Một người phe tả, một người phe hữu sẽ đưa nước pháp này về đâu?
Họ là ai, có đáng tin cậy hay không?
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Caroline Thanh Hương
Biographie
Gabrielle
Guallar est la compagne de Benoît Hamon. D’origine danoise et
catalane, elle parle couramment cinq langues : l’anglais, le
danois, l’espagnol, le catalan, le français. Diplômée de
Sciences Po Paris en 1996, elle obtient ensuite le master Etudes
politiques et administratives européennes de
l’Europacollege à Bruges, en Belgique.
Au début des années 2000, elle débute sa carrière à Bruxelles et travaille au cabinet d’études KEA, comme conseillère sur les politiques culturelles européennes. En 2006, elle intègre le Centre national du cinéma et de l’image animée, à Paris ; on lui confie la gestion des relations entre les autorités françaises et européennes, dans le domaine de l’audiovisuel. En 2014, elle rejoint le groupe LVMH au poste de responsable des affaires publiques.
Côté vie privée, Gabrielle Guallar est pacsée à Benoît Hamon. Le couple a deux filles.
Au début des années 2000, elle débute sa carrière à Bruxelles et travaille au cabinet d’études KEA, comme conseillère sur les politiques culturelles européennes. En 2006, elle intègre le Centre national du cinéma et de l’image animée, à Paris ; on lui confie la gestion des relations entre les autorités françaises et européennes, dans le domaine de l’audiovisuel. En 2014, elle rejoint le groupe LVMH au poste de responsable des affaires publiques.
Côté vie privée, Gabrielle Guallar est pacsée à Benoît Hamon. Le couple a deux filles.
Qui est Gabrielle Guallar, la discrète compagne de Benoît Hamon?
Son compagnon bientôt investi candidat socialiste pour l'élection présidentielle, Gabrielle Guallar, encore inconnue du grand public, devrait apparaître au grand jour médiatique. Jusqu'ici, Benoît Hamon a voulu préserver celle qui partage sa vie et travaille pour le groupe de luxe LVMH.
Elle n'était pas là, lors du discours triomphal de Benoît Hamon, dimanche 29 janvier à la Mutualité. Gabrielle Guallar n'était pas sur le devant de la scène, ni même derrière, en coulisses. Cette absence n'est pas une surprise, tant la femme qui partage la vie du vainqueur de la primaire à gauche prend soin de de se tenir loin de la lumière médiatique.
"Elle n'est jamais venue dans ma circonscription"
Pour le moment, elle n'a joué aucun rôle public aux côtés de son compagnon. Elle ne s'affiche pas devant les photographes -aucune photo d'eux ne circule-, ne répond pas aux interviews. Lors d'une interview au Figaro Madame Benoît Hamon affirme : "C'est vrai qu'à part mes potes, personne ne la connaît. Elle n'est jamais venue dans ma circonscription (il est député de la onzième circonscription des Yvelines depuis 2012, NDLR), elle n'est jamais venue dans mes meetings. Tout cela s'est fait très naturellement."
Paradoxalement, c'est en voulant la préserver que Benoît Hamon a pointé les projecteurs vers sa compagne. Il a en effet créé la polémique en refusant de participer à l'émission Une ambition intime sur M6 en octobre dernier. "Verser une larme ou révéler une part choisie de mon intimité ne dirait rien de ma capacité à entendre les préoccupations des Français et à y répondre", justifiait-il sur sa page Facebook.
En réponse, l'équipe de l'émission a expliqué dans la presse que le refus de Hamon était à chercher du côté du métier de sa compagne, Gabrielle Guallar, cadre à LVMH. "C'est quand on lui a parlé de sa femme qu'on a vu qu'il y avait un petit souci", a précisé au Parisien un membre de l'équipe. C'est d'ailleurs Karine Le Marchand qui révèle publiquement la fonction de "Madame" Hamon, responsable des affaires publiques au secrétariat général de LVMH, le leader mondial du luxe. Un poste qui ne colle pas forcément avec la ligne politique de Benoît Hamon, à l'aile gauche du PS.
Un CV long comme le bras
Un épisode toujours dur à encaisser pour Benoît Hamon, qui expliquait, quelques mois après la polémique, sur France Info: "Elle a envie de vivre sa carrière professionnelle, à côté de sa vie de couple, en toute autonomie. Comme toute femme devrait pouvoir aujourd'hui le faire. Mais non, on la ramène à son mec. C'est aussi ça qu'on voulait éviter. On n'a pas réussi. Il faut croire que dans le monde dans lequel on vit aujourd'hui, se protéger de cette manière là n'est pas possible."
Entendue par le Sénat, elle défend la loi Macron
Mi-danoise, mi-catalane, Gabrielle Guallar est diplômée de Sciences Po Paris en 1996. Dans la foulée, elle intègre les rangs du Collège d'Europe. Cet établissement situé à Bruges, similaire à une ENA au calibre européen, forme les futures élites politiques, administratives ou commerciales du continent. Un CV bardé de diplôme qui est un motif de fierté pour le Breton, tout juste titulaire d'une licence d'histoire. À sa sortie, elle décroche un poste dans une société de conseil, KEA European Affairs, puis devient conseillère aux affaires européennes du CNC (Centre national du cinéma) pendant 7 ans.
Enfin, depuis 2014, elle marche donc pour le leader mondial du luxe. En sa qualité de cadre pour LVMH, elle est entendue par le Sénat, en 2015. D'abord en janvier, pour défendre la position du groupe de Bernard Arnault quant au projet de loi relatif à la transition énergétique pour la croissance verte. Ensuite en mars, pour protéger les intérêts de LVMH concernant le travail dominical et, plus généralement... la loi Macron.
Pour l'instant, Benoît Hamon en dit le moins possible sur sa compagne -tout juste confie-t-il qu'elle lui "joue souvent du piano, c'est ce qui [l]'apaise le plus"- mais il a bien conscience qu'à un moment, le couple devra s'afficher. Ce sera "après dimanche, si je sors gagnant", affirmait-il avant l'élection au Figaro Magazine. Pour Gabrielle Guallar, c'est donc bientôt le moment de faire un pas dans la lumière.
Benoît Hamon, né le à Saint-Renan (Finistère), est un homme politique français.
Président du Mouvement des Jeunes socialistes de 1993 à 1995, il est député européen de 2004 à 2009 et porte-parole du Parti socialiste de 2008 à 2012. Élu député de la onzième circonscription des Yvelines en 2012, il est membre du gouvernement du au , en tant que ministre délégué à l'Économie sociale et solidaire et à la consommation puis ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Il remporte la primaire citoyenne de 2017 devant Manuel Valls, et devient ainsi le candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle de 2017.
Il vit ses premières années rue Véronèse à Brest, puis de 1976 à 1980, il emménage avec ses parents à Dakar au Sénégal, où il suit sa scolarité du CE2 à la 5e au cours Sainte-Marie de Hann4, qu'il reviendra visiter de nombreuses années plus tard5 : « C’est un établissement qui a été déterminant. J'y ai grandi dans un contexte où le religieux se mixait à la diversité sociale. Mais, il est difficile de dire exactement l’influence que cela a eu dans mon parcours politique par la suite. Quatre ans à Dakar, c’est à la fois beaucoup, car cela structure votre enfance, et peu dans une existence5 ». Il repart en Bretagne après le divorce de ses parents.
Par ailleurs, il s'inscrit à l'université de Bretagne-Occidentale où il obtient une licence d'histoire après être devenu adhérent de l'UNEF-ID et président du MJS6.
Il est lié par un PACS avec Gabrielle Guallar, née de parents danois et catalans7, major de sa promotion de l'IEP de Paris et diplômée du Collège de Bruges8, responsable des affaires publiques chez LVMH8 depuis juillet 2014 après avoir travaillé à l'INA9. Ils se rencontrent quand il est député européen et elle pour la Commission européenne, comme spécialiste des réglementations culturelles9. Séparant sa vie familiale de la vie politique, elle ne participe pas aux manifestations publiques de Benoit Hamon, qui avait ainsi refusé fin 2016 de participer à l'émission de Karine Le Marchand Une ambition intime pour protéger sa vie privée8,10.
