En ce début de cette nouvelle année de 2017, il y a beaucoup d'événements qui va changer le visage des nations entières, parmi laquelle, il y a la Chine.
La société de ce pays est en voie de développement pour améliorer la vie humaine ou le contraire?
Caroline Thanh Huong
Kính mời quý anh chị theo dỏi sự biến chuyển của nước tàu qua những ảnh chụp và bài tường thuật của ký giả pháp.
Caroline Thanh Hương
LA PHOTO. En Chine, le Père Noël est une femme qui n'a pas froid aux yeux
Par Véronique le Jeune | Publié le 25/12/2016 à 12H28, mis à jour le 26/12/2016 à 11H27
- A+
- A-
Pour la plupart des
Chinois, Noël est une fête étrangère, ce qui ne les empêche pas de la
célébrer à leur manière, comme cette jeune femme de l'extrême nord-est
du pays, à la frontière avec la Russie. Dans les villes, de plus en plus
de vitrines sont décorées au mois de décembre et les habitants
illuminent aussi leur maison. Des cadeaux sont échangés à la plus grande
satisfaction des commerçants.
- A Mohe dans la province de Heilongjiang, le 23 décembre 2016.
Telle une guirlande vivante, une jeune danseuse habillée en tutu de Père Noël exécute des acrobaties haut-perchées par -37°. © China Stringer Network
Les 12 grands travaux de la Chine
Par Laurent Filippi | Publié le 31/12/2016 à 09H53
- A+
- A-
Plafonner la
consommation d'énergie, réduire les émissions de carbone, restructurer
les industries, augmenter le budget de la défense, développer le
tourisme, créer des infrastructures pour les transports… Ce sont là
quelques-unes des grandes orientations que le président chinois Xi
Jinping, nommé en 2013, veut impulser pour la Chine du XXIe siècle.
Géopolis fait le point sur ces 12 travaux d’Hercule modernes.- 01 /12Réduire la Pollution
90 % des villes chinoises dépassent les seuils de pollution fixés par l’Organisation mondiale de la santé (OMS). 360.000 Chinois meurent chaque année en raison des particules fines présentes dans l’atmosphère. L’Empire du Milieu, premier pollueur de la planète (20 à 25% des émissions de gaz à effet de serre mondiales) avec les Etats-Unis, a décidé de ratifier le 3 septembre 2016 l'accord de Paris sur le climat (Cop 21). Et le Parlement de Pékin a adopté le 25 décembre une loi instaurant pour la première fois, à partir de 2018, une taxe spécifique sur la pollution industrielle. L’objectif est de réduire d’au moins 25% les particules fines à l’horizon 2020. La pollution atmosphérique dans le pays est principalement causée par la combustion du charbon utilisé pour le chauffage ou la production énergétique et industrielle. © REUTERS/Jason Lee
- 02 /12Développer les énergies renouvelables
La Chine est le premier producteur et le premier consommateur mondial de charbon au monde. Ce combustible représente 65% de l’énergie utilisée dans le pays, qui compte 10.000 mines en activité. La province du Shanxi compte 38% des réserves du pays. Le président Xi Jinping entend que cette région réduise de 100 millions de tonnes sa production d'ici 2020. Un millier de mines ont fermé en 2016. Le gaz, le nucléaire et les énergies renouvelables (solaire, éolien, hydroélectrique…) devraient progressivement prendre le relais. Depuis l’arrivée au pouvoir du président Xi Jinping en 2013, le pays dépense chaque année 100 milliards de dollars dans les énergies renouvelables. © China Daily/via REUTERS
- 03 /12Reconstruire la Route de la soie
Des investissements considérables ont été réalisés pour développer le commerce maritime et l’industrie portuaire. La Chine investit aussi massivement dans les infrastructures de transport terrestres, routes et chemins de fer. Cette stratégie s’inscrit dans le plan de construction de nouvelles liaisons maritimes et terrestres vers les autres continents, baptisé «Nouvelles routes de la soie du XXIe siècle». Le 21 avril 2016, un train de marchandises en provenance de Chine est arrivé à Lyon, inaugurant cette «nouvelle Route de la soie». Des trains relient déjà seize villes chinoises, et autant de villes européennes comme Madrid, Barcelone, Rotterdam ou Bologne. © KONRAD K./SIPA
- 04 /12Développer le commerce maritime
