Một tổng thống mới lần này có thể thay đổi hoàn toàn đường lối chính tṛị ở trong và ngoài nước với quyết định là ở hay ̣đi ra khỏi khối âu châu.
Bên cạnh đó, còn có vấn đề an ninh quốc gia, vấn đề công ăn việc làm, và nhất là vấn đề tiền tệ.
Trong vấn đề trao đổi thương mại, một biên giới luôn được mở rộng để đón dân tứ xứ trong khối âu châu còn bảo vệ được sự độc lập cho dân nước pháp nữa hay không?
Trường học miễn phí các cấp từ mẫu giáo, tiểu học, trung học có giúp cho giới trẻ tìm được việc làm khi ra trường và các đại học còn đủ điều kiện để đào tạo những bác sĩ, kỷ sư, những ngành nghiên cứu khoa học để giup cho đất nước hay là chỉ giúp cho họ tìm được ở những nước nào đủ ngân sách cho họ thực hiện chuyện học và hành.
Ngành giáo dục của nước pháp, chuyên về lý thuyết rất nặng, một kiến thức phổ thông đòi hỏi một sinh viên tương đối phải giỏi về mọi mặt chứ không riêng gì ngành nghề mà sinh viên đó chọn lựa đủ để thấy giá trị của một người đầy đủ hành lý đi ra làm việc trong xã hội.
Thế mà có bao nhiêu sinh viên ra trường tìm được việc làm trong đất nước họ và bao nhiêu sinh viên phải ra đi?
Một sự lưạ chọn vô cùng đau lòng cho người ở cũng như người đi xa, từ đó họ mới quan tâm đến chuyện bầu cho vị tổng thống tương lại này.
Mời quý anh chị đọc bài repaortage dưới đây.
Caroline Thanh Hương
Présidentielle : à
Montréal, trois heures d'attente pour voter
Il fallait s'armer de patience pour exprimer son
suffrage au Québec, où la queue pour accéder aux bureaux de vote a fait jusqu'à
1,2 km.
Source AFP
Publié le
23/04/2017 à 10:11 | Le Point.fr
Les derniers
électeurs ont fini de voter à 23 heures à Montréal. © AFP/ BEHROUZ MEHRI
samedi à
Montréal que les derniers électeurs français ont pu exercer leur droit de vote pour le premier
tour de la présidentielle, après avoir patienté, parfois excédés,
près de trois heures. « Je suis revenu quatre fois », en vain, a
affirmé Paul Hamel, en colère. Il n'a pas été autorisé à pénétrer dans un périmètre bouclé par la police
québécoise à la demande des autorités consulaires françaises
conformément à l'heure de fermeture officielle du vote.
Dans ce
périmètre, un bon millier de personnes attendaient samedi soir d'entrer dans
les couloirs du collège pour gagner l'un des 24 bureaux de vote
installés dans deux gymnases du collège Stanislas de Montréal. « Je trouve
honteux de ne pas pouvoir faire mon devoir de citoyen », confie Paul
Hamel. Avec deux de ses amis, il comptait bien participer au scrutin
présidentiel. « C'est un sentiment amer. Il faudrait élargir la plage
horaire », dit ce trentenaire venu il y a 8 ans pour ses études
à Montréal, où il est maintenant entré dans la vie active. Septuagénaire,
Geneviève était arrivée vers 17 heures mais a abandonné deux heures
après, transie de froid et découragée par la fine pluie. « Je viendrai au
second tour » le 6 mai, lance-t-elle.
57 762 électeurs
Pour
Catherine Feuillet, consul général de France,
« le dispositif a été adapté tout au long de la journée qui a été
dense ». Face au mécontentement et aux longues heures d'attente, Mme
Feuillet en liaison avec la police de Montréal va « regarder comment
améliorer encore plus les flux à l'extérieur » des bureaux de vote. Dès
l'ouverture des portes, la foule s'est pressée et en milieu de journée, les
électeurs étaient surpris d'avoir à commencer une queue à 1,2 kilomètre de
l'entrée du collège. Une affluence qui a fait le bonheur des cafés et des
commerces de bouche voisins. À Montréal, 57 762 électeurs français
sont inscrits pour ce scrutin présidentiel, soit près de 14 000 de
plus qu'en 2012, selon les données de l'Ambassade de France.
Damien Regnard, élu Républicain à l'assemblée des Français de
l'étranger, a qualifié d'« intolérables » les longs délais d'attente
pour voter. « Il est inadmissible que [...] nos compatriotes soient
découragés d'exercer leur droit de vote et se voient même parfois obligés de
renoncer », a-t-il écrit samedi dans une lettre adressée à Jean-Marc
Ayrault, ministre des Affaires étrangères. De la côte atlantique au
Pacifique, ce sont 83 016 Français qui sont inscrits sur les listes
électorales au Canada. L'attente a été
de 2 à 3 heures à Toronto, selon les médias locaux. Le vote
a été plus fluide à Ottawa, Calgary, Moncton ou à Vancouver, où les horaires de
fermeture ont pu être tenus.
"J'ai fait plus de deux heures de queue" : la galère des Français à Montréal pour aller voter au premier tour
Franceinfo a recueilli les témoignages de plusieurs Français expatriés au Québec.
Mis à jour le
publié le
Des heures d'attentes dans le froid. Pour aller voter au premier tour de l'élection présidentielle, samedi 22 avril, les milliers de Français expatriés à Montréal ont dû faire face à une file d'attente interminable. "Au total, j'ai fait plus de deux heures de queue pour aller voter", raconte à franceinfo Baptiste, développeur de 23 ans, qui vit à Montréal depuis un an.publié le
Plus d'un kilomètre de queue
D'après lui, la file d'attente pour accéder aux bureaux de vote installés au Lycée Français Stanislas faisait plus d'1,5 kilomètre ce matin.À #Montréal, difficile de savoir où la file commence et où elle finit... ️ #Election2017 #ElectionFrancaise #ElectionPresidentielle2017 pic.twitter.com/gDZLSM1yRk— François Zeller (@FranZeller) 22 avril 2017
Il raconte que des vendeurs ambulants ont profité de l'occasion pour tenter de vendre des beignets chauds à des prix exhorbitants aux votants.Il ne fasait que 5°C, samedi matin, à Montréal, mais le bonne humeur subsiste malgré tout pour le jeune homme de 23 ans.
On a l'impression de retourner en France, avec un retour en force de l'accent français. L'ambiance est bon enfant. Les Québecois se retournent en nous souhaitant bon vote.Baptiste
à franceinfo
"C'était extrêmement décourageant"
Lorsqu'il a vu la file d'attente, ce matin, François a décidé de rebrousser chemin. "J'ai fait demi-tour pour revenir voter plus tard", explique à franceinfo cet homme de 31 ans. D'après lui, le problème vient du fait que les 24 bureaux de vote de Montréal sont concentrés dans le lycée Stanislas, au lieu d'être répartis dans différents quartiers de la ville. Les 58 000 électeurs français inscrits sur la liste consulaire de Montréal ont donc dû se rendre tous dans le même bâtiment.Un nombre en hausse par rapport à la dernière élection présidentielle, où ils n'étaient que 44 000, note le journal québécois Le Devoir. "Je pense que les gens ont peur de ce qui se passe en France, explique à franceinfo Charlotte. Clairement, on a le sentiment qu'il faut absolument se mobiliser pout eviter une montée des extrêmes."
Cette Française de 25 ans vit depuis sept ans à Montréal et regrette "les problèmes d'organisation" qui l'ont contraint à devoir faire la queue pendant 1h30, contrairement aux précédentes fois où elle a voté. "Ce n'est pas possible de mettre qu'un seul bureau de vote pour la région de Montréal. C'etait extrêmement décourageant."
Ils sont plus de 57.000 ressortissants tricolores inscrits pour cette élection dans la principale ville du Québec au Canada.
Plus de 2 heures d'attente et 1,5 km de queue avant d'attendre les isoloirs. Si le vote pour le premier tour de l'élection présidentielle française ne débutera que dimanche en métropole, les Français de l'étranger pouvaient glisser leur bulletin dans l'urne dès samedi, décalage horaire oblige. Et à Montréal, les électeurs ont dû être très patients, comme le montrent ces vidéos tournant sur les réseaux sociaux. Mais la patience a eu ses limites pour certains contraints à rénoncer.À #Montréal, difficile de savoir où la file commence et où elle finit... nullnullnull #Election2017#ElectionFrancaise#ElectionPresidentielle2017pic.twitter.com/gDZLSM1yRk— François Zeller (@FranZeller) 22 avril 2017
Aperçu en vidéo de la file d'attente à suivre pour aller voter à #Montréal. 68000 Français inscrits ici #Presidentielle2017pic.twitter.com/52z3pnvzjc— Aubin Laratte (@laratteaubin) 22 avril 2017
De 8 heures à 20 heures, les électeurs de la principale ville du Québec étaient invités à se rendre au collège français Stanislas. Cette année, ils étaient plus de 57.000 à être inscrits sur les listes de la métropole, contre 44.000 en 2012. A l'échelle du Canada, le nombre d'électeurs français est passé de 65.000 à plus de 85.000 sur les cinq dernières années, selon des chiffres de «La Presse».
> A LIRE AUSSI.Le vote a aussi commencé dans l'outre-mer
Colère et mécontentement
«Ce n'est pas possible de mettre qu'un seul bureau de vote pour la région de Montréal. C'était extrêmement décourageant», raconte Charlotte à France Info. Comme des milliers d'autres expatriés, elle a ainsi dû attendre pendant 1h30 alors qu'il ne faisait que 5 C° samedi dans la matinée. A Québec, certains des 10.000 électeurs de la ville ont ainsi dû attendre sous la pluie, devant un collège de la ville.
«Je suis revenu quatre fois», en vain, a affirmé Paul Hamel, en colère. Il n'a pas été autorisé à pénétrer dans un périmètre bouclé par la police québécoise. «Je trouve honteux de ne pas pouvoir faire mon devoir de citoyen», confie Paul Hamel. Avec deux de ses amis, il comptait bien participer au scrutin présidentiel. «C'est un sentiment amer. Il faudrait élargir la plage horaire», dit ce trentenaire venu il y a 8 ans pour ses études à Montréal où il est maintenant entré dans la vie active.
Septuagénaire, Geneviève était arrivée vers 17 heures mais a abandonné deux heures après, transie de froid et découragée par la fine pluie. «Je viendrai au deuxième tour» le 6 mai, lance-t-elle. Si les bureaux de vote québecois ferment à 20h (2h du matin en France), les résultats ne seront pas communiqués avant l'heure officielle, soit 20 heures en métropole. A Québec, «la soirée électorale» se vivra donc à partir de 14 heures.
Le consulat va tenter d'améliorer le dispositif
Pour Catherine Feuillet, consule générale de France, «le dispositif a été adapté tout au long de la journée qui a été dense». Face au mécontentement et aux longues heures d'attente, Catherine Feuillet, en liaison avec la police de Montréal, va «regarder comment améliorer encore plus les flux à l'extérieur» des bureaux de vote.Damien Regnard, élu Républicain à l'assemblée des Français de l'étranger, a qualifié d'«intolérable» les longs délais d'attente pour voter. «Il est inadmissible que nos compatriotes soient découragés d'exercer leur droit de vote et se voient même parfois obligés de renoncer», a-t-il écrit samedi dans une lettre adressée à Jean-Marc Ayrault, ministre des Affaires étrangères.
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