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samedi 4 mai 2013

Economie Le ralentissement de la croissance en Chine inquiète

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Le ralentissement de la croissance en Chine inquiète

Pékin a annoncé lundi un ralentissement de sa croissance à 7,7% en rythme annuel au premier trimestre. Ce résultat est inférieur aux attentes du marché qui prédisait une hausse du PIB
Ce résultat inférieur aux attentes inquiète les analystes qui pointent les fragilités de la deuxième économie mondiale.
Ce résultat inférieur aux attentes inquiète les analystes qui pointent les fragilités de la deuxième économie mondiale.

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Image: Reuters
La Chine a annoncé lundi un ralentissement de sa croissance à 7,7% en rythme annuel au premier trimestre, un résultat inférieur aux attentes des analystes qui s’inquiètent des fragilités de la deuxième économie mondiale.
Les analystes avaient pour la plupart prédit une légère accélération de la hausse du produit intérieur brut (PIB) en Chine par rapport au dernier trimestre, la valeur médiane du panel de 12 experts interrogés par l’AFP étant de 8%.
Au quatrième trimestre 2012, la croissance chinoise s’était accélérée à 7,9%, après sept trimestres de ralentissement, suscitant l’espoir d’un rebond durable de l’activité dans la deuxième économie mondiale, dont le PIB a connu l’an dernier, avec 7,8%, son augmentation la plus faible en 13 ans.
D’un trimestre sur l’autre, la croissance de la Chine, moteur de l’économie mondiale, s’est élevée à 1,6%, contre 2% au quatrième trimestre, a précisé le Bureau national des Statistiques (BNS).
Environnement économique compliqué
Dans un communiqué, le BNS a mis en avant "l’environnement économique compliqué et instable, à la fois à l’intérieur du pays et au niveau international" pour expliquer le mauvais résultat de la croissance.
Les dirigeants chinois ont assoupli depuis l’année dernière leur politique monétaire et les conditions de crédit, tout en voulant réorienter l’économie pour accorder une part plus importante à la consommation des ménages.
En mars, Pékin s’est doté d’un objectif de croissance de 7,5% pour l’ensemble de l’année 2013, le même qu’en 2012. En Chine, ces objectifs fixés a minima sont régulièrement dépassés.
"La croissance au quatrième trimestre 2012 et au premier trimestre a été largement soutenue par une rapide hausse du crédit" qui a augmenté sur un an de 60% durant les trois premiers mois de l’année, relèvent Ren Xianfang et Alistair Thornton, économistes de IHS Global Insight basés à Pékin.
Comme ce sursaut du crédit ne se reflète pas dans la croissance, ces analystes "ont perdu confiance dans une reprise vigoureuse" de l’économie chinoise, où l’injection de crédit est selon eux de moins en moins efficace.
Inférieur aux attentes du marché
"Le chiffre de la croissance est inférieur aux attentes du marché, ce qui indique que la reprise de l’économie réelle ne repose pas sur des fondements solides et reste fragile", a déclaré pour sa part Wendy Chen, une économiste de Nomura Securities basée à Shanghai.
La faiblesse de la croissance "est principalement liée au ralentissement de la hausse de la consommation, lui-même dû au fait que les nouveaux dirigeants ont réprimé les dépenses en produits de luxe faites par les fonctionnaires", a réagi Lu Ting, économiste chez Merrill Lynch Bank of America, dans une note d’analyse.
Les ventes de détail, jauge de la consommation des ménages, ont progressé de 12,6% en mars et de 12,4% au premier trimestre, alors que les importations ont fortement progressé le mois dernier. Ces ventes avaient augmenté de 14,3% l’an dernier, et de 17,1% en 2011. La hausse de la production industrielle est quant à elle tombée à 8,9% sur un an en mars, et à 9,5% au premier trimestre.
L’économie chinoise continue à être fortement tirée par l’investissement en capital fixe, qui a progressé de 20,9% au premier trimestre. Ces investissements se sont élevés au cours des trois premiers mois de l’année à 5.809 milliards de yuans (716 milliards d’euros), soit près de la moitié du PIB, qui a atteint 11.885 milliards de yuans (1.466 milliards d’euros) sur la même période.
Sur le plan externe, les politiques monétaires des pays riches ont contribué aux difficultés des exportateurs chinois, a expliqué lors d’une conférence de presse le porte-parole du BNS, Sheng Laiyun.
"La reprise est lente, en particulier dans certains pays développés qui ont mis en oeuvre des politiques d’assouplissment quantitatif (QE)", selon M. Sheng qui ajoute que "cela a créé une plus forte pression pour que les monnaies des pays en développement s’apprécient et a rendu plus difficile une augmentation des exportations". (afp/Newsnet)

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