Portée par sa croissance économique, la Chine ambitionne de devenir la plus grande puissance maritime mondiale. Les ports chinois sont devenus les principaux pôles de commerce de la planète. Sur les dix premiers ports de commerce internationaux, huit son chinois. En 2014, la Chine s’est classée première puissance mondiale pour la construction navale. Pékin vient d’installer une base navale à Djibouti, situé à la jonction du golfe d’Aden et de la mer Rouge, porte d’entrée sur le continent africain. Ici transitent 40% du trafic maritime mondial. Les échanges commerciaux Chine-Afrique ont été multipliés par 20 en quinze ans et ont atteint les 200 milliards de dollars en 2016. © CHINE NOUVELLE/SIPA - 05 /12Développer le «soft power»
Pékin veut proposer une offre non occidentale de l’information africaine et, pour cela, ne recule devant aucun investissement. Des voyages de presse tous frais payés sont régulièrement organisés pour les journalistes du continent noir. Des aides financières sont octroyées à certains organes de presse africains. En 2015, lors du sommet Chine Afrique à Johannesburg, le président Xi Jinping a promis de former 1.000 professionnels africains des médias pendant trois ans. Dans le même temps, Radio Chine Internationale a considérablement renforcé sa présence en Afrique depuis une décennie. En pleine expansion, elle dispose d’une station FM à Dakar depuis juillet 2015. En 2012, CCTV, la Télévision centrale de Chine, a lancé CCTV Afrique, un centre de production d’informations basé au Kenya. © SIMON MAINA / AFP - 06 /12Améliorer la sécurité alimentaire
La sécurité alimentaire est devenue un véritable problème de santé publique et un sujet politique. Sur les 15 millions de contrôles effectués en 2016, plus d’un demi-million d'infractions ont été constatées. Des dizaines de milliers de personnes meurent chaque année à cause de l’utilisation massive des pesticides. En 2015, plus de 800.000 hectares de terres ont été contaminés par les engrais et les produits chimiques, aux dires de l’Académie chinoise des sciences sociales. La Chine pulvérise en effet 35% des produits phytosanitaires utilisés dans le monde. Mais à ce jour, le plus gros scandale alimentaire reste l'affaire du lait à la mélamine en 2008, à l’origine de la mort de six enfants et de 300.000 intoxications. Mais on pourrait aussi parler de l’huile frelatée ; des méduses, mets très apprécié par les Chinois, gorgées d'aluminium ; des choux au formol ; de la viande de rat ou de renard, présentée comme du bœuf ou du mouton… © Tang Dehong / XINHUA / AFP - 07 /12Créer une armée moderne
Depuis la nomination du président Xi Jinping, le budget de l’armée chinoise est en augmentation chaque année. Le numéro un chinois a décidé de reprendre en main l’Armée populaire de libération (APL), une institution qu’il juge inefficace et gangrenée par la corruption. 300.000 emplois ont été supprimés. En 2015, le budget militaire a été porté à 145 milliards de dollars (2% du PIB), le second au monde derrière celui des Etats-Unis. En parallèle a été créé une «force de fusées» en charge des missiles. Selon le Congrès américain, l’APL est l’armée la plus importante au monde si l’on considère le nombre d’hommes qui servent sous ses drapeaux (2,3 millions de soldats et 1,1 million de paramilitaires). L’ouverture d’une base militaire à Djibouti, l’engagement en Syrie et l’adoption d’une loi permettant d’envoyer des troupes à l’étranger sans mandat de l’ONU fin 2015 sont-ils les nombreux signes de la fin du principe de non-ingérence de la doctrine militaire chinoise? © REUTERS/Damir Sagolj - 08 /12Enrayer le vieillissement de la population
En 1979, la Chine avait introduit la politique de limitation des naissances pour endiguer une démographie galopante. Sa population s’élève aujourd’hui à près de 1.4 milliards d’habitants. Et en 2050, un Chinois sur trois aura plus de 60 ans. Pour remédier au vieillissement de la population, Pékin a décidé en 2015 d’assouplir cette politique de l’enfant unique en autorisant l'ensemble des couples à avoir deux enfants. Mais cette nouvelle politique n'aura qu'un effet marginal pour ralentir le vieillissement dans les vingt prochaines années, indique une étude du «Lancet», publiée en octobre 2016. Car selon les experts, les 50 millions de naissances attendus d’ici 2029 ne permettront pas le rajeunissement de la population. © Andy Wong/AP/SIPA - 09 /12Investir dans des terres agricoles