Il s'engage en politique à 19 ans lors des manifestations estudiantines contre le projet de loi du ministre de l'enseignement d'Alain Devaquet (hiver 1986-1987). Il milite alors à la section de Brest du Parti socialiste et au sein du courant rocardien.
Après le revers sans précédent des Socialistes aux législatives de 1993, Michel Rocard prend la direction du PS avec le soutien de la Gauche socialiste. Responsable des clubs Forum, regroupement des jeunes rocardiens en vue de la candidature de Rocard à la présidentielle de 1995, Manuel Valls) d'entoure d'hommes de confiance (Christophe Clergeau et Olivier Faure), confiant à Benoît Hamon la gestion des moribondes Jeunesses socialistes12.
S'appuyant sur les étudiants de Bretagne, Nancy et Lyon, Hamon obtient de Rocard l’autonomie du MJS. Disposant d'instances de direction propres et sans intervention des aînés, d'un fichier d’adhérents distinct du PS12,13. Le congrès d’Avignon en novembre 1993 l'élit président du Mouvement des jeunes socialistes. La structure se développe quand la démission de Michel Rocard du poste de premier secrétaire du PS après le revers des élections européennes, rend les clubs Forum inutiles12. Dans le même temps, les proches de Hamon dans le syndicalisme étudiant se rapprochent de la tendance de Pouria Amirshahi pour subtiliser fin 1994 aux proches de Jean-Christophe Cambadélis la direction de l'UNEF-ID12. Les jeunes rocardiens proches de Benoit Hamon lancent à Créteil en février 1995 le courant : Nouvelle Gauche, animé notamment par Guillaume Balas, dont le texte fondateur “Refonder” met clairement l’accent sur le besoin de renouvellement au PS12.
En 1994, il se déclare « choqué » par les révélations de Pierre Péan concernant l'amitié de René Bousquet et François Mitterrand et le passé vichyste de ce dernier14. Régis Juanico lui succède à la tête du MJS lors de son congrès tenu à Orléans. Il devient délégué national du PS chargé des problèmes de jeunesse (1994)15, puis conseiller pour la jeunesse auprès de Lionel Jospin lors de l'élection présidentielle de 199511. Il se présente aux élections législatives de 1997 dans la deuxième circonscription du Morbihan (Auray). Au second tour, il est battu par le député sortant, le centriste Aimé Kergueris, qui obtient 54,35 % des voix16. Il entre ensuite au cabinet de Martine Aubry11, ministre de l'Emploi et de la Solidarité, comme conseiller technique chargé de l'emploi des jeunes (1997-1998), puis comme conseiller chargé des affaires politiques (1998-2000).
Il est directeur du planning stratégique de l'institut de sondages Ipsos de 2001 à 200417 ; entre 2009 et 2012, il codirige une société d'analyse de l'opinion18. Il est conseiller municipal de Brétigny-sur-Orge (Essonne) de 2001 à 200819.
Il est élu député européen de , à , représentant de la circonscription Est. Il est membre de la commission des affaires économiques et monétaires, membre suppléant de la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs, vice-président de la délégation pour les relations avec les États-Unis, et membre suppléant de la délégation pour les relations avec Israël. Il retient l'attention par deux rapports parlementaires majeurs : la révision stratégique du Fonds monétaire international et la révision de la directive sur la fiscalité de l'épargne. Déjà partisan du « non » au référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe tenu le sur le traité de Rome de 2004. Faisant partie de la branche de NPS ayant accepté la synthèse au Congrès du Mans, il est nommé secrétaire national du Parti socialiste, chargé du projet européen. Le 6 novembre 2007, il démissionne de ce poste après la décision du Bureau national de soutenir le traité modificatif européen lors de la procédure d'adoption parlementaire20, considérant que cette décision est en contradiction avec la synthèse du congrès du Mans et la campagne présidentielle de Ségolène Royal qui demandait un nouveau référendum.
Après avoir poussé François Hollande à se présenter à l'élection présidentielle de 2007, il s'abstient de faire la campagne de Ségolène Royal12.
En mai et , il est porte-parole du Parti socialiste pour les élections législatives de 2007. En juillet, il fonde avec Noël Mamère l'éphémère cercle de réflexion La Forge. Il se représente en troisième position sur la liste du PS en Île-de-France aux élections européennes du 7 juin 2009 mais n'est pas réélu député européen. Il renoue avec une activité professionnelle en 2009 en travaillant comme consultant au sein d'une petite structure d'analyse de l'opinion, Le Fil17. D'octobre 2008 à septembre 2009, il est membre du conseil d'administration de l'université Paris-VIII, en tant que personnalité extérieure21, puis il devient professeur des universités associé et assure un enseignement concernant les organisations internationales et les processus décisionnels dans l'UE à l'Institut d'études européennes de l'université Paris-VIII.
Dans l'optique du dépôt des motions, les courants Ambition socialiste (autour de Marie-Noëlle Lienemann et Paul Quilès), Démocratie et Socialisme (autour de Gérard Filoche) ainsi que Jacques Fleury
(auteur de la contribution « Et si le parti restait socialiste ! »)
acceptent de fusionner leurs contributions avec celle du NPS. Après
plusieurs contacts avec Martine Aubry, ils décident de ne pas poursuivre
le rapprochement à cause de son alliance avec les strauss-kahniens23. Après discussions, Trait d'union (autour de Jean-Luc Mélenchon), Forces militantes (autour de Marc Dolez)
et le NPS font motion commune le matin même de la date de dépôt de la
motion. Avec le ralliement de Nouvelle Gauche (homomyme distinct de la
tendance fondée par Hamon, autour de Pierre Larrouturou,) la veille, toute l'aile gauche du PS s'est ainsi réunie sur la motion C intitulée « Un Monde d'Avance : reconstruire l’espoir à gauche », dont le premier signataire est Benoît Hamon à qui Henri Emmanuelli à cédé la première place24. Jean-Luc Mélenchon qualifie alors cette union d'« événement historique »25.
Benoît Hamon annonce dans la foulée sa candidature au poste de Premier secrétaire du Parti socialiste, poussé par ses proches26. Le 7 novembre, lors du vote des militants sur les motions, celle qu'il conduit arrive en quatrième position avec 18,52 % des suffrages exprimés, derrière la motion E soutenue par Ségolène Royal (29,08 %) et Vincent Peillon27, la motion A conduite par Bertrand Delanoë (25,24 %) et la motion D conduite par Martine Aubry (24,32 %)28.
Satisfait du score de sa motion29 et alors que les signataires issus des courants Trait d'union et Forces militantes décident en majorité de quitter le PS pour fonder le Parti de gauche30, Benoît Hamon précise qu'il ne signera aucune synthèse qui ne refuse explicitement l'alliance du PS avec le centre, et maintient sa candidature au poste de Premier secrétaire31. Benoît Hamon obtient 22,6 % des voix lors du premier tour du vote pour le poste de premier secrétaire le 20 novembre et arrive en 3e position, derrière Martine Aubry et Ségolène Royal. Il demande aux militants ayant voté pour lui de voter « massivement » pour Aubry au second tour27.
À l'issue du congrès de Reims, la motion Un Monde d'Avance est transformée en courant structuré dans les fédérations du Parti socialiste. Ce courant réunit des militants issus de la Gauche socialiste, du Nouveau Monde et du NPS avec Henri Emmanuelli et Pascal Cherki, qui en est le secrétaire général. Le , il est nommé porte-parole du parti par la nouvelle première secrétaire Martine Aubry, succédant à Julien Dray32. Une de ses premières déclarations proposant de rétablir une « forme d'autorisation administrative de licenciement » fait débat dans le monde politique et syndical33. Il est élu conseiller régional d'Île-de-France lors des élections régionales de 2010, mandat qu'il assure jusqu'en octobre 201434.
