Dalida - Je n'ai jamais pu t'oublier (1964)
Les portes du succès
http://youtu.be/5A-4VGfx5lU
Une chanson, en 1964, va imprégner les subconscients collectifs plus que toute autre. Et ce ne sera pas une chanson des Beatles.
The House of the Rising Sun, des Animals, inspirée d’une chanson folk traditionnelle, va devenir l’hymne de 1964, atteignant la 1re position tant en Grande-Bretagne qu’en Amérique du Nord, sans oublier le marché francophone, par la voie d’une relecture de Johnny
Hallyday qui en fit
Le Pénitencier. « Une chanson révolutionnaire qui changera à jamais la face de la musique », diront certains critiques. Sa tristesse et sa mélancolie, propulsées par l’orgue d’Alan Price, en feront une des chansons les plus marquantes de l’invasion britannique. La version de Hallyday, aussi poignante, sera quant à elle collée à la vie de prison à jamais, en raison de son thème.
La perle blonde d’Égypte
http://youtu.be/vPARwvmWLH4
1964 sera aussi une année déterminante pour la grande artiste à l’accent unique connue sous le nom de Dalida. Énigmatique chanteuse et actrice au destin tragique, née en Égypte d’une famille d’origine italienne, Dalida va émigrer en France à 21 ans pour faire carrière au cinéma (après avoir remporté le concours
Miss Égypte de 1954). C’est cependant sa carrière de chanteuse qui va finir par prendre le dessus, au début des années soixante. Celle-ci prend son véritable envol en 1961, la menant à l’Olympia (nom prédestiné pour une Égyptienne), qui deviendra pratiquement sa salle de prédilection, y étant régulièrement tête d’affiche. En 1964, après trois ans au sommet, Dalida se métamorphosera en devenant la blonde que l’on connaitra. Son succès sera tel qu’elle deviendra également, en 1964, la première artiste à recevoir un disque platine pour ses ventes. Et c’était bien avant
Il venait d’avoir 18 ans et
Gigi Lamoroso. On retiendra de Dalida les nombreux drames l’ayant marquée (dont les morts tragiques de nombreux hommes de sa vie et la sienne, un suicide). Véritable icône de la culture homosexuelle (qu’elle défendra toute sa vie), elle prendra part à la lutte contre le sida jusqu’à sa mort, en 1987. La plus grande chanteuse française du XXe siècle, après Piaf.
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