caroline thanh huong

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lundi 15 mai 2017

Tổng thống pháp đã quyết định tiền lương của mình là bao nhiêu thế?

Kính mời quý anh chị đọc bản tin dưới đây để hiểu tiền lương của tổng thống pháp được quy định như thế nào và được trả lương là bao nhiêu.

Trước đó, mời quý anh chị trở lại thời xa xưa của tân tổng thống nước pháp, khi còn dưới mái trường prépa au lycée parisien Henri-IV.

Caroline Thanh Hương

RETRO : Emmanuel Macron, mon copain d'avant

>Le Parisien>Magazine>Grand angle|Christine Monin|10 mai 2017, 11h05|0
1996-1997. Lycée Henri-IV à Paris. Classe préparatoire lettres et sciences sociales, dite « Khâgne B/L ».
Tourte et Petitin
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Christine Monin
Grand angleEmmanuel Macronpolitiqueprésidentielle

Papier paru dans Le Parisien-Aujourd'hui en France Magazine du 23 janvier 2015. Vous le reconnaissez, là, au 2e rang ? La nouvelle star du gouvernement dont le projet de loi est débattu lundi est bien cet étudiant discret mais ambitieux. Ses camarades racontent...

Metteur en scène ? Universitaire et romancier ? Directeur de théâtre ou d'opéra ? Si ses camarades de classe avaient dû parier sur le destin d'Emmanuel Macron, nul n'aurait imaginé qu'il endosserait un jour les habits de ministre de l'Economie. « A la rigueur ministre de la Culture », avance Aurore Mennella, qui était en hypokhâgne avec lui. Pourtant, à bien y réfléchir, ses anciens amis ne sont pas surpris outre mesure de son ascension politique. « Il était apprécié des élèves et des professeurs. Il se montrait très à l'aise à l'oral », s'accordent-ils à dire.

Le futur ministre n'a pas tout à fait 18 ans quand il entre en prépa au lycée parisien Henri-IV, ce prestigieux établissement au cœur du Quartier latin, où ont étudié avant lui Alfred de Musset, Léon Blum, Jean-Paul Sartre ou, plus récemment, l'écrivain nobellisé Patrick Modiano, Esther Duflo, l'économiste conseillère d'Obama, ou le ministre des Finances, Michel Sapin. Pendant trois ans en khâgne B/L, une prépa littéraire et économique, Emmanuel Macron suit, dix heures par jour, cinq jours sur sept, des cours de français, philosophie, histoire, anglais, latin mais aussi sciences économiques et sociales et mathématiques. Objectif : réussir l'ultra-sélectif concours de l'Ecole normale supérieure, qui forme des chercheurs et des enseignants de haut vol, mais auquel il échouera. Partageant son quotidien studieux, les anciens khâgneux, parmi lesquels l'auteure de cet article, se souviennent d'un jeune homme à part.

Un beau gosse aux allures de poète

Septembre 1995, rentrée des classes. Il arrive en retard, pantalon, pull-over et manteau noirs, la crinière épaisse, indisciplinée, une sacoche à la main. S'excuse dans un sourire et va s'asseoir au deuxième rang. Le jeune Macron a des allures de poète et un certain panache. « Il avait de la prestance, un air de romantique allemand », se remémore Yannick Papaix. A 18 ans, Emmanuel a déjà pour lui cette voix chaude, qu'il sait bien moduler. Lorsqu'il lit, en classe, un extrait de Ruy Blas, une pièce de Victor Hugo, certaines lui prédisent une carrière de jeune premier. « Il était charmant, assez beau gosse », apprécie une ancienne condisciple. Un look qu'il assagira peu avant son entrée à la banque Rothschild, en 2008. Il achèvera sa mue en plaquant ses cheveux en arrière.

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1996. Emmanuel Macron fait un exposé qui marque les esprits, consacré à René Char (1907 1988), et photocopie
pour la classe des extraits des recueils du poète (ci-dessus, à dr.). Sa copie de français (ci-dessus, à g.), rédigée à partir d’une citation de Flaubert sur le sens de la poésie, obtient l’une des meilleures notes.
DR

