Obama veut mettre un terme "aux crises fabriquées de toutes pièces"
Par Challenges.fr
Le président américain a appelé à mettre fin aux "crises fabriquées
de toutes pièces et aux blessures infligées à soi-même", exhortant les
élus du Congrès à approuver un nouveau budget fédéral.
Lors de son allocution hebdomadaire à la radio, Barack Obama
a déclaré que, pour la plupart des gens, ce qui parvient de Washington,
n'est "qu'un fatras de bruits diffus très éloignés de leurs
préoccupations".
"Alors aujourd'hui je veux faire taire ce bruit et parler sans détours de ce que nous devrions faire ici et maintenant", a-t-il déclaré.
Barack Obama a tenu ces propos un peu plus de deux semaines
après l'adoption in extremis par le Congrès, sous la pression de
l'échéance d'un éventuel défaut de paiement sans précédent de la
première économie mondiale, d'un compromis budgétaire et d'un relèvement
du plafond de la dette.
La loi budgétaire court jusqu’au 15 janvier
Mais le plafond de la dette n'est relevé que jusqu'au 7 février 2014. La loi budgétaire court quant à elle jusqu'au 15 janvier, date à laquelle une nouvelle paralysie de l'Etat se profilera si aucun accord n'est scellé entre les troupes du président de la Chambre, John Boehner, et l'administration démocrate.
Barack Obama a déclaré que le Congrès devrait "adopter un budget qui taille dans les dépenses inutiles et mette fin aux niches fiscales qui n'aident pas à créer des emplois, de manière à libérer les fonds pour les choses dont on sait qu'elles favorisent l'emploi et la croissance".
Le président a souligné non sans satisfaction que cette semaine "le Trésor a confirmé que depuis que j'exerce ma fonction, les déficits ont été réduits de moitié".
Les chiffres publiés mercredi à Washington ont de quoi faire pâlir d'envie nombre de pays européens engagés dans des plans d'économies. Le trou des finances publiques américaines s'est réduit de 37,5% en un an, ramenant le déficit public des Etats-Unis de 7,0% à 4,1% du produit intérieur brut (PIB), contre plus de 10% en 2009.
Une décrue des dépenses de 2 %
Cette réduction s'explique par la baisse des dépenses militaires liées au désengagement en Afghanistan, à un recul des dépenses liées à l'indemnisation du chômage et aux coupes budgétaires automatiques qui frappent "plusieurs administrations", a détaillé le Trésor.
Faute d'accord entre républicains et démocrates, les dépenses de l'Etat fédéral ont été, depuis mars, amputées par des coupes automatiques massives, conçues à l'été 2011 lors d'une précédente crise sur la dette dans le seul but de forcer les deux camps à s'entendre. Mais le compromis n'a jamais été trouvé à temps.
Résultat: les comptes publics ont fait apparaître sur l'exercice fiscal 2013, achevé fin septembre, une décrue des dépenses de 2%, notamment dans les postes de l'armée et de l'éducation, plombant l'investissement public.
(Avec AFP)
"Alors aujourd'hui je veux faire taire ce bruit et parler sans détours de ce que nous devrions faire ici et maintenant", a-t-il déclaré.
"Cela commence par mettre un terme à ce qui a le plus sapé
notre économie, ces dernières années, à savoir, ce cycle permanent de
crises fabriquées de toutes pièces et ces blessures infligées à
soi-même", a expliqué le président.
La loi budgétaire court jusqu’au 15 janvier
Mais le plafond de la dette n'est relevé que jusqu'au 7 février 2014. La loi budgétaire court quant à elle jusqu'au 15 janvier, date à laquelle une nouvelle paralysie de l'Etat se profilera si aucun accord n'est scellé entre les troupes du président de la Chambre, John Boehner, et l'administration démocrate.
Barack Obama a déclaré que le Congrès devrait "adopter un budget qui taille dans les dépenses inutiles et mette fin aux niches fiscales qui n'aident pas à créer des emplois, de manière à libérer les fonds pour les choses dont on sait qu'elles favorisent l'emploi et la croissance".
Le président a souligné non sans satisfaction que cette semaine "le Trésor a confirmé que depuis que j'exerce ma fonction, les déficits ont été réduits de moitié".
Les chiffres publiés mercredi à Washington ont de quoi faire pâlir d'envie nombre de pays européens engagés dans des plans d'économies. Le trou des finances publiques américaines s'est réduit de 37,5% en un an, ramenant le déficit public des Etats-Unis de 7,0% à 4,1% du produit intérieur brut (PIB), contre plus de 10% en 2009.
Une décrue des dépenses de 2 %
Cette réduction s'explique par la baisse des dépenses militaires liées au désengagement en Afghanistan, à un recul des dépenses liées à l'indemnisation du chômage et aux coupes budgétaires automatiques qui frappent "plusieurs administrations", a détaillé le Trésor.
Faute d'accord entre républicains et démocrates, les dépenses de l'Etat fédéral ont été, depuis mars, amputées par des coupes automatiques massives, conçues à l'été 2011 lors d'une précédente crise sur la dette dans le seul but de forcer les deux camps à s'entendre. Mais le compromis n'a jamais été trouvé à temps.
Résultat: les comptes publics ont fait apparaître sur l'exercice fiscal 2013, achevé fin septembre, une décrue des dépenses de 2%, notamment dans les postes de l'armée et de l'éducation, plombant l'investissement public.
(Avec AFP)
A voir sur le web : Le retour de Lanson aux États-Unis: Enguerrand Baijot, dans Le Grand Journal de New York – 02/10 1/4
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