Quand Pékin transforme les îles de mer de Chine en porte-avions
L'Ile Thitu faisant partie de l'archipel disputé des Spratleys.
AFP PHOTO / POOL
Pékin n’en démord pas. Le
chantier d’une île artificielle en mer de Chine méridionale ira jusqu’au
bout, a affirmé lundi 24 novembre un haut responsable de l’Armée
populaire de libération. Mais l’île en question se trouve dans
l’archipel très disputé des Spratleys, revendiqué notamment par le
Vietnam, les Philippines et la Malaisie. De surcroît, le futur îlot doit
accueillir une base aérienne.
L’inspiration vient peut-être du
jeu de go japonais. Pour marquer son territoire, l’armée chinoise fait
pousser des îles artificielles en mer de Chine un peu comme on pousse
des pions. Après la piste d’atterrissage construite sur Yongxing Dao, la plus grande île de l’archipel des Paracels (Nansha en mandarin), dont les photos sont apparues sur le site du quotidien du peuple en octobre dernier, voici donc la future base aérienne de Yongshu dans l’archipel des Spratleys.
Base aérienne et port militaire
Cet îlot artificiel de 3 km de long et de 300 mètres de large est capable d’accueillir, en plus d’un aérodrome, un port pour des navires déplaçant jusqu’à 5 000 tonnes, selon le Pentagone. Car évidemment, les satellites américains ont le regard en permanence braqué sur ces eaux hautement disputées des mers de Chine du Sud. C’est à partir de ces images que l’hebdomadaire spécialisé IHS Jane’s Defence a pu découvrir le tarmac et les infrastructures militaires en construction sur ce qui n’était au départ qu’un simple récif. Les travaux de remblai ont commencé il y a trois mois. C’est le plus important des quatre projets d’îles artificielles lancés par Pékin depuis 2013, poursuit l’hebdomadaire.
Récif revendiqué par Hanoi et Taipei
Washington craint que cette nouvelle base de l’Armée populaire de libération en mer de Chine méridionale ne fasse des vagues, le récif étant revendiqué également par Hanoi et Taipei. Côté chinois, ce chantier est « complètement légitime et justifié », a martelé le général Luo Yuan cité par le quotidien Global Times. « La Chine doit tenir bon face aux pressions internationales, a ajouté ce haut gradé de l’APL. Les Etats-Unis font bien preuve de partialité étant donné que les Philippines, la Malaisie et le Vietnam ont déjà construit des infrastructures militaires » dans cet archipel.
Base aérienne et port militaire
Cet îlot artificiel de 3 km de long et de 300 mètres de large est capable d’accueillir, en plus d’un aérodrome, un port pour des navires déplaçant jusqu’à 5 000 tonnes, selon le Pentagone. Car évidemment, les satellites américains ont le regard en permanence braqué sur ces eaux hautement disputées des mers de Chine du Sud. C’est à partir de ces images que l’hebdomadaire spécialisé IHS Jane’s Defence a pu découvrir le tarmac et les infrastructures militaires en construction sur ce qui n’était au départ qu’un simple récif. Les travaux de remblai ont commencé il y a trois mois. C’est le plus important des quatre projets d’îles artificielles lancés par Pékin depuis 2013, poursuit l’hebdomadaire.
Récif revendiqué par Hanoi et Taipei
Washington craint que cette nouvelle base de l’Armée populaire de libération en mer de Chine méridionale ne fasse des vagues, le récif étant revendiqué également par Hanoi et Taipei. Côté chinois, ce chantier est « complètement légitime et justifié », a martelé le général Luo Yuan cité par le quotidien Global Times. « La Chine doit tenir bon face aux pressions internationales, a ajouté ce haut gradé de l’APL. Les Etats-Unis font bien preuve de partialité étant donné que les Philippines, la Malaisie et le Vietnam ont déjà construit des infrastructures militaires » dans cet archipel.
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