Il publie en 2011 Tourner la page, livre dans lequel il appelle à un profond changement de modèle de développement libéral, dans lequel il estime que la social-démocratie a eu sa part de responsabilité dans les années 1990. Il y met en avant la nécessité d’une relance du processus de construction de l'union politique européenne et rejette les politiques d’austérité de l'Union européenne35. L'ouvrage copie textuellement plusieurs auteurs sans les citer36.
Lors de la primaire citoyenne de 2011 qui se tient peu après, il ne se porte pas candidat et soutient Martine Aubry37. Il s'implante politiquement à Trappes (Yvelines) aidé par un militant du MJS, Ali Rabeh, qui deviendra son assistant parlementaire, un membre de son cabinet ministériel puis sera élu maire-adjoint en 201438.
Benoît Hamon est candidat dans la onzième circonscription des Yvelines lors des élections législatives de 2012. Il obtient 45,3 % des suffrages exprimés au premier tour, devant le député sortant (UMP), Jean-Michel Fourgous (34,26 %). Au second tour, il l'emporte avec 55,38 % des voix (Fourgous : 44,62 % )40. En raison de sa nomination au gouvernement, il laisse son siège à son suppléant Jean-Philippe Mallé.
Benoît Hamon prépare et fait adopter une loi pour développer l'économie sociale et solidaire. Elle définit le périmètre de l’ESS en intégrant pour la première fois l’entrepreneuriat social en plus des autres grandes familles qui composent l’ESS : les coopératives, les mutuelles, les associations et les fondations. La loi propose une série de dispositions destinées à consolider et favoriser le financement et le développement des entreprises de l’économie sociale. Afin de faciliter la reprise en société coopérative et participative, la loi crée la SCOP d’amorçage qui permet aux salariés de reprendre leur entreprise en SCOP en disposant d’une majorité des droits de vote en dépit d’une minorité au capital sur une période transitoire de sept ans. La loi reconnaît les coopératives d’activité et d’emploi, facilite la création des SCIC en augmentant la part pouvant être détenue par les collectivités locales. La loi rend obligatoire la révision coopérative qui vérifie la conformité du fonctionnement des sociétés coopératives avec les principes de gouvernance démocratique qui fondent le mouvement coopératif. La loi, en donnant une définition à la subvention, sécurise le financement des associations et satisfait une demande historique du mouvement associatif41,42. La loi crée un droit pour tous les salariés à être informés en cas de cession de leur entreprise pour faciliter les reprises de société par ses salariés. Toutefois, ce droit est modifié peu après dans un sens plus restrictif par la loi Macron43.
Il figure en mars 2014 sur la liste du maire PS Guy Malandain et est est élu conseiller municipal de Trappes et conseiller communautaire de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines. Il quitte ces mandats en janvier 2016 après avoir été élu conseiller régional48.
Le 2 avril 2014, Benoît Hamon est nommé ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, dans le gouvernement de Manuel Valls51. Durant ses 147 jours rue de Grenelle, il cherche à apaiser les oppositions nées des projets de Vincent Peillon en autorisant des aménagements à la réforme des rythmes scolaires et en annonçant, le , la non-application généralisée de l'ABCD de l'égalité, en lui substituant un programme de formation continue à l'égalité de la totalité des enseignants du premier degré et l'inscription d'un module égalité dans la formation initiale des enseignants sans pour autant faire taire les critiques. Sous la menace d'une grève des enseignants, il choisit de repousser la rentrée des élèves du 1er au 2 septembre. Il négocie le budget triennal de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la période 2014-2017. Le premier budget de l'État restera programmé à la hausse en dépit de la rigueur budgétaire. Il relance le dossier de l'évaluation des élèves, souhaitant limiter le recours à la « note sanction »52
À la suite de ses prises de positions avec Arnaud Montebourg, contraires à la ligne du gouvernement, tous deux ainsi que la ministre de la culture Aurélie Filippetti sont évincés du gouvernement, quelques jours avant la rentrée scolaire53. Justifiant son renvoi du gouvernement, Benoît Hamon plaide pour un ralentissement dans la réduction des déficits et une relance de la demande en contrepoint de la politique de l'offre choisie par l'exécutif54.
Après avoir envisagé de se présenter comme tête de liste régionale56, il est élu conseiller régional d'Île-de-France en décembre 2015, sur la liste départementale des Yvelines menée au niveau régional par Claude Bartolone11. Candidat pour prendre la présidence du groupe PS au conseil régional, il est battu par Carlos Da Silva qui est soutenu par Manuel Valls et François Hollande57.
Benoît Hamon milite pour une forte intervention de l'État dans l'économie, ainsi que pour des réglementations permettant d'encadrer l'économie. Il propose notamment la nationalisation d'établissements bancaires afin de créer un pôle financier public, et au niveau européen, plaide pour des restrictions au libre-échange58. En 2010, il se prononce en faveur d'un âge de la retraite à parti de 60 ans sans augmentation de la durée de cotisation59.
Il est opposé à la GPA60. Le 22 novembre 2010, la fondation Terra Nova (proche du PS et de nombreux membres du parti socialiste) publie le texte Mères porteuses : extension du domaine de l'aliénation. Benoît Hamon fait partie du groupe de réflexion à l'origine de ce texte, qui dénonce la proposition d'encadrement législatif de la gestation pour autrui61.
En 2014, il est à l'initiative de la résolution en faveur de la reconnaissance de l'état de Palestine qui est votée par les députés le 2 décembre par 339 voix contre 15162.
Début 2015, il s'oppose avec d'autres députés au projet de loi Macron, poussant le gouvernement à recourir à l'article 49-3 de la Constitution63.
Peu après, débute son combat pour que le syndrome d'épuisement professionnel — ou « burnout » — puisse être reconnu comme maladie professionnelle. Il dépose plusieurs amendements à la loi sur le dialogue social pour permettre la reconnaissance des maladies psychiques64. Puis, en 2016, il dépose, avec 84 députés socialistes, une proposition de loi permettant de faciliter la reconnaissance des cas de burnout en France65.
En décembre 2015, lors de l'examen de la réforme constitutionnelle voulue par le président de la République François Hollande, il s'oppose à l'inscription dans la Constitution de la déchéance de nationalité pour les Français binationaux. Il dépose dans le même temps un amendement voulant ouvrir le droit de vote des étrangers aux élections locales66.
Benoît Hamon critique l'absence de volonté de François Hollande pour appliquer ses propres engagements : « Ce
quinquennat s'est d'abord joué sur des choix. Des choix parfaitement
conscients. Et là où il a échoué de la manière la plus éclatante, cela
est la conséquence d'une impuissance volontaire » et estime qu'appeler à « voter pour le moins pire » comme le dirait le PS ne peut assurer une victoire du président sortant69. Parmi ses propositions figurent la reprise du « processus continu de réduction du temps de travail », la mise en œuvre d'un « revenu universel d'existence » et le développement des « formes alternatives d'entrepreneuriat ». Fin septembre, il se rend aux États-Unis pour rencontrer le sénateur Bernie Sanders, candidat à la primaire démocrate de 2016, des experts et des militants sociaux dans son optique de renouveler le débat politique en France : « Sanders a réussi, partiellement mais fortement, à remettre la question sociale au centre de la campagne des démocrates
pour la présidentielle américaine. Il a parlé des salaires, des
conditions de vie des travailleurs ou des étudiants. Comme lui, je pense
qu’il est nécessaire de procéder à un tournant dans la ligne économique
et sociale du Parti démocrate américain et des partis sociaux-démocrates européens70 ». Durant ce séjour, il explique avoir « à travailler ensemble sur ce qui est dans mon projet aujourd’hui, dont le revenu universel d’existence, dont la légalisation du cannabis, dont la taxe sur les robots, dont la constitutionnalisation des biens communs71. » Son projet politique est nourri du travail de chercheurs tels Elisa Lewis, la philosophe Chantal Mouffe, l'économiste Aurore Lalucq ou la députée européenne Mady Delvaux24.