Déjà charmeur et caméléon

L'étudiant Macron est, de l'avis de tous, « sympathique ». Dans une classe où la pression est forte, où certains n'hésitent pas à faire l'étalage de leurs connaissances, Emmanuel apparaît comme un élément « brillant mais pas arrogant ». Sociable, il reste toutefois en retrait. Insaisissable. « Il cultivait une part de mystère, une vie parallèle dont on ne savait rien, poursuit Yannick Papaix. Il était beaucoup plus adulte que nous, sans doute parce qu'il était déjà en couple avec son ancienne professeur de français (une femme de vingt ans son aînée) ». Le jeune homme ne participe pas aux quelques fêtes organisées en cours d'année ni au voyage de classe à Rome. Personne ne lui connaît d'ami proche parmi ses 48 condisciples. « Il arrivait juste à l'heure et repartait aussitôt les cours terminés », se souvient Marc Labussière. Mais le futur politicien possède ce qui fait aujourd'hui sa force : un sens aigu des relations. « Il avait un côté caméléon très frappant, note Jean-Baptiste de Froment. Il savait adapter son discours à son interlocuteur et s'entendre avec des élèves aux origines et aux personnalités différentes. » Emmanuel Macron parle foot, économie, philosophie. Fait des mots d'esprit, cite des blagues des Inconnus. Et s'adresse avec aisance aux gens importants. « Il avait le flair pour dénicher les bons plans », s'amuse Marc. En discutant avec son kiosquier, il se retrouve à donner des cours particuliers au fils de l'historien Max Gallo.

Pas très doué pour les chiffres

Fâché avec les mathématiques – il suit le cours de soutien –, moyen en latin, Emmanuel ne fait pas non plus d'étincelles en économie. Mais se distingue en littérature, déjà lauréat du concours général de français en 1994. « Certains d'entre nous étaient des graines de technocrates qui visaient l'ENA. Pas lui. Il avait un profil très littéraire et un intérêt sincère pour la poésie », analyse un ancien camarade. En témoigne son exposé enthousiaste sur René Char, poète et résistant. « Il en parlait avec précision et conviction. Il avait un charisme et une sensibilité artistique indéniables », souligne Guillaume Grammont. L'étudiant maîtrise la rhétorique et participe en classe. « Il n'était pas juste en train d'absorber un cours, il construisait sa pensée », remarque une autre élève. Pas tout à fait dans le moule, il prend les choses avec recul voire, selon certains, une forme de dilettantisme. « Il n'était pas une bête à concours, ne donnait pas l'impression de vouloir se pousser trop fort », observe l'un de ses camarades. « Ce n'était pas le plus sérieux », ajoute un autre, rappelant qu'il a échoué à Normale Sup. Quand tout le monde a les yeux rivés sur le classement, il y semble indifférent. « Je me souviens du jour où le professeur de philo rendait nos copies de concours blanc. Arrivé au milieu de la pile, il interpelle Emmanuel, qui devait avoir 7 ou 8/20 : “Cette copie frise la nullité, c'est indigne de vous”. Emmanuel ne s'est pas démonté », raconte un ami. Son assurance lui vaut d'ailleurs l'attention de ses professeurs, comme elle séduira plus tard Michel Rocard, Jacques Attali ou François Hollande. « Il avait déjà cette capacité à jouer dans la cour des grands », pointe Emmanuelle Guthmann.

aa - Haley/Sipa
2007. Devenu inspecteur général des finances à la sortie de l'ENA, il est nommé rapporteur de la commission Attali
(à g.). L’essayiste le prend sous son aile.
Haley/Sipa

Des rêves de gloire

Pianiste émérite, l'étudiant apprécie la musique classique. Il aime aussi la poésie, évoque volontiers ses auteurs de cœur, René Char, Francis Ponge, Julien Gracq ou Philippe Jaccottet. Il est passionné de théâtre et suit, en parallèle, la classe libre du cours Florent. « Il me racontait qu'il passait des castings, qu'il n'avait pas été pris pour un film avec Jean-Pierre Marielle, se rappelle un camarade. Cela me paraissait un peu fou. »
Surtout, le jeune Macron caresse un projet secret : devenir un romancier « dont la critique parlerait ». « Il avait écrit un récit d'aventures, non publié, qui se passait dans l'Amérique précolombienne », précise Yannick Papaix. Sa culture nourrit sa sensibilité politique. S'il n'a pas d'engagement connu à l'époque, on lui prête une orientation de gauche modérée. « Nous discutions économie, conclut un proche. Il défendait les théories de Keynes contre l'ultra-libéralisme. »

Christian Monjou, son ancien professeur d'anglais de khâgne, à Henri-IV, devenu conseiller en leadership pour les entreprises : « Déjà une vraie préoccupation de l'humain »

« Ce qui m'avait frappé à l'époque, c'était son extraordinaire capacité d'écoute et de concentration. En devoir sur table, il parvenait à s'abstraire complètement de ce qui se passait autour de lui et ne bougeait pas pendant quatre heures, complètement absorbé par son travail.

