caroline thanh huong

caroline thanh huong
catbui

Libellés

samedi 4 janvier 2014

Des sans-abri pour nettoyer Fukushima/ vidéo Fukushima, chronique d'un désastre


  

 http://youtu.be/hpLQUKhFXwE

En retraçant chronologiquement chacun des évènements qui a conduit au désastre - le tremblement de terre, puis, une heure après, le tsunami qui entraîne une première panne de courant, puis la deuxième panne qui paralyse le système de refroidissement du réacteur, causant la fonte de celui-ci et l'explosion d'hydrogène -, le film soulève d'importantes questions techniques. Comment et pourquoi, après le tsunami, une panne complète de courant a-t-elle pu se produire au sein du réacteur de Fukushima ? Dans quelle mesure les travailleurs de la centrale ont-ils été informés des dommages causés aux installations ? Étaient-ils vraiment préparés à faire face à une telle situation ? La décision des responsables de la centrale de lâcher de la vapeur radioactive dans l'atmosphère était-elle inéluctable ? Pour réponde à ces questions, NHK a recueilli les témoignages des ingénieurs de la centrale qui étaient présents dans la salle de contrôle au moment de l'accident. Grâce à ces interviews et à des scènes reconstituées, le documentaire révèle un système de sécurité défaillant, le manque de préparation des équipes et, surtout, la vulnérabilité des réacteurs nucléaires.




Dans la ville de Sendai, à 80 km de Fukushima, des intermédiaires de la centrale nucléaire recrutent des SDF pour 6 euros de l'heure.
"Ils nous disent : 'Vous cherchez du travail ? Vous avez faim ?' On répond oui , et ils nous offrent un job", raconte Shizuya Nishiyama, dans une vidéo diffusée par France 3. Ce sans-abri de Sendai, à 80 km de Fukushima, comme ses camarades de galère, se voit en fait proposer d'aller travailler comme nettoyeur à la centrale nucléaire sinistrée. Ils y sont payés 6 euros de l'heure, dont sont déduits logement et nourriture.
"On traîne ici avec nos sacs, on tourne autour de la gare, on est faciles à repérer", explique Shizuya. Les entreprises payent des intermédiaires pour recruter ces sans-abri, 80 euros par tête.
Les employés de la centrale ne peuvent plus travailler
C'est un pasteur qui a révélé l'affaire. Ces sans-abri, il les côtoie pour avoir ouvert un centre de jour pour ceux qui ont perdu leur habitation après le tsunami de 2011. "Les employés de la centrale ont déjà atteint les limites de l'irradiation et ne sont plus autorisés à travailler. On masque la pénurie de personnel qualifié en recrutant des sans-abri qui ne savent pas qu'ils risquent leur vie", explique-t-il.
Le tsunami du 11 mars 2011 a fait 20.000 morts et disparus. A la centrale nucléaire Fukushima, il faudra 40 ans pour démanteler les réacteurs ravagés.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire