En difficulté, le constructeur français pourrait lever 3 milliards d'euros auprès du chinois Dongfeng et de l'Etat français contre une participation de 20 à 30% chacun. La famille Peugeot perdrait ainsi le contrôle de l'entreprise.
L'information circulait depuis près d'un mois. Elle semble se confirmer: selon une source citée par l'agence Reuters, PSA Peugeot Citroën va bien se rapprocher du constructeur chinois Dongfeng pour sortir de l'impasse financière. Le Parisien de samedi évoque également cette opération. Le constructeur français prépare une augmentation de capital de trois milliards d'euros. Bouclé dans l'idéal avant la fin de l'année, le projet prévoit que Dongfeng Motors apporte la moitié de la somme, soit 1,5 milliard d'euros, l'autre moitié étant apportée par l'Etat français. Cette opération donnerait à chacun une participation de 20 à 30% dans PSA. Par ailleurs, la manoeuvre s'accompagnerait d'un élargissement de la coentreprise actuelle entre PSA et Dongfeng. Actuellement centrée sur la Chine, elle s'étendrait à d'autres marchés asiatiques et à d'autres technologies du groupe français, selon Reuters.
Cette injection d'argent frais entraînerait une nouvelle dilution de la participation de la famille Peugeot qui passerait à 25%, selon les estimations du Parisien. Elle renoncerait ainsi à contrôler l'entreprise qu'elle a fondée deux siècles plus tôt. General Motor, qui détient actuellement 7% du capital, serait également prêt à voir sa participation diluée par l'opération.
PSA avait confirmé mercredi «étudier de nouveaux projets de développement industriel et commercial avec différents partenaires, ainsi que les modalités de financement qui les accompagneraient», sans citer Dongfeng. La veille, le China Business News évoquait déjà l'intention du groupe chinois de prendre 30% du capital de PSA.
En grande difficulté financière, le groupe français est engagé dans un vaste plan de restructuration qui va se traduire par la fermeture du site d'Aulnay, à la fin de l'année prochaine, et 8000 suppressions d'emplois auxquelles vont s'ajouter 3000 départs à la retraite non remplacés. Des mesures pourtant insuffisantes pour restaurer la compétitivité des sites industriels français. Le constructeur négocie actuellement un accord de compétitivité pour permettre le maintien de ces sites jusqu'en 2016 avec un objectif de production d'au moins un million de véhicules en France, soit une progression de 7,5% par rapport à la production actuelle. Les dépenses de recherche et développement vont passer quant à elles à 1,5 milliard d'euros sur trois ans, contre 1,1 milliard en moyenne sur les trois années passées.
Cette injection d'argent frais entraînerait une nouvelle dilution de la participation de la famille Peugeot qui passerait à 25%, selon les estimations du Parisien. Elle renoncerait ainsi à contrôler l'entreprise qu'elle a fondée deux siècles plus tôt. General Motor, qui détient actuellement 7% du capital, serait également prêt à voir sa participation diluée par l'opération.
PSA avait confirmé mercredi «étudier de nouveaux projets de développement industriel et commercial avec différents partenaires, ainsi que les modalités de financement qui les accompagneraient», sans citer Dongfeng. La veille, le China Business News évoquait déjà l'intention du groupe chinois de prendre 30% du capital de PSA.
En grande difficulté financière, le groupe français est engagé dans un vaste plan de restructuration qui va se traduire par la fermeture du site d'Aulnay, à la fin de l'année prochaine, et 8000 suppressions d'emplois auxquelles vont s'ajouter 3000 départs à la retraite non remplacés. Des mesures pourtant insuffisantes pour restaurer la compétitivité des sites industriels français. Le constructeur négocie actuellement un accord de compétitivité pour permettre le maintien de ces sites jusqu'en 2016 avec un objectif de production d'au moins un million de véhicules en France, soit une progression de 7,5% par rapport à la production actuelle. Les dépenses de recherche et développement vont passer quant à elles à 1,5 milliard d'euros sur trois ans, contre 1,1 milliard en moyenne sur les trois années passées.
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