Dix millions d'hectares de terres sont cultivées par les Chinois hors de leurs frontières. Car si 20% de la population mondiale est chinoise, le pays ne possède que 9% des terres cultivables de la planète. Il est ainsi l'un des Etats les plus gourmands pour l'achat de terres arables. Il a particulièrement investi en Afrique (Tanzanie, Sénégal, Sierra Leone, Zambie…). En 2016, Pékin a tourné son regard vers l’Australie. En décembre 2016, après de longues tractations, Canberra a donné son accord au groupe chinois Shanghai CRED, associé au groupe minier australien Hancock Prospecting, pour l’achat de huit stations d'élevage de l’empire S. Kidman and Co, l 'un des plus grands propriétaires de bétail au monde. Celles-ci représentent 2,5% des terres agricoles et 1,3% de la superficie totale de l'Australie. L’Europe intéresse aussi les Chinois. Et plus particulièrement la France. En 2016, 1.700 hectares de terres céréalières ont été achetés dans le département de l'Indre, suscitant de nombreuses questions et inquiétudes. © REUTERS/Mohamed Nureldin Abdallah - 10 /12Développer le tourisme
Le tourisme est devenu l’un des piliers de l'économie chinoise. L'investissement dans ce secteur devrait permettre de porter à 12%, d'ici 2020, la contribution du tourisme à la croissance économique. En 2015, cette industrie a représenté près de 11% du PIB et généré 560 milliards d’euros de recettes. Au cours de cette période, les touristes chinois ont effectué 4 milliards de voyages à l'intérieur du pays, ainsi que 117 millions de visites à l’étranger. 134 millions de voyageurs étrangers se sont rendus dans le pays. Pékin veut investir 280 milliards d'euros dans ce secteur pour atteindre 1.000 milliards d'euros de recettes d'ici 2020 (une augmentation de 11% par an). 50 millions de Chinois sont appelés à travailler dans ce domaine d’ici les cinq prochaines années. © REUTERS/Stringer - 11 /12Poursuivre la conquête spatiale
Le programme spatial chinois est en pleine expansion. Pékin a investi des milliards de dollars pour tenter de rattraper l’Occident et la Russie, et montrer que le pays est capable de développer une haute technologie. Selon un Livre blanc paru en décembre 2016, la Chine veut lancer une première sonde sur Mars d’ici 2020 et être le premier Etat au monde à envoyer, d’ici 2018, une sonde (Chang’e-4) sur la face cachée de la Lune. Photographiée maintes fois depuis 1959, cette face cachée n’a jamais été explorée. Depuis les premiers vols Shenzhou (Vaisseau divin) et l’envoi de leur premier taïkonaute (astronaute chinois) dans l’espace le 15 octobre 2003, les Chinois ont réalisé quatre missions habitées. L’objectif final est d’envoyer un astronaute sur la Lune. Leur dernière mission Shenzhou 11 (octobre 2016) a eu pour but d'ouvrir la voie au déploiement d'une station habitée dans l’espace en 2022. Année, où l’ISS, la Station spatiale internationale dont Pékin ne fait pas partie, cessera de fonctionner. © REUTERS/Stringer - 12 /12Développer les biotechnologies
Les biotechnologies jouent un rôle de plus en plus important dans différents domaines : santé, environnement, agriculture, agroalimentaire… Aujourd’hui, la Chine n’hésite plus à s’engouffrer dans les biotechnologies. 250.000 personnes travaillent déjà dans ce domaine. Leur nombre devrait doubler d’ici 2020. Sur la période 2006-2020, Pékin devrait investir près de trois milliards de dollars dans la recherche sur les OGM. L’Empire du Milieu veut acquérir son autonomie dans ce secteur face à des groupes occidentaux comme Monsanto ou Bayer, implantés depuis des années dans le pays. © REUTERS/Kim Kyung-Hoon
Partager sur Facebook Partager sur Twitter Partager sur Google Partager sur Tumblr Partager par e-mail Imprimer cet article
Aller plus loin
- Pékin consolide son déploiement militaire en mer de Chine
- La Chine fait transiter son commerce par le Pakistan
- A Hong Kong, les travailleurs pauvres préfèrent dormir dans la rue
- La Chine veut redevenir l’Empire du Milieu
Pékin consolide son déploiement militaire en mer de Chine
Par Alain Chemali@GeopolisFTV | Publié le 24/02/2016 à 15H55, mis à jour le 24/02/2016 à 15H54
- A+
- A-
Cérémonie de pose de la première pierre pour la construction de deux phares sur le récif de Huayang (Cuarteron) en mer de Chine, en présence du ministre chinois des transports, le 26 mai 2015, pour sécuriser la navigation. © Lu Rui/XINHUA/AFP
Alors
que le chef de la diplomatie chinoise se trouve aux Etats-unis pour une
rencontre avec son homologue américain, un rapport accuse Pékin de
renforcer ses capacités de surveillance sur le récif de Huayang en mer
de Chine méridionale. Une attitude qui inquiète les pays asiatiques
voisins mais aussi et surtout Washington qui dénonce une
«militarisation» chinoise dans la région.
