principalement grâce aux traditionnels pèlerinages qui ont lieu lieu chaque année durant le week-end de Pentecôte. Ainsi, le Pèlerinage de Tradition (organisé par la Fraternité Sacerdotale Saint-Pie X et qui s'élance de Chartres) et Notre-Dame de Chrétienté (qui débute à Paris et se termine à Chartres), n'attirent pas moins de 12 000 pèlerins à eux deux, venant du monde entier. L'engouement pour la route de Saint-Jacques-de-Compostelle, dont Chartres est une étape pour les pèlerins qui viennent du Nord par la route de Paris, est aussi à l'origine de ce succès.









Notre-Dame du Pilier[modifier | modifier le code]

Notre-Dame du Pilier est une vierge en bois de poirier sculptée vers 1540. Elle était autrefois adossée au jubé qui a lui-même été détruit en 1763 par les chanoines[13].



Grand orgue[modifier | modifier le code]



Les grandes orgues actuelles
Article connexe : Orgue.
En 1353, la cathédrale possédait déjà des orgues, Jehan de Châteaudun en est le premier organiste connu[47]. Au XVe siècle un instrument plus puissant est édifié. Il est desassemblé au XVIe siècle et Robert Filleul, organiste, en construit un nouveau plus conséquent alors que des menuisiers chartrains assurent la réalisation du buffet[47]. L’orgue est installé sur la façade occidentale. Aux XVIIe et XVIIIe siècles la partie sonore évolue. Cependant le manque de moyens financiers et l’incendie de 1836 coupant cours à un projet de restauration, conduiront à un état déplorable de l’instrument à la fin du XIXe siècle[47]. En 1964, Pierre Firmin-Didot fonde une association afin d’assurer la rénovation des orgues. Le grand orgue actuel a été construit en 1971 par les Établissements Danion-Gonzalez[47]. Le buffet placé en nid d’hirondelle, sur un côté de la nef, bien que maintes fois modifié, a gardé son aspect du XVIe siècle.




Claviers (de bas en haut)[47]
Pédalier1° clavier : Grand-Orgue2° clavier : Positif3° clavier : Récit4° clavier : Écho
Plan sonoreNotesPlan sonoreNotesPlan sonoreNotesPlan sonoreNotesPlan sonoreNotes
Principal32Montre16Montre8Principal8Principal8
Montre (emprunt GO)16Bourdon16Flûte8Cor de nuit8Bourdon8
Soubasse16Montre8Bourdon8Gambe8Flûte4
Montre8Flûte8Prestant4Voix céleste8Doublette2
Bourdon8Bourdon8Flûte4Flûte4Nazard2 2/3
Principal4Prestant4Doublette2Viole4Tierce1 3/5
Flûte4Flûte4Nazard2 2/3Doublette2Piccolo1
Flûte2Doublette2Tierce1 3/5Sesquialtera2 rgsCymbale3 rgs
Plein jeu5 rgsFourniture
(résultante de 16)
2 rgsLarigot1 1/3Plein jeu4 rgsTrompette8
Basson8Fourniture3 rgsCornet
(à partir du 3° do)
5 rgsCymbale3 rgsClairon4
Bombarde16Cymbale4 rgsPlein-jeu4 rgsVoix humaine8
Trompette8Cornet
(début : sol2)
5 rgsCymbale3 rgsBasson Haubois8
Clairon4Bombarde16Cromorne8Bombarde16
Trompette8Trompette8Trompette8
Clairon4Clairon






Les cryptes[modifier | modifier le code]

La cathédrale actuelle résulte de constructions de différentes époques. Les cathédrales ont souvent été superposées, servant chacune de fondations à celle qui lui succédait. Les parties qui n'ont pas été remblayées forment deux cryptes concentriques.

La crypte intérieure[modifier | modifier le code]



Caveau Saint-Lubin.
Les premiers chrétiens auraient édifié du IVe au XIe siècles des sanctuaires successivement dévastés par les flammes et/ou persécutions religieuses. Un vestige de muraille, généralement attribué à l'époque gallo-romaine, fait référence à l'époque de la première église[13]. Il ne subsiste rien de celle du VIe siècle. Dans un couloir de fouille, on a tout au plus quelques marches de celle du VIIIe siècle. Par contre la crypte de l'église carolingienne édifiée par Gislebertus au IXe siècle correspond vraisemblablement à une salle conservée. Elle porte le nom de caveau Saint-Lubin et se situe sous le chœur de la cathédrale actuelle, juste sous le maître-autel.



La crypte extérieure[modifier | modifier le code]



Chapelle de Notre-Dame Sous-Terre.
La crypte de Fulbert, ou église basse, enveloppe ce caveau et va d'un clocher jusqu'à l'autre, en faisant le tour de l'édifice. Datant du XIe siècle, avec ses 230 mètres de long sur 5 à 6 mètres de large, elle est la plus grande crypte de France. En partant de l'extrémité de la galerie Nord, on arrive à la chapelle de Notre-Dame Sous-Terre, peut-être l'un des plus anciens sanctuaires consacrés à Marie en occident. Rouverte au culte en 1857, une messe y est célébrée chaque jour à 11 h 45. On peut y observer une reproduction datant de 1975 d'une statue en chêne sombre d’époque romane, le modèle original ayant été brûlé par les révolutionnaires en 1793[5]. Cette même année 1975, Marthe Flandrin y réalisa une tapisserie des Gobelins, destinée à ce lieu.
La galerie devient semi-circulaire sous le chevet et s'ouvre sur trois chapelles romanes profondes, encadrées par quatre plus petites chapelles gothiques du XIIIe siècle. C'est là que se trouve le puits dit des Saints-Forts. Dans la galerie Sud, on peut admirer une fresque du XIIe siècle avec plusieurs grands saints populaires (Clément, Gilles, Martin, Nicolas…). À l'extrémité de cette même galerie, un baptistère en pierre est installé, datant de l'époque romane.
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Vie spirituelle de la cathédrale[modifier | modifier le code]

Les principaux pèlerinages[modifier | modifier le code]



Statue de Bridan au fond du chœur représentant l'Assomption.
La cathédrale Notre-Dame de Chartres est, depuis son édification, un haut lieu de pèlerinage pour les catholiques français (et avant tout un pèlerinage marial - ce qui explique notamment l'ampleur du déambulatoire, permettant la circulation des fidèles autour du chœur). Au cours du XXe siècle, les pèlerinages à Chartres ont connu un nouvel élan, à la suite de l'écrivain Charles Péguy qui se rendit à pied de Paris à Chartres en 1912, accomplissant un vœu fait au chevet de son fils malade. Après la mort de Péguy en 1914, certains de ses amis refirent la route en méditant ses poèmes, lançant ainsi un vaste mouvement de pèlerinages à Chartres, parmi lesquels :
  • le pèlerinage estudiantin, organisé par les aumôneries de l'enseignement supérieur en Île-de-France, aux Rameaux depuis 75 ans.
  • le pèlerinage de Chrétienté à la Pentecôte, qui dure trois jours, durant lesquels la messe est célébrée dans la forme extraordinaire du rite romain et qui réunit 10 000 personnes chaque année depuis 30 ans, faisant de celui-ci le plus grand pèlerinage à pied d’Europe.
  • le pèlerinage des Guides et Scouts d'Europe du département des Yvelines, le premier dimanche d'octobre (4 000 scouts et guides).
  • le pèlerinage du monde du travail, depuis 60 ans au mois d'avril.
  • le « Pèlerinage Chartres-Paris », organisé par l'association Pèlerinages de Tradition (Fraternité sacerdotale Saint-Pie-X). Le passé de ce pèlerinage se confond avec celui de « Notre-Dame de Chrétienté » puisque les deux n'en formaient originellement qu'un seul avant la scission de 1989 découlant du motu proprio Ecclesia Dei du pape Jean-Paul II. Si ce pèlerinage a pour départ Chartres, la séparation de la Fraternité Saint-Pie-X en 1988 d'avec l'Église catholique et romaine ne permet pas aux Évêques de Chartres comme de Paris de recevoir les participants de ce pèlerinage dans leurs cathédrales. Il est réalisé, comme son nom l'indique en sens inverse, lors du week-end et du lundi de Pentecôte.
Chartres est également une étape importante pour les pèlerins qui viennent du Nord de l'Europe et qui font route vers Saint-Jacques-de-Compostelle, en empruntant la route de Paris à Tours (Via Turonensis).


Liturgie[modifier | modifier le code]

La cathédrale accueille toujours une vie liturgique intense. L'eucharistie est célébrée chaque jour dans l'édifice, à 11 h 45 (crypte) et 18 h 15. Le dimanche, elle est célébrée à h 15 en latin (messe grégorienne) selon le rite de Paul VI, à 11 h (messe solennelle qui regroupe ordinairement plus de mille personnes), 18 h (hiver) ou 18 h 30 (été).
Chaque soir, depuis le 11 septembre 2001, la Communauté du Chemin Neuf chante les vêpres, à la demande de Mgr Bernard-Nicolas Aubertin, puis de Mgr Michel Pansard, qui lui a succédé. Le Chemin Neuf continue ainsi l'œuvre que les chanoines avaient initiée[48].
La cathédrale était le lieu central du Festival de Pâques au cours de ses huit éditions, de 2003 à 2010.


La cathédrale de Chartres et les arts[modifier | modifier le code]

Représentations picturales[modifier | modifier le code]



Jean-Baptiste Corot
Cathédrale de Chartres 1830 (64 × 51 cm) Paris, musée du Louvre.
Plusieurs peintres ont représenté la cathédrale dans leurs œuvres. L'un des tableaux les plus connus est celui de Jean-Baptiste Corot, peint en 1830 (Paris, musée du Louvre). Chaïm Soutine a repris le même thème en 1933 (Musée d'art moderne, Troyes) de même que Maurice Utrillo entre 1912 et 1914 (collection privée).

La cathédrale de Chartres dans la littérature[modifier | modifier le code]

  • Joris-Karl Huysmans, La cathédrale, Paris, P.-V. Stock,‎ , in-18, 488 p. (notice BnF no FRBNF30631450) La cathédrale disponible sur Gallica
    Publié en 1898 La Cathédrale est un roman où l’auteur s'initie à la symbolique médiévale et catholique à Chartres. Ce livre connut un certain écho à l'époque et fit dire à François Mauriac que Huysmans « avait réintroduit Chartres dans la vie spirituelle française »[13].
  • Charles Péguy, La Tapisserie de Notre Dame, Paris, Cahiers de la Quinzaine, coll. « Cahiers de la Quinzaine / 14e série » (no 10),‎ , 103 p. (notice BnF no FRBNF35571577)
    Charles Péguy dans son recueil « la Tapisserie de Notre-Dame » écrit le long poème Présentation de la Beauce à Notre-Dame de Chartres[49].
  • Kathleen McGowan (trad. Arlette Stroumza), Le livre de l'amour : Traduction de : The book of love, Paris, XO éd.,‎ , couv. ill. en coul. ; 24 cm, 493 p. (ISBN 978-2-84563-307-0, notice BnF no FRBNF41490518)
    De New York à Chartres, Kathleen McGowan nous entraîne dans un voyage initiatique pour nous révéler la plus incroyable des vérités.
  • (en) Salley Vickers, The Cleaner of Chartres, New York, Viking,‎ , 298 p. (ISBN 978-0-6709-2212-3)
    Travaillant comme femme de ménage dans la cathédrale de Chartres depuis plus de vingt ans, Agnes Morel transforme profondément la vie locale en utilisant son influence subtile jusqu'à ce qu'une rencontre fortuite révèle les tragiques incidents qui lui sont arrivés durant sa jeunesse.
 

La cathédrale de Chartres dans la bande-dessinée[modifier | modifier le code]

  • Jean-Pierre Pécau et Igor Kordey, L'histoire secrète : La Ville aux milles piliers, Paris, Delcourt, coll. « Néopolis »,‎ , 32 cm (ISSN 1248-5152, notice BnF no FRBNF40080554)
    Une partie de l'histoire se passe à Chartres, où Erlin parcourt le labyrinthe, porte d'entrée de la Route d'Or. Il disparaît en arrivant au centre, passant dans un autre monde. On y voit aussi une prétendue explication d'un des incendies.

Cette relique est vénérée à Chartres depuis plus d'un millénaire. Appelé « Voile de la Vierge » et connu à Constantinople dès le Ve siècle, il était - selon la tradition - porté par Marie au moment de l'Annonciation. Charlemagne avait reçu de l'impératrice Irène cette précieuse étoffe. Charles le Chauve l'hérita de son grand-père et en fit don, en 876, à la Cathédrale de Chartres.



Notes et références[modifier | modifier le code]

Notes[modifier | modifier le code]

  1. Virgini pariturae : La naissance virginale.
  2. Cette statue est attestée vers 1013.
  3. Une statue en bronze de Fulbert exécutée en 1997 par l'artiste italien Bernard Damiano est érigée sur la place de la cathédrâle.
  4. Il s’agit de l’abbaye de Marmoutier et non celle de Noirmoutiers comme l’indique par erreur Victor de Chalambert dans le tome II de son histoire de la ligue. Mézeray écrit ceci à ce propos : « Or parce qu'il [Henri IV] n'avoit pas encore la ville de Rheims ny la Saincte Ampoule que l'on y garde dans l'Abbaye de Sainct Remy, il choisit l'Eglise Nôtre-Dame de Chartres, tres celebre à cause de la devotion de la Vierge, et y fit apporter de l'Abbaye de Marmoustier une fiole, qu'on dit estre celle que Severe Sulpice et Fortunat Evesque de Poitiers, escrivent avoir esté apportée par un Ange au grand Sainct Martin, pour luy remettre les membres qu'il s'estoit tout froissez en tombant du haut d'un escalier. Le 27e Fevrier Nicolas de Thou Evesque de Chartres fit la ceremonie de la même maniere qu'elle a accoûtumé de se faire à Rheims. » (François Eudes de Mézeray, Abrégé chronologique de l'Histoire de France, Amsterdam, A. Schelte,‎ , 6 vol. ; in-12 (notice BnF no FRBNF30939917), p. 111, Tome VI).
  5. Ces dons sur l'autel de la Vierge sont attestés dès 1195.

Références[modifier | modifier le code]

  1. a et b Christine Le Goff (Réalisatrice. Auteur du texte.), Gary Glassman (Réalisateur), Ed Tomney (Compositeur) et Féodor Atkine (Voix parlée), Les cathédrales dévoilées, Issy-les-Moulineaux, ARTE France développement,‎ , 1 DVD vidéo monoface simple couche zone 2 (1 h 20 min) (notice BnF no FRBNF42531089)
  2. « Notice no PA00096993 » [archive], base Mérimée, ministère français de la Culture
  3. Sébastien Roulliard, Parthénie, ou Histoire de la très-auguste et très-dévote église de Chartres, Paris, R. Thierry et P. Chevalier,‎ , 2 parties en 1 vol. (205-291 f.) : planche et portrait gr. ; in-8 (notice BnF no FRBNF31255353)
    Histoire de la très-auguste et très-dévote église de Chartres [archive] disponible sur Gallica
  4. a et b Yves Delaporte, « Les origines de la légende chartraine des Druides », Sanctuaires et pèlerinages, no 3,‎ , p. 15
  5. a, b, c et d Cathédrale de Chartres 2013, « Pèlerinages d'un jour » [archive], sur cathedrale-chartres.org (consulté le 27 octobre 2013)
  6. René Merlet, Guide archéologique du congrès de Chartres, 1900, Paris, A. Picard,‎ , In-8° , 42 p. (notice BnF no FRBNF30931139)
  7. Jean Villette (photogr. Édouard Fiévet, Pierre Lefevre), Les portails de la cathédrale de Chartres, Chartres, J.-M. Garnier,‎ , ill. ; 29 cm, 305 p. (ISBN 2-908974-10-X, notice BnF no FRBNF35750519), p. 17
  8. Mickaël Gendry, L'église, un héritage de Rome : essai sur les principes et méthodes de l'architecture chrétienne, Paris, l'Harmattan, coll. « Religions et spiritualité »,‎ , ill., couv. ill. en coul. ; 22 cm, 267 p. (ISBN 978-2-296-09773-5, ISSN 1299-5614, notice BnF no FRBNF42004936), p. 94
  9. a, b et c Hervé Pinoteau, Notre-Dame de Chartres et de France : le voile de la Vierge et autres merveilles, Paris, F.-X. de Guilbert,‎ , ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 21 cm, 109 p. (ISBN 978-2-7554-0294-0, notice BnF no FRBNF41301254)
  10. Yves Sassier, Hugues Capet : naissance d'une dynastie, Paris, Fayard,‎ , 357 p. (ISBN 2-213-01919-3, notice BnF no FRBNF34903818)
    Hugues Capet: Naissance d'une dynastie sur Google Livres
  11. Société archéologique d'Eure-et-Loir, « Cathédrale Notre-Dame de Chartres », Mémoires de la Société archéologique d'Eure-et-Loir, vol. 7,‎ , p. 288
  12. René Merlet et M. l'abbé Clerval, Un Manuscrit chartrain du XIe siècle. : Fulbert, évêque de Chartres, martyrologe à l'usage de l'église de Chartres..., Chartres, Garnier,‎ , In-4° , VIII-266 p., pl. et fig. (notice BnF no FRBNF30931151), p. 55
  13. a, b, c, d, e et f « Histoire de la Cathédrale de Chartres » [archive], sur tetramorphe.blogspot.fr
  14. Jean-François Blondel (photogr. Sylvain Sonnet), Les splendeurs de la France sacrée, Paris, Nouvelles éd. de l'Université, coll. « Beaux livres Déclics »,‎ , nombreuses ill. en coul., couv. et jaquette ill. en coul. ; 21 × 30 cm, 159 p. (ISBN 978-2-84768-214-4, ISSN 2105-9241, notice BnF no FRBNF42270976), p. 120
  15. Eugène Lefèvre-Pontalis, Les Architectes et la construction des cathédrales de Chartres : Extrait de la "Revue des archives historiques du diocèse de Chartres", Chartres,‎ , In-8°, 64 p. (notice BnF no FRBNF30773844)
  16. Adolphe Lecocq, La Cathédrale de Chartres et ses maîtres-de-l'œuvre, Chartres, E. Garnier,‎ , pl. ; 24 cm, 86 p. (notice BnF no FRBNF41660755)
  17. Georges Monmarché, Georges Poisson (Collaborateur), Patrice Boussel (Collaborateur) et Daniel Letellier (Éditeur scientifique), Ile-de-France, environs de Paris, Paris, Hachette,‎ , plans, cartes en coul. ; In-16, 759 p. (notice BnF no FRBNF33103562), p. 182
  18. Hervé Joubeaux, Vincent Cochet, Françoise Jouanneaux et Musée des beaux-arts (Chartres), Trésors de la Cathédrale de Chartres : Catalogue de l'exposition, Chartres, Musée des beaux-arts, 13 avril-27 octobre 2002, Chartres, Musée des beaux-arts,‎ , ill. en noir et en coul., couv. ill. en coul. ; 30 cm, 120 p. (ISBN 2-902549-31-8, notice BnF no FRBNF38867568)
  19. John James, Chartres, les constructeurs - Volume 1, Société archéologique d'Eure-et-Loir,‎ , p. 29
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