Se démarquant de la droite et du premier ministre Manuel Valls durant l'été 2016 à propos de la polémique sur le burkini, il reproche à François Hollande la tiédeur de sa position de « ni provocation, ni stigmatisation » : « Jusqu'où va-t-on aller dans la stigmatisation des Musulmans Français dès lors qu'ils montrent qu'ils appartiennent à une religion? Jusqu'où va-t-on aller dans le silence du président de la République ? »72. Le 31 octobre, Benoît Hamon avait souhaité que François Hollande soit candidat à la présidentielle de 2017, estimant qu'il faudrait que le président sortant « dise la vérité aux Français73 ».
Profitant des désistements de Hollande et de Valls74, il est invité en heure de grande écoute de L'Émission politique sur France 2 le 75. Si l'audience est médiocre, il obtient cependant de très bons scores de satisfaction76. Il y reconnaît assumer « des passerelles » avec le programme de Jean-Luc Mélenchon mais s'en différencie sur son rapport à l’Union européenne, disant ne pas croire qu’il faille établir « un rapport de force » avec Bruxelles et les partenaires européens : « Le protectionnisme [doit] s’exercer aux frontières de l’Europe » et non pas à l’intérieur. Prenant acte que tous les emplois détruits par la robotisation et la numérisation ne seront pas recréés, il pense que ces évolutions « vont amener les hommes et les femmes à travailler moins » amenant à la mise en place progressive d’un revenu universel d’existence estimant ce virage comme allant vers « une nouvelle Sécurité sociale »75,77. Souhaitant « continuer à investir [dans] l’éducation nationale », il veut étendre la réforme de l’éducation prioritaire aux lycées75.
Il veut faire « émerger une conscience populaire de l’écologie », accélérer la transition écologique en allant vers 50 % d’énergies renouvelables dès 2025, avec la création d'emplois correspondante, ainsi que lutter contre les pesticides et les perturbateurs endocriniens. Opposé au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, il veut en « abroger la déclaration d’utilité publique et l'arrêter immédiatement78 ». Mettant de plus en plus en avant ses propositions écologiques en affirmant « Je le répète pour que tout le monde comprenne bien : je ne serai plus socialiste sans être écologiste. Je ne négocierai pas le bout de mon programme écolo »79, il reçoit le soutien de l'ancien ministre de l'Écologie Philippe Martin car s'appuyant sur les acquis du mandat présidentiel comme l’école ou l'Accord de Paris conclu lors de la COP 2180. Sa ligne est ainsi qualifiée de social-écologiste80,81 ou d'écosocialiste82.
Vu d'abord comme « troisième homme de la primaire »,
ses thèmes de campagne différenciants (revenu universel, légalisation
du cannabis, visas humanitaires pour les réfugiés, etc.) forcent ses
concurrents à se positionner par rapport à son programme, favorisant une
dynamique inattendue83.
En décembre et janvier, il fait salles combles plusieurs fois par
semaine et évoque le mouvement suscité quelques mois plus tôt aux
États-Unis : « ce qui m’avait frappé dans la
force du mouvement autour de Bernie Sanders, mais qu’on retrouve partout
en Europe, c’est celle de cette salle aujourd’hui, où une génération
nouvelle est en train de décider de ne pas rater le rendez-vous qui est
celui de la société dans laquelle elle va vivre71. » Lors du deuxième débat télévisé, Benoît Hamon plaide pour la création d'un visa humanitaire à destination des migrants84 après avoir affirmé plus tôt que « le seul terrain sur lequel nous pouvons être à la hauteur des drames qui se passent à Alep, c'est l'asile »85.
Il reçoit fin décembre le soutien du député européen et ancien syndicaliste CFDT de l'usine ArcelorMittal de Florange Édouard Martin « contrairement aux autres, [il] a souligné l’importance d’une Europe plus sociale. Et je me suis dit, tiens, ce n’est pas le vilain gaucho qui est contre tout, comme certains aiment le décrire86 », puis celui d'Olivier Le Bras, ancien délégué FO de l'entreprise bretonne Gad, qui a été l'objet d'un conflit social très médiatisé en 201487.
Sur les questions de sécurité, il veut une loi d’orientation commune à la sécurité intérieure et à la défense, leur budget cumulé devant atteindre 3 % du PIB d’ici à 202288. Il estime que l'appartenance de la France au commandement intégré de l'OTAN est « neutre », tout en affirmant que « ce ne peut pas être l'OTAN qui fait la politique étrangère de l'Union européenne »89. Face à la menace terroriste, il plaide pour une meilleure mutualisation des services de renseignement et pour la création d’une agence européenne, mais ne souhaite pas pérenniser l'état d'urgence88. Il se dit favorable à l'encadrement de la distribution du cannabis90, préférant « consacrer l’argent mobilisé sur la répression à la prévention75 » et rétablir une police de proximité88. Lors du dernier débat télévisé, il est jugé le participant le plus convaincant par l'institut Elabe pour 29 % des sondés, un point devant Montebourg et sept devant Valls, avec un avantage encore plus net chez les sympathisants de gauche à 34 % contre 24 % pour Valls et 23 % pour Montebourg91.
Le , il arrive en tête du premier tour de la primaire devant Manuel Valls92. Il reçoit alors le soutien d'Arnaud Montebourg93 et de Martine Aubry94. Il reçoit également le soutien de Noël Mamère95 et Nicolas Hulot reconnaît que Benoît Hamon l'a « excessivement surpris en bien », ajoutant que « Quand [Hamon] dit que la dette écologique est plus importante pour l'avenir de nos sociétés que la dette économique, cela me rassure96 ».
Il remporte le second tour de la primaire le et devient ainsi le candidat des Socialistes à l'élection présidentielle de 2017 devant Manuel Valls (58,69 % des voix contre 41,31 %)97. Il propose immédiatement à Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon de travailler à un programme de gouvernement98. Il est officiellement investi le lors d'une convention tenue à la Maison de la Mutualité en présence de la Maire de Paris, de Christiane Taubira, d'Arnaud Montebourg, Vincent Peillon et deux des principaux animateurs de la campagne de Manuel Valls, ls sénateurs Luc Carvounas et Didier Guillaume99. il donne également la parole à plusieurs voix citoyennes comme Dominique Méda, Julia Cagé et Patrick Weil99.
Sur sollicitation de Caroline Fourest, il soumet au Parlement européen le vote d’un fonds pour protéger les personnes menacées de mort en raison de leur liberté d’expression, auquel les députés conservateurs font barrage103.
Benoît Hamon
Pour les articles homonymes, voir Hamon.
Benoît Hamon | |
Benoît Hamon en 2017. |
|
Fonctions | |
---|---|
Conseiller régional d'Île-de-France | |
En fonction depuis le (1 an 1 mois et 18 jours) |
|
Élection | 13 décembre 2015 |
Président | Valérie Pécresse |
Député de la 11e circonscription des Yvelines | |
En fonction depuis le (2 ans 4 mois et 9 jours) |
|
Législature | XIVe |
Prédécesseur | Jean-Philippe Mallé |
– (1 mois et 1 jour) |
|
Élection | |
Prédécesseur | Jean-Michel Fourgous |
Successeur | Jean-Philippe Mallé |
Ministre de l’Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche | |
– (4 mois et 23 jours) |
|
Président | François Hollande |
Gouvernement | Manuel Valls I |
Prédécesseur | Vincent Peillon (Éducation nationale) Geneviève Fioraso (Enseignement supérieur et Recherche) |
Successeur | Najat Vallaud-Belkacem |
Ministre délégué à l'Économie sociale et solidaire et à la Consommation1 | |
– (1 an 10 mois et 15 jours) |
|
Président | François Hollande |
Gouvernement | Jean-Marc Ayrault I et II |
Successeur | Valérie Fourneyron |
Porte-parole du Parti socialiste | |
– (3 ans 5 mois et 10 jours) |
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Prédécesseur | Julien Dray |
Successeur | David Assouline |
Député européen | |
– (4 ans 11 mois et 23 jours) |
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Élection | 13 juin 2004 |
Législature | 6e |
Président du Mouvement des Jeunes socialistes |
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– (2 ans et 24 jours) |
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Prédécesseur | Poste créé |
Successeur | Régis Juanico |
Biographie | |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Saint-Renan (Finistère) |
Nationalité | Française |
Parti politique | Parti socialiste (depuis 1986) |
Diplômé de | Université de Bretagne-Occidentale |
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Président du Mouvement des Jeunes socialistes de 1993 à 1995, il est député européen de 2004 à 2009 et porte-parole du Parti socialiste de 2008 à 2012. Élu député de la onzième circonscription des Yvelines en 2012, il est membre du gouvernement du au , en tant que ministre délégué à l'Économie sociale et solidaire et à la consommation puis ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
Il remporte la primaire citoyenne de 2017 devant Manuel Valls, et devient ainsi le candidat du Parti socialiste à l'élection présidentielle de 2017.
Sommaire
- 1 Biographie
- 2 Carrière politique
- 3 Positionnement politique
- 4 Détail des mandats et fonctions
- 5 Décorations
- 6 Publications
- 7 Notes et références
- 8 Voir aussi
Biographie
Benoît Hamon naît à Saint-Renan, d'un père ingénieur ayant travaillé aux arsenaux de la Direction des constructions navales (DCN) de Brest et d'une mère secrétaire2,3.Il vit ses premières années rue Véronèse à Brest, puis de 1976 à 1980, il emménage avec ses parents à Dakar au Sénégal, où il suit sa scolarité du CE2 à la 5e au cours Sainte-Marie de Hann4, qu'il reviendra visiter de nombreuses années plus tard5 : « C’est un établissement qui a été déterminant. J'y ai grandi dans un contexte où le religieux se mixait à la diversité sociale. Mais, il est difficile de dire exactement l’influence que cela a eu dans mon parcours politique par la suite. Quatre ans à Dakar, c’est à la fois beaucoup, car cela structure votre enfance, et peu dans une existence5 ». Il repart en Bretagne après le divorce de ses parents.
Par ailleurs, il s'inscrit à l'université de Bretagne-Occidentale où il obtient une licence d'histoire après être devenu adhérent de l'UNEF-ID et président du MJS6.
Il est lié par un PACS avec Gabrielle Guallar, née de parents danois et catalans7, major de sa promotion de l'IEP de Paris et diplômée du Collège de Bruges8, responsable des affaires publiques chez LVMH8 depuis juillet 2014 après avoir travaillé à l'INA9. Ils se rencontrent quand il est député européen et elle pour la Commission européenne, comme spécialiste des réglementations culturelles9. Séparant sa vie familiale de la vie politique, elle ne participe pas aux manifestations publiques de Benoit Hamon, qui avait ainsi refusé fin 2016 de participer à l'émission de Karine Le Marchand Une ambition intime pour protéger sa vie privée8,10.
Carrière politique
Débuts en politique
Après avoir obtenu une licence d'histoire à l'Université de Bretagne-Occidentale3, il commence sa carrière en 1991 comme assistant parlementaire du député PS (rocardien) de la Gironde Pierre Brana11.Il s'engage en politique à 19 ans lors des manifestations estudiantines contre le projet de loi du ministre de l'enseignement d'Alain Devaquet (hiver 1986-1987). Il milite alors à la section de Brest du Parti socialiste et au sein du courant rocardien.
Après le revers sans précédent des Socialistes aux législatives de 1993, Michel Rocard prend la direction du PS avec le soutien de la Gauche socialiste. Responsable des clubs Forum, regroupement des jeunes rocardiens en vue de la candidature de Rocard à la présidentielle de 1995, Manuel Valls) d'entoure d'hommes de confiance (Christophe Clergeau et Olivier Faure), confiant à Benoît Hamon la gestion des moribondes Jeunesses socialistes12.
S'appuyant sur les étudiants de Bretagne, Nancy et Lyon, Hamon obtient de Rocard l’autonomie du MJS. Disposant d'instances de direction propres et sans intervention des aînés, d'un fichier d’adhérents distinct du PS12,13. Le congrès d’Avignon en novembre 1993 l'élit président du Mouvement des jeunes socialistes. La structure se développe quand la démission de Michel Rocard du poste de premier secrétaire du PS après le revers des élections européennes, rend les clubs Forum inutiles12. Dans le même temps, les proches de Hamon dans le syndicalisme étudiant se rapprochent de la tendance de Pouria Amirshahi pour subtiliser fin 1994 aux proches de Jean-Christophe Cambadélis la direction de l'UNEF-ID12. Les jeunes rocardiens proches de Benoit Hamon lancent à Créteil en février 1995 le courant : Nouvelle Gauche, animé notamment par Guillaume Balas, dont le texte fondateur “Refonder” met clairement l’accent sur le besoin de renouvellement au PS12.
En 1994, il se déclare « choqué » par les révélations de Pierre Péan concernant l'amitié de René Bousquet et François Mitterrand et le passé vichyste de ce dernier14. Régis Juanico lui succède à la tête du MJS lors de son congrès tenu à Orléans. Il devient délégué national du PS chargé des problèmes de jeunesse (1994)15, puis conseiller pour la jeunesse auprès de Lionel Jospin lors de l'élection présidentielle de 199511. Il se présente aux élections législatives de 1997 dans la deuxième circonscription du Morbihan (Auray). Au second tour, il est battu par le député sortant, le centriste Aimé Kergueris, qui obtient 54,35 % des voix16. Il entre ensuite au cabinet de Martine Aubry11, ministre de l'Emploi et de la Solidarité, comme conseiller technique chargé de l'emploi des jeunes (1997-1998), puis comme conseiller chargé des affaires politiques (1998-2000).
Il est directeur du planning stratégique de l'institut de sondages Ipsos de 2001 à 200417 ; entre 2009 et 2012, il codirige une société d'analyse de l'opinion18. Il est conseiller municipal de Brétigny-sur-Orge (Essonne) de 2001 à 200819.
Parti socialiste et Parlement européen
En 2003, Hamon et Nouvelle Gauche cofondent (avec Arnaud Montebourg et Vincent Peillon) le courant Nouveau Parti socialiste (NPS), dont il devient l'un des porte-parole et qui obtient 17 % des voix militants au Congrès de Dijon12. En décembre 2004, Nouvelle Gauche devient Alternative socialiste à la feveur d'un rapprochement avec les proches d'Henri Emmanuelli et ses relais dans les organisations de jeunesse12. En 2005, le NPS éclate à l'occasion du congrès du Mans, où Arnaud Montebourg refuse la motion de synthèse. Dès lors, les choix différeront aussi lors de la primaire de 2007, pour laquelle Montebourg et Peillon soutiennent Ségolène Royal, alors que Hamon soutient Laurent Fabius12.Il est élu député européen de , à , représentant de la circonscription Est. Il est membre de la commission des affaires économiques et monétaires, membre suppléant de la commission du marché intérieur et de la protection des consommateurs, vice-président de la délégation pour les relations avec les États-Unis, et membre suppléant de la délégation pour les relations avec Israël. Il retient l'attention par deux rapports parlementaires majeurs : la révision stratégique du Fonds monétaire international et la révision de la directive sur la fiscalité de l'épargne. Déjà partisan du « non » au référendum français sur le traité établissant une constitution pour l'Europe tenu le sur le traité de Rome de 2004. Faisant partie de la branche de NPS ayant accepté la synthèse au Congrès du Mans, il est nommé secrétaire national du Parti socialiste, chargé du projet européen. Le 6 novembre 2007, il démissionne de ce poste après la décision du Bureau national de soutenir le traité modificatif européen lors de la procédure d'adoption parlementaire20, considérant que cette décision est en contradiction avec la synthèse du congrès du Mans et la campagne présidentielle de Ségolène Royal qui demandait un nouveau référendum.
Après avoir poussé François Hollande à se présenter à l'élection présidentielle de 2007, il s'abstient de faire la campagne de Ségolène Royal12.
En mai et , il est porte-parole du Parti socialiste pour les élections législatives de 2007. En juillet, il fonde avec Noël Mamère l'éphémère cercle de réflexion La Forge. Il se représente en troisième position sur la liste du PS en Île-de-France aux élections européennes du 7 juin 2009 mais n'est pas réélu député européen. Il renoue avec une activité professionnelle en 2009 en travaillant comme consultant au sein d'une petite structure d'analyse de l'opinion, Le Fil17. D'octobre 2008 à septembre 2009, il est membre du conseil d'administration de l'université Paris-VIII, en tant que personnalité extérieure21, puis il devient professeur des universités associé et assure un enseignement concernant les organisations internationales et les processus décisionnels dans l'UE à l'Institut d'études européennes de l'université Paris-VIII.
Congrès de Reims
Dans le cadre du congrès de Reims du Parti socialiste, il dépose avec Henri Emmanuelli, le , une contribution intitulée Reconquêtes22, au nom du Nouveau Parti socialiste (NPS). Il plaide alors pour en finir avec « cette social-démocratie qui plonge » et pour que le PS regarde vers la « gauche éclatante en Amérique du Sud »12.Benoît Hamon annonce dans la foulée sa candidature au poste de Premier secrétaire du Parti socialiste, poussé par ses proches26. Le 7 novembre, lors du vote des militants sur les motions, celle qu'il conduit arrive en quatrième position avec 18,52 % des suffrages exprimés, derrière la motion E soutenue par Ségolène Royal (29,08 %) et Vincent Peillon27, la motion A conduite par Bertrand Delanoë (25,24 %) et la motion D conduite par Martine Aubry (24,32 %)28.
Satisfait du score de sa motion29 et alors que les signataires issus des courants Trait d'union et Forces militantes décident en majorité de quitter le PS pour fonder le Parti de gauche30, Benoît Hamon précise qu'il ne signera aucune synthèse qui ne refuse explicitement l'alliance du PS avec le centre, et maintient sa candidature au poste de Premier secrétaire31. Benoît Hamon obtient 22,6 % des voix lors du premier tour du vote pour le poste de premier secrétaire le 20 novembre et arrive en 3e position, derrière Martine Aubry et Ségolène Royal. Il demande aux militants ayant voté pour lui de voter « massivement » pour Aubry au second tour27.
À l'issue du congrès de Reims, la motion Un Monde d'Avance est transformée en courant structuré dans les fédérations du Parti socialiste. Ce courant réunit des militants issus de la Gauche socialiste, du Nouveau Monde et du NPS avec Henri Emmanuelli et Pascal Cherki, qui en est le secrétaire général. Le , il est nommé porte-parole du parti par la nouvelle première secrétaire Martine Aubry, succédant à Julien Dray32. Une de ses premières déclarations proposant de rétablir une « forme d'autorisation administrative de licenciement » fait débat dans le monde politique et syndical33. Il est élu conseiller régional d'Île-de-France lors des élections régionales de 2010, mandat qu'il assure jusqu'en octobre 201434.
Il publie en 2011 Tourner la page, livre dans lequel il appelle à un profond changement de modèle de développement libéral, dans lequel il estime que la social-démocratie a eu sa part de responsabilité dans les années 1990. Il y met en avant la nécessité d’une relance du processus de construction de l'union politique européenne et rejette les politiques d’austérité de l'Union européenne35. L'ouvrage copie textuellement plusieurs auteurs sans les citer36.
Lors de la primaire citoyenne de 2011 qui se tient peu après, il ne se porte pas candidat et soutient Martine Aubry37. Il s'implante politiquement à Trappes (Yvelines) aidé par un militant du MJS, Ali Rabeh, qui deviendra son assistant parlementaire, un membre de son cabinet ministériel puis sera élu maire-adjoint en 201438.
Carrière ministérielle
Gouvernement Ayrault
Le 16 mai 2012, il est nommé ministre délégué chargé de l'économie sociale et solidaire auprès de Pierre Moscovici, ministre de l'Économie, des Finances et du Commerce extérieur, dans le gouvernement de Jean-Marc Ayrault. Il est remplacé par David Assouline, Guillaume Bachelay et Charlotte Brun au poste de porte-parole du Parti socialiste39, puis à partir de juillet 2012, par le seul David Assouline.Benoît Hamon prépare et fait adopter une loi pour développer l'économie sociale et solidaire. Elle définit le périmètre de l’ESS en intégrant pour la première fois l’entrepreneuriat social en plus des autres grandes familles qui composent l’ESS : les coopératives, les mutuelles, les associations et les fondations. La loi propose une série de dispositions destinées à consolider et favoriser le financement et le développement des entreprises de l’économie sociale. Afin de faciliter la reprise en société coopérative et participative, la loi crée la SCOP d’amorçage qui permet aux salariés de reprendre leur entreprise en SCOP en disposant d’une majorité des droits de vote en dépit d’une minorité au capital sur une période transitoire de sept ans. La loi reconnaît les coopératives d’activité et d’emploi, facilite la création des SCIC en augmentant la part pouvant être détenue par les collectivités locales. La loi rend obligatoire la révision coopérative qui vérifie la conformité du fonctionnement des sociétés coopératives avec les principes de gouvernance démocratique qui fondent le mouvement coopératif. La loi, en donnant une définition à la subvention, sécurise le financement des associations et satisfait une demande historique du mouvement associatif41,42. La loi crée un droit pour tous les salariés à être informés en cas de cession de leur entreprise pour faciliter les reprises de société par ses salariés. Toutefois, ce droit est modifié peu après dans un sens plus restrictif par la loi Macron43.
Article détaillé : Loi Hamon.
À l'été 2013, il défend et fait voter un projet de loi sur la
consommation qui vise à mettre en place des outils économiques pour « rééquilibrer les pouvoirs entre consommateurs et professionnels »44. À cette occasion, il défend une plus grande concurrence de la vente des produits d'optique, ce que L'Opinion présente comme « un début de conversion au libéralisme »45. La mesure phare du texte est la mise en place dans le droit national d'une action de groupe au civil pour les consommateurs mais contient aussi des articles sur le renforcement de la DGCCRF, la lutte contre le surendettement ainsi qu'une traçabilité renforcée des produits agricoles et agroalimentaires46,44,47. La loi comporte une multitude de dispositions sectorielles. La loi est promulguée le .Il figure en mars 2014 sur la liste du maire PS Guy Malandain et est est élu conseiller municipal de Trappes et conseiller communautaire de la communauté d'agglomération de Saint-Quentin-en-Yvelines. Il quitte ces mandats en janvier 2016 après avoir été élu conseiller régional48.
Gouvernement Valls
Dès l'automne 2013, il organise avec d'autres ministres, dont Arnaud Montebourg et Manuel Valls, un ensemble d'actions afin d'inciter le président de la République François Hollande à changer de Premier ministre et de politique économique49. Relayée dès novembre 2013 au sein du cabinet présidentiel par Aquilino Morelle, la recomposition souhaitée a lieu après le revers électoral des municipales en mars 2014. Manuel Valls est nommé à Matignon et Arnaud Montebourg voit son portefeuille ministériel enrichi de l'économie50,49.Le 2 avril 2014, Benoît Hamon est nommé ministre de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, dans le gouvernement de Manuel Valls51. Durant ses 147 jours rue de Grenelle, il cherche à apaiser les oppositions nées des projets de Vincent Peillon en autorisant des aménagements à la réforme des rythmes scolaires et en annonçant, le , la non-application généralisée de l'ABCD de l'égalité, en lui substituant un programme de formation continue à l'égalité de la totalité des enseignants du premier degré et l'inscription d'un module égalité dans la formation initiale des enseignants sans pour autant faire taire les critiques. Sous la menace d'une grève des enseignants, il choisit de repousser la rentrée des élèves du 1er au 2 septembre. Il négocie le budget triennal de l'éducation nationale, de l'enseignement supérieur et de la recherche sur la période 2014-2017. Le premier budget de l'État restera programmé à la hausse en dépit de la rigueur budgétaire. Il relance le dossier de l'évaluation des élèves, souhaitant limiter le recours à la « note sanction »52
À la suite de ses prises de positions avec Arnaud Montebourg, contraires à la ligne du gouvernement, tous deux ainsi que la ministre de la culture Aurélie Filippetti sont évincés du gouvernement, quelques jours avant la rentrée scolaire53. Justifiant son renvoi du gouvernement, Benoît Hamon plaide pour un ralentissement dans la réduction des déficits et une relance de la demande en contrepoint de la politique de l'offre choisie par l'exécutif54.
Retour à l'Assemblée nationale
Après son éviction du gouvernement, Benoît Hamon reprend son siège de député et siège pour la première fois à l'Assemblée nationale le et intègre la commission des Affaires étrangères11. Il est membre du XV parlementaire de rugby55.Après avoir envisagé de se présenter comme tête de liste régionale56, il est élu conseiller régional d'Île-de-France en décembre 2015, sur la liste départementale des Yvelines menée au niveau régional par Claude Bartolone11. Candidat pour prendre la présidence du groupe PS au conseil régional, il est battu par Carlos Da Silva qui est soutenu par Manuel Valls et François Hollande57.
Benoît Hamon milite pour une forte intervention de l'État dans l'économie, ainsi que pour des réglementations permettant d'encadrer l'économie. Il propose notamment la nationalisation d'établissements bancaires afin de créer un pôle financier public, et au niveau européen, plaide pour des restrictions au libre-échange58. En 2010, il se prononce en faveur d'un âge de la retraite à parti de 60 ans sans augmentation de la durée de cotisation59.
Il est opposé à la GPA60. Le 22 novembre 2010, la fondation Terra Nova (proche du PS et de nombreux membres du parti socialiste) publie le texte Mères porteuses : extension du domaine de l'aliénation. Benoît Hamon fait partie du groupe de réflexion à l'origine de ce texte, qui dénonce la proposition d'encadrement législatif de la gestation pour autrui61.
En 2014, il est à l'initiative de la résolution en faveur de la reconnaissance de l'état de Palestine qui est votée par les députés le 2 décembre par 339 voix contre 15162.
Début 2015, il s'oppose avec d'autres députés au projet de loi Macron, poussant le gouvernement à recourir à l'article 49-3 de la Constitution63.
Peu après, débute son combat pour que le syndrome d'épuisement professionnel — ou « burnout » — puisse être reconnu comme maladie professionnelle. Il dépose plusieurs amendements à la loi sur le dialogue social pour permettre la reconnaissance des maladies psychiques64. Puis, en 2016, il dépose, avec 84 députés socialistes, une proposition de loi permettant de faciliter la reconnaissance des cas de burnout en France65.
En décembre 2015, lors de l'examen de la réforme constitutionnelle voulue par le président de la République François Hollande, il s'oppose à l'inscription dans la Constitution de la déchéance de nationalité pour les Français binationaux. Il dépose dans le même temps un amendement voulant ouvrir le droit de vote des étrangers aux élections locales66.
Candidature à l'élection présidentielle de 2017
Victoire à la primaire citoyenne
Article détaillé : primaire citoyenne de 2017.
Le , il annonce sa candidature à la primaire citoyenne67, un choix arrêté avec ses proches dès juillet9. L'éditorialiste François Bazin estime alors dans le magazine Challenges que « comme
Marie-Noëlle Lienemann et comme Gérard Filoche, Benoît Hamon n’a
strictement aucune chance d’être désigné, en janvier prochain, candidat à
la présidentielle68. »Se démarquant de la droite et du premier ministre Manuel Valls durant l'été 2016 à propos de la polémique sur le burkini, il reproche à François Hollande la tiédeur de sa position de « ni provocation, ni stigmatisation » : « Jusqu'où va-t-on aller dans la stigmatisation des Musulmans Français dès lors qu'ils montrent qu'ils appartiennent à une religion? Jusqu'où va-t-on aller dans le silence du président de la République ? »72. Le 31 octobre, Benoît Hamon avait souhaité que François Hollande soit candidat à la présidentielle de 2017, estimant qu'il faudrait que le président sortant « dise la vérité aux Français73 ».
Profitant des désistements de Hollande et de Valls74, il est invité en heure de grande écoute de L'Émission politique sur France 2 le 75. Si l'audience est médiocre, il obtient cependant de très bons scores de satisfaction76. Il y reconnaît assumer « des passerelles » avec le programme de Jean-Luc Mélenchon mais s'en différencie sur son rapport à l’Union européenne, disant ne pas croire qu’il faille établir « un rapport de force » avec Bruxelles et les partenaires européens : « Le protectionnisme [doit] s’exercer aux frontières de l’Europe » et non pas à l’intérieur. Prenant acte que tous les emplois détruits par la robotisation et la numérisation ne seront pas recréés, il pense que ces évolutions « vont amener les hommes et les femmes à travailler moins » amenant à la mise en place progressive d’un revenu universel d’existence estimant ce virage comme allant vers « une nouvelle Sécurité sociale »75,77. Souhaitant « continuer à investir [dans] l’éducation nationale », il veut étendre la réforme de l’éducation prioritaire aux lycées75.
Il veut faire « émerger une conscience populaire de l’écologie », accélérer la transition écologique en allant vers 50 % d’énergies renouvelables dès 2025, avec la création d'emplois correspondante, ainsi que lutter contre les pesticides et les perturbateurs endocriniens. Opposé au projet d'aéroport de Notre-Dame-des-Landes, il veut en « abroger la déclaration d’utilité publique et l'arrêter immédiatement78 ». Mettant de plus en plus en avant ses propositions écologiques en affirmant « Je le répète pour que tout le monde comprenne bien : je ne serai plus socialiste sans être écologiste. Je ne négocierai pas le bout de mon programme écolo »79, il reçoit le soutien de l'ancien ministre de l'Écologie Philippe Martin car s'appuyant sur les acquis du mandat présidentiel comme l’école ou l'Accord de Paris conclu lors de la COP 2180. Sa ligne est ainsi qualifiée de social-écologiste80,81 ou d'écosocialiste82.
Il reçoit fin décembre le soutien du député européen et ancien syndicaliste CFDT de l'usine ArcelorMittal de Florange Édouard Martin « contrairement aux autres, [il] a souligné l’importance d’une Europe plus sociale. Et je me suis dit, tiens, ce n’est pas le vilain gaucho qui est contre tout, comme certains aiment le décrire86 », puis celui d'Olivier Le Bras, ancien délégué FO de l'entreprise bretonne Gad, qui a été l'objet d'un conflit social très médiatisé en 201487.
Sur les questions de sécurité, il veut une loi d’orientation commune à la sécurité intérieure et à la défense, leur budget cumulé devant atteindre 3 % du PIB d’ici à 202288. Il estime que l'appartenance de la France au commandement intégré de l'OTAN est « neutre », tout en affirmant que « ce ne peut pas être l'OTAN qui fait la politique étrangère de l'Union européenne »89. Face à la menace terroriste, il plaide pour une meilleure mutualisation des services de renseignement et pour la création d’une agence européenne, mais ne souhaite pas pérenniser l'état d'urgence88. Il se dit favorable à l'encadrement de la distribution du cannabis90, préférant « consacrer l’argent mobilisé sur la répression à la prévention75 » et rétablir une police de proximité88. Lors du dernier débat télévisé, il est jugé le participant le plus convaincant par l'institut Elabe pour 29 % des sondés, un point devant Montebourg et sept devant Valls, avec un avantage encore plus net chez les sympathisants de gauche à 34 % contre 24 % pour Valls et 23 % pour Montebourg91.
Le , il arrive en tête du premier tour de la primaire devant Manuel Valls92. Il reçoit alors le soutien d'Arnaud Montebourg93 et de Martine Aubry94. Il reçoit également le soutien de Noël Mamère95 et Nicolas Hulot reconnaît que Benoît Hamon l'a « excessivement surpris en bien », ajoutant que « Quand [Hamon] dit que la dette écologique est plus importante pour l'avenir de nos sociétés que la dette économique, cela me rassure96 ».
Il remporte le second tour de la primaire le et devient ainsi le candidat des Socialistes à l'élection présidentielle de 2017 devant Manuel Valls (58,69 % des voix contre 41,31 %)97. Il propose immédiatement à Yannick Jadot et Jean-Luc Mélenchon de travailler à un programme de gouvernement98. Il est officiellement investi le lors d'une convention tenue à la Maison de la Mutualité en présence de la Maire de Paris, de Christiane Taubira, d'Arnaud Montebourg, Vincent Peillon et deux des principaux animateurs de la campagne de Manuel Valls, ls sénateurs Luc Carvounas et Didier Guillaume99. il donne également la parole à plusieurs voix citoyennes comme Dominique Méda, Julia Cagé et Patrick Weil99.
Campagne présidentielle
Article détaillé : Élection présidentielle française de 2017.
Au moment du premier tour de la primaire, les vainqueurs possibles
étaient distancés dans les sondages en cinquième position avec moins de
10 % des voix et Jean-Luc Mélenchon appelait déjà à son retrait100.
Toutefois, la dynamique de Benoit Hamon le repositionne dans les jours
qui suivent son succès entre 16 % et 18 %, devant le candidat de la France insoumise101,102. Il maintient le cap fixé lors de la campagne des primaires, alors que les intentions de départ vers la candidature Macron ne semblent pas massives99.Positionnement politique
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Économie
Mediapart relève que comme porte-parole du PS et coordinateur de la convention sur l’égalité réelle, il « porte la proposition phare du MJS à la charnière des années 2000, l’allocation d’autonomie. Elle existait déjà quand Benoît Hamon le présidait en 1994, et avait été partiellement reprise par Martine Aubry en 1997 (appelée alors « projet Eva », pour « entrée dans la vie active »), mais sans suites. Cette allocation, qui se veut alors « unique » et « regroupant l’ensemble des aides existantes (aides au logement, bourses sur critères sociaux…) » était estimée dans les textes du MJS de l’époque à environ 800 euros. Ramené à sa “tranche 18-25 ans” pour une première application, le revenu universel aujourd’hui prôné par Hamon [début 2017], et qui a contribué à sa dynamique de campagne primaire, n’en est finalement pas si éloigné… »12Société
Liberté d'expression
En 2008, il mène avec Caroline Fourest une campagne de soutien à la liberté d’expression d’Ayaan Hirsi Ali, députée néérlandaise d’origine somalienne menacée de mort pour avoir écrit le court-métrage Soumission, réalisé par Théo Van Gogh103.Sur sollicitation de Caroline Fourest, il soumet au Parlement européen le vote d’un fonds pour protéger les personnes menacées de mort en raison de leur liberté d’expression, auquel les députés conservateurs font barrage103.
Détail des mandats et fonctions
Au niveau local
- Conseiller régional d'Île-de-France depuis le
- 2001 - 2008 : conseiller municipal de Brétigny-sur-Orge
Au niveau national
- Député de la 11e circonscription des Yvelines depuis le
- 2/04/2014 - 25/08/2014 : Ministre de l’Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
- 16/05/2012 - 31/03/2014 : Ministre délégué à l'Économie sociale et solidaire et à la Consommation
- 20/06/2012 - 21/07/2012 : Député de la 11e circonscription des Yvelines
- 20/07/2004 - 13/07/2009 : Député européen
Au Parti socialiste
- 2008 - 2012 : porte-parole
- 2005 - 2007 : secrétaire national, chargé du projet européen
- 1994 : délégué national chargé des problèmes de jeunesse
- 1993 - 1995 : président du Mouvement des jeunes socialistes
Autres activités
- 2009 - 2012 : professeur associé des universités à l'Institut d'études européennes de l'université Paris-VIII
- 2001 - 2004 : directeur du planning stratégique de l'institut de sondages Ipsos
- 1998 - 2000 : conseiller chargé des affaires politiques auprès de Martine Aubry, ministre de l'Emploi et de la Solidarité
- 1997 - 1998 : conseiller technique chargé de l'emploi des jeunes auprès de Martine Aubry, ministre de l'Emploi et de la Solidarité
- 1995 : conseiller pour la jeunesse auprès de Lionel Jospin lors de l'élection présidentielle de 1995
- 1991 - 1993 : assistant parlementaire du député PS de la Gironde Pierre Brana
Décorations
- Commandeur de l'Ordre des Palmes Académiques104.
- Commandeur de l'Ordre de l'Aigle aztèque105
Publications
- Au cœur de la gauche : éléments pour un projet politique (coécrit avec Vincent Peillon et Arnaud Montebourg), Latresne, Le Bord de l'eau, coll. « Documents », , 1 vol., 341 p., 22 cm (ISBN 2-915651-00-0 et 978-2-915651-00-3, OCLC 419750406, notice BnF no FRBNF39913647, SUDOC 083549757, présentation en ligne [archive]).
- Tourner la page : reprenons la marche du progrès social, Paris, Flammarion, coll. « Documents et essais », , 1 vol., 310 p., 22 cm (ISBN 2-08-126233-9 et 978-2-08-126233-1, OCLC 800717271, SUDOC 156195674, présentation en ligne [archive]).
- Préface à Florence Jany-Catrice, Nicolas Matyjasik et Philippe Mazuel (dir.), Économie sociale et solidaire : de nouveaux référentiels pour tempérer la crise (actes du colloque du organisé par le ministère de l'Économie et des Finances, le ministère du Commerce extérieur et le ministère du Redressement productif), Paris, Institut de la gestion publique et du développement économique – Comité pour l'histoire économique et financière de la France, coll. « Gestion publique », , 1 vol., 164 p., 22 cm (ISBN 2-11-129379-2 et 978-2-11-129379-3, OCLC 879575338, SUDOC 178197564, présentation en ligne [archive]).
Notes et références
- Portefeuille de la Consommation rajouté à partir du 21 juin 2012
- « Benoît Hamon, Sous les pavés, la grève » [archive], Paris Match, 12 août 2009 (consulté le 3 janvier 2013).
- Michel Revol, « Le frondeur du PS » [archive], Le Point, 9 août 2007 (consulté le 19 avril 2011).
- « Sur les traces de Benoît Hamon, l'Africain » [archive], Le Parisien.fr, 8 février 2011.
- Camille Belsoeur, « Comment son enfance au Sénégal a façonné Benoît Hamon » [archive], slate.fr, (consulté le 30 janvier 2017)
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Voir aussi
Bibliographie
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Liens externes
- Site officiel [archive] pour la primaire citoyenne et l'élection présidentielle française de 2017.
- Fiche [archive], sur le site de l'Assemblée nationale.
- Fiche [archive], sur le site du Parlement européen.
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