La Chine est en train de construire une installation radar à haute fréquence dans la région disputée de mer de Chine méridionale, menaçant l’équilibre des forces dans une zone de navigation la plus fréquentée du monde.Des images satellites révèlent la construction d'une installation radar chinoise
C’est du moins ce qu’affirme un rapport du cercle de réflexion et d’influence américai, le Centre d’études stratégiques et internationales (CSIS), images satellites à l’appui.
Selon le CSIS, les images montrent un radar à haute fréquence, un phare, un bunker souterrain, une plateforme pour hélicoptère et des équipements de télécommunications. D’autres clichés pris sur les récifs proches de Gaven, Hughes et Johnson South révèleraient également des installations similaires.
L’auteur du rapport, Gregory Poling, estime que cette construction sur le récif de Cuarteron, Huayang en chinois, est quasiment terminée et qu’elle bouleverse l’équilibre des forces dans la zone.
«Le déploiement de missiles sol-air HQ-9 à Woody dans l’archipel des Paracels, notable en lui-même, n’affectait pas la balance militaire en mer de Chine, écrit-il, mais associé aux nouvelles capacités radars développées dans l’archipel des Spratleys, cela pourrait changer de manière significative le paysage opérationnel».
Une gesticulation de Pékin qui inquiète Taïwan et d'autres pays riverains
Pékin, qui revendique la quasi-totalité de la mer de Chine méridionale, avait d’ailleurs reconnu, une semaine avant la publication de ce rapport, «déployer des armes» depuis «plusieurs années» sur d’autres îles disputées, et accuse les Etats-unis d'être responsable de la discorde dans la région.
Une attitude qui irrite Taïwan, le Vietnam, les Philippines, le sultanat de Brunei et la Malaisie qui ont des revendications sur diverses parties de la région, mais aussi Washington qui plaide «la liberté de navigation» dans des eaux internationales.
Selon Euan Graham, du centre de recherche australien Lowy Institute, les nouvelles installations chinoises vont «améliorer de façon exponentielle les capacités de surveillance» de Pékin et «il sera plus difficile désormais pour les Etats-Unis et les autres forces navales et aériennes de la région de se déplacer sans être repérées».
Des révélations qui risquent de compliquer les discussions entre le ministre chinois des Affaires étrangères, Wang Yi, en visite à Washington, et son homologue américain John Kerry, qui avait déjà dénoncé une «militarisation» chinoise dans la région.
Pékin place les casinos de Macao à la diète
Par Jacques Deveaux@GeopolisFTV | Publié le 12/12/2016 à 15H16
- A+
- A-
L'hôtel «Galaxy» à Macao © Casinosavenue
Pékin
a décidé de limiter les dépenses des Chinois qui se rendent à Macao,
seul endroit du pays où on peut jouer au casino. Pour le pouvoir
central, c'est une manière de lutter contre l'hémorragie de yuans. La
monnaie nationale ne cesse de se déprécier, mais bien plus en raison des
hoquets de l'économie que du bandit manchot.
