(FRANCE 2)

Des images d'immenses et monstrueux cimetières de voitures récemment diffusées par la télévision chinoise ont semé l'effroi dans le pays. "C'est la rançon du frénétique appétit des Chinois pour l'automobile depuis dix-quinze ans", explique le journaliste de France 2. La Chine n'est pas devenue le premier marché mondial sans casse. Les voisins de ces tas d'épaves s'inquiètent.

Des Chinois pas préparés pour la gestion des déchets

À Hangzhou, 9 millions d'habitants, une des villes les plus riches et les plus chics de Chine, mais aussi l'une des plus polluées, le taux de voiture est le plus élevé du pays : une pour trois habitants. La municipalité a donc pris le taureau par les cornes. Devant l'effroi suscité par ces images, le gouvernement local presse les gérants de cimetières de voitures à faire disparaître au plus vite ces épaves.
 
Le problème, c'est qu'ils ne sont pas équipés. Pas de compresseur, pas de broyeur, on travaille à la main, à l'ancienne sans même porter de lunettes protectrices et ça ne va pas vite. Pollution de l'air, de la terre et de l'eau, les Chinois sont aujourd'hui confrontés à de nombreux problèmes auxquels ils n'avaient pas pensé et pour lesquels ils sont très mal préparés.