Avec sa tête de mouton ébouriffé, il avait un côté romantique, probablement romanesque aussi, qui n'est pas sans lien avec la sensibilité de son intelligence. C'est un homme qui maîtrise ses émotions, mais qui ne les a pas tuées. Il a une vraie préoccupation de l'humain. C'est quelque chose que l'on sentait déjà quand il avait 19 ans. S'il avait intégré l'Ecole normale supérieure, il serait sans doute devenu un brillant universitaire, mais le pays aurait été privé d'un ministre humaniste.

De sa formation en khâgne, il a gardé une vraie conscience historique, une sensibilité littéraire, la capacité à faire le lien entre la culture, le social, l'économique et l'humain, à ne pas être exclusivement dans un discours technique. Cela se ressent dans son action politique. C'est aussi une personne fidèle, nous sommes toujours en contact aujourd'hui. »

Papier paru dans Le Parisien-Aujourd'hui en France Magazine du 23 janvier 2015.
  Le Parisien Magazine
Emmanuel Macron devrait percevoir le même salaire que François Hollande.
15 mai 11:22Yohan ROBLIN
Au vue de sa mission, tout est fait pour qu'il soit entièrement consacré à sa tâche. Élu le 7 mai dernier et entré officiellement en fonction dimanche après la passation de pouvoirs, Emmanuel Macron a désormais le droit au salaire qui va avec le costume. Mais quel montant va réellement toucher le nouveau président français, qui est, de plus, le plus jeune de l'Histoire de France ?

Longtemps, l'opacité a prévalu en matière de revenus du président de la République. Jusqu'en mai 2012, chaque nouveau locataire fixait lui-même son salaire dès son arrivée à l'Élysée. Nicolas Sarkozy, imposant la transparence à ce sujet, avait ainsi décidé d'aligner son salaire sur celui du Premier ministre (21.300 euros bruts par mois, soit 19.331 euros nets mensuels). Une augmentation de 170% par rapport aux revenus de son prédécesseur, Jacques Chirac (1995-2007). 
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Emmanuel Macron, le plus jeune dirigeant au monde ?
Hollande réduit de 30% son salaire
Conformément à une promesse effectuée lors de la campagne présidentielle, François Hollande avait opéré par le décret en date du 17 mai 2012 une baisse de 30% de son salaire. Depuis, en plus d'être logé, nourri et blanchi, le président de la République émarge à 14.910 euros bruts mensuels (12.696 euros nets par mois). Cette somme, qui évolue régulièrement car indexée sur les émoluments des fonctionnaires, correspond à une indemnité de base de 11.580,82 euros ainsi qu'une indemnité de résidence (347,43 euros) et une autre de fonction non soumise à l'impôt sur le revenu (2982,06 euros).
Voir aussi

Macron, 7e chefs d'État le mieux payé
En 2015, une étude de CNN classait le président français 7e au rang des chefs d'État les mieux rémunérés parmi les 12 pays les plus riches au monde. Loin, très loin, derrière les 31.700 euros du président américain Donald Trump, les 18.000 euros de la chancelière allemande Angela Merkel ou encore les 16.800 euros mensuels de la Première ministre britannique Theresa May. Mais Emmanuel Macron ne sera pas le plus mal lôti, puisque le son homologue chinois Xi Jinping figure en dernière place de ce classement, avec des émoluments mensuels estimés à "seulement" 1692 euros par mois (20.300 euros par an). 
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La villa des Macron, une attraction touristique au Touquet
00:0901:27
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En plus de ce salaire, le nouveau locataire du 55 avenue du Faubourg Saint-Honoré à Paris bénéficie de plusieurs autres avantages pendant la durée de son mandat. En premier lieu, le palais de l'Élysée, son lieu de travail et sa résidence officielle, où 800 agents vont graviter autour de lui en toute discrétion. Il dispose aussi d'un parc automobile d'une centaine de véhicules et scooters, d'une flotte d'avions et d'un accès gratuit au réseau de trains SNCF. Plusieurs logements de fonction, le Pavillon de la Lanterne à Versailles ou encore le Fort de Brégançon dans le Var, lui sont également ouverts à sa guise. 
Mis à jour :Aujourd'hui à 11:22


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