Macao est le seul territoire chinois où les jeux d’argent sont autorisés. Les casinos ont largement contribué à la réputation et la richesse de cette ancienne possession portugaise revenue à la Chine en 1999. Macao dépassait même Las Vegas en 2002, et devenait la capitale mondiale des jeux d’argent. En 2013, Macao atteignait un sommet avec un chiffre d’affaires record de 360 milliards de patacas, soit 42 milliards d’euros. Six compagnies possèdent des licences pour opérer dans la ville à travers une cinquantaine d’établissements.
Mais 2013 marque également le début de la crise pour les casinos de Macao. En effet, le président Xi Jinping a lancé une grande opération visant à lutter contre la corruption en Chine. Manifestement, Macao et ses casinos étaient une grosse lessiveuse pour l’argent sale chinois. Car dès lors, le chiffre d’affaires n’a cessé de descendre. Deux clients sur trois viennent de Chine continentale.
Sur un an, le revenu a chuté de 50%, soit 2 milliards d’euros en moins. Le président Xi conseillait même que Macao s’oriente vers une autre forme d’économie, notamment le tourisme, qui ne soit pas tournée vers le jeu.
Nouveau coup dur pour les casinos
Cette fois, les dépenses des Chinois vont être limitées. Les retraits quotidiens aux distributeurs de billets de Macao sont divisés par deux, soit 590 euros par jour. C’est la chute du yuan qui serait la cause de cette mesure restrictive. Car Macao, bien que chinoise, continue d’utiliser la monnaie coloniale, la pataca, ce qui constitue une importante fuite de yuans. Or, cette fuite des capitaux aurait atteint en 2015 la somme faramineuse de 1000 milliards de dollars.
En tout cas, les actions des casinos ont été les premières à mordre la poussière à la bourse de Hong Kong, reculant de 5% en moyenne à l’annonce de cette mesure. Mais à en croire le site spécialisé Casinosavenue.com, Macao a déjà entamé sa mue. 25 nouveaux hôtels vont être construits. «Macao prend donc exemple sur Las Vegas et son Strip où seules 30% des recettes proviennent du jeu, le reste englobant les restaurants, hôtels, boîtes de nuit et spectacles divers», précise le site.
Rien ne va plus pour les casinos de Macao
Par Jacques Deveaux@GeopolisFTV | Publié le 02/06/2015 à 10H46, mis à jour le 02/06/2015 à 10H46
- A+
- A-
Les casinos de Macau attirent moins de joueurs. © AFP/Getty images
Ce
serait une conséquence indirecte de la campagne anti-corruption menée
par le pouvoir chinois. Le chiffre d’affaire des casinos de Macao est en
baisse pour la première fois depuis dix ans.
Les
VIP fuient Macao. L’ancienne colonie portugaise, devenue chinoise, est
la seule citée du jeu tolérée dans l’Empire du milieu. Les milliardaires
chinois ont placé Macao en tête du hit parade des cités du jeu,
dépassant La Vegas en 2002. Plus de 35 milliards d’euros de revenu en
2014, mais une baisse de 2,6% tout de même.Les Chinois fortunés se font discrets. Ils se méfient des attitudes ostentatoires qui pourraient leur valoir une enquête des autorités sur leur richesse amassée. La chasse à la corruption et aux corrompus se fait avec de grands filets en Chine…Selon Phoebe Tse, un analyste de la banque Barclay’s, cité par l’AFP, cette campagne est la seule explication à la baisse du chiffre d’affaires sur le territoire.
Reportage AFP video mis en ligne le 29 mai 2015
Le coup est rude pour le principal exploitant des casinos, le groupe Melco Crown. Il a annoncé qu’il se retirait de la cotation à la bourse de Hong Kong. Mais le groupe n’est pas ruiné pour autant. Il possède une capitalisation de 14 milliards de dollars. A Macao, il possède notamment le City of Dreams resort. Un complexe hôtelier de 1400 chambres en trois hôtels.
La campagne anti-corruption n’est pas la seule explication à ce recul du revenu des jeux. Globalement, l’année 2014 en Chine a été marquée par un sérieux coup de froid sur le marché du luxe. Il a même reculé de 1%.Ce qui est peu certes, mais révélateur. Dans le même temps, c’est la croissance économique en générale qui prenait un rythme moins frénétique, avec une hausse de «seulement» 